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Pour une véritable justice mondiale

Pierre G

Grace à nos amis espérantophones - que nous fréquentons depuis longtemps par Internet- nous sommes au courant de cette guerre méconnue (par les médias!) Nous comprenons bien l'importance donnée aux malheureux ukrainiens, bombardés sans pitié. Mais en Afrique, on ne fait rien parce que ce ne sont que des noirs?

Daniel

Les enfants de Syrie, du Bangladesh, d'Inde, d'Indonésie ... et il n'y a pas si longtemps ceux, en Europe, qui travaillaient dans les mines de charbon, n'étaient pas ou ne sont pas mieux lotis. Il ne faut pas voir la condition de l'enfant des seuls points de vue de la naissance, du lieu ou de l'apparence. Ce qui est en cause, c'est l'injustice sociale amplifiée par la division anachronique du monde en États soi-disant souverains mais aux intérêts réellement divergents, et donc en compétition à mort. A côté de la condition de l'enfance, il faut aussi considérer, dans de nombreux pays, la condition féminine et la condition carcérale. La liste est longue. Sur les plans sociaux et économiques, le monde et la dignité de chaque être humain ont besoin d'une réelle justice avec des minimums de contrainte transnationaux, et s'il le faut, "supranationaux". C'est là l'un des engagements de la citoyenneté mondiale.


Pour un réaménagement de nos services.

Alors que dans le monde entier les liens entre les habitants et la conscience de l’interdépendance des peuples n’ont jamais été aussi forts, il faut reconnaître que la proposition de la citoyenneté mondiale n’attire pas beaucoup de monde.

A cela, il y a plusieurs causes, et nous pouvons agir sur plusieurs de ces causes.

Les causes ? En voici quelques unes :

  • La baisse du militantisme. Les « vieux militants » d’aujourd’hui sont des personnes qui se sont engagées très jeunes dans des combats qu’ils ont estimés importants pour les mener tout au long de leur vie : la paix, la préservation de la biosphère, la lutte contre la faim, les droits de l’homme, etc. Aujourd’hui, il y a certainement autant de générosité dans les générations émergentes, mais l’engagement se fait dans l’immédiat, le smartphone à la main.
  • L’absence d’objectifs politiques : nous sommes sortis de la bipolarité Est-Ouest pour entrer dans un monde multipolaire. La Chine, l’Inde et les pays du Golfe sont les nouveaux arrivants pour s’accaparer le gâteau de la planète. Faute de perspectives à long terme, on se contente de promesses à court terme et on ne dit rien, car on ne sait pas quoi vouloir d’autre. De là, un délaissement de l’action citoyenne par certains quoique d’autres y voient une raison de plus d’agir.
  • Ce questionnement politique se ressent aussi du côté des Citoyens du Monde et de tous ceux qui aspirent à un monde fondé sur le respect de tous les humains et sur les aspirations de tous. Les propositions d’institutions de démocratie mondiale sont nombreuses, mais leurs contenus ne sont pas très convaincants, ou du moins, les expériences réalisées sont trop peu nombreuses. Ainsi le Congrès des Peuples est porteur de promesses, encore faut-il le regarder au-delà du passage tourmenté qu’il a traversé au cours de ces dix dernières années. La démonstration de son utilité n’en est qu’aux balbutiements.

Sur ces causes là, le Registre des Citoyens du Monde ne peut pas grand-chose, car ce n’est pas son objectif.

L’objectif du Registre des Citoyens du Monde est d’enregistrer toutes les personnes qui se trouvent en accord avec ce niveau d’identité et qui veulent en faire leur objectif politique, de manière complémentaire aux autres identités sociales, régionales ou nationales qu’ils assument.

Le Registre des Citoyens du Monde est ouvert depuis 1949. Depuis sa création son efficacité a connu des hauts et des bas ; actuellement elle est beaucoup trop basse. Certes, le contexte décrit ci-dessus n’est pas favorable, mais les Centres d’Enregistrement, les Correspondants et autres Officiers de l’État Civil Mondial doivent s’interroger sur le niveau de leur engagement, sur leur manière de travailler et de communiquer, et sur les services concrets qu’ils peuvent rendre non seulement à l’intérieur de la structure, mais aussi et surtout à l’égard des citoyens.

En clair, il est sans doute opportun de réaménager nos façons de fonctionner et de servir.

La réflexion est ouverte. Ce forum est fait pour cela.

Personnellement, j’ai une proposition à faire, que je me réserve de dévoiler dans les échanges à venir.


Petit Comité JO

Lors de la réunion du 20 septembre, il a été proposé que les Citoyens du Monde de Paris et d’ailleurs se saisissent de l’occasion offerte par les prochains Jeux Olympiques de Paris pour faire entendre leur voix. Peter Davidse a proposé la constitution d’un petit comité pour réfléchir au sujet et peut-être pour s’engager dans quelques actions.

Mardi 18 octobre, quelques citoyens du monde se sont retrouvés au local des Citoyens du Monde, à Paris, et d’autres les ont rejoints par visioconférence.

Ont participé : Peter Davidse, Jean-Baptiste Chollet, Laurent Son, Tony Kopera, François Lo Jacomo, Marie-Françoise Lamperti, Didier Loison, Daniel Durand.

Il a été fait ce qu’on pourrait appeler « un tour de table » ou un « tour de table et d’écran », au cours duquel chacun a apporté ce qui lui semblait pertinent.

Les participants se sont répartis les contacts à prendre et se donnent rendez-vous le mardi 15 novembre, à partir de 15 h.

Ce résumé de la réunion peut bien sûr être modifié, complété par échanges de courriels


Loin de toute polémique,

Laurent :

L'utilisation du local Citoyens du Monde Paris-13 n'est pas sous la compétence du Conseil Fédéral du Registre des Citoyens du Monde, voir : https://www.recim.org/cdm/federal.htm#t-e article 3.4. mais sous celle de l'Assemblée des Citoyens du Monde (ASCDM/ASCOP), selon la convention de Mulhouse du 18 mai 2019"

OK . La préfecture de Paris ne reconnait pas çela et me dit que c'est une "OPA" sur une association responsable devant l'état de France, c'est à dire LE REGISTRE DES CITOYENS DU MONDE, association loi 1901 enregistrer en 1949 et seule compétente de la propriété. Tes arguments ne tiennes pas...Je te conseil d’aller dans le local de l'association de Pangée ou autre désignation... Enfin bref rencontrer Nathalie Kesler sur des idées qui ne correspondent pas du tout au besoins de la gestion de la communication du travail en cours avec les bénévoles qui participent au travail de transmission des "Citoyens du monde", On commence certainement à être fatiguer de tes directives totalitarismes... STP RESPECT. Merci.

Quand auront nous des courriels de vrais communications entre les élus, plutôt qu"un stock de TES choix sur un nuage contrôlé par des GAFAS? Merci de communiquer "sereinement" STP.

Daniel :

Les compétences des préfectures en matière associative se limitent à renseigner le RNA (Registre National des Association) en y recevant et en conservant a) les statuts, b) les extraits de délibération concernant la nomination des responsables, c) la liste des dirigeants. Les préfectures n'ont pas de compétence sur le droit de bail ou l'usage de locaux.

Les GAFAS ou plutôt GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) sont des organisations étasuniennes certes critiquables sur le plan social, juridique et sur le plan fiscal. Les GAFAM ne comprennent pas OVH.

OVH est une entreprise française qui obéit aux lois de la République Française et aux règlementations européennes. Ceci est une garantie pour toute notre communication par Internet, que ce soit par messagerie, par le web (recim, citoyensdumonde.fr...) ou par le stockage tel que "shadow drive" dernièrement ouvert avec le consentement du Conseil Fédéral du Registre des Citoyens du Monde.

Je tiens, et je tiendrai toujours à ce que les décisions prises en commun soient exécutées, notamment en ce qui concerne le fonctionnement du Centre d'enregistrement Paris-13 : gestion des fonds, distribution des cartes, archivage entre autres.


Un petit gui de la citoyenneté mondiale pour les élèves de CM

Marie-Odile :

QU'EST-CE QUE " ETRE UN CITOYEN DU MONDE " ?

  • Recherchons ensemble ce qui définit en théorie un citoyen du monde.
  • Précisons que la citoyenneté mondiale n'est pas reconnue officiellement.
  • Être un citoyen du monde n'est donc pas aujourd'hui une réalité, c'est plutôt un concept, qui met en avant la liberté individuelle et la responsabilité,
  • Toute personne a le droit de se dire " citoyen du monde ", dès l'instant où elle reconnait que les habitants de la Terre forment un peuple commun avec des droits et devoirs universels, et qu'elle place l'intérêt du monde au-dessus des intérêts nationaux.
  • Les citoyens du monde adhèrent au refus de toute discrimination basée sur la nationalité, l'origine, la religion, le sexe, le genre ou l'orientation sexuelle.

 

o Dans le cadre de cette liberté et diversité d'opinions, sont souvent cités tout ou partie les objectifs suivants :

  • Un gouvernement mondial, selon un système fédéraliste (fondé sur le partage des compétences avec chaque Etat)
  • L'élimination de la pauvreté, des pandémies (épidémies), de la famine et de la guerre à l'échelle mondiale.
  • Un droit à la paix, la santé, l'éducation et l'information pour toute la population mondiale.
  • La prise en charge à l'échelle mondiale des questions écologiques et biotechnologiques (dérèglements climatiques)
  • Une langue auxiliaire internationale neutre et facile pour tous (l'esperanto)
  • Une monnaie universelle
  • Un système international d'unités et de mesures

o Nous sommes tous citoyens du monde : Dans le monde entier, un nombre croissant d'hommes et de femmes se déclarent Citoyens du Monde. Tous veulent la sauvegarde de la vie menacée et ressentent le besoin d'une organisation du monde efficace respectant les personnes, les peuples et les équilibres naturels.

o Le Registre des Citoyens du Monde (RCM), fondé en 1949, est une institution transnationale mondiale indépendante de tous pouvoirs. Il organise en tous pays l'enregistrement et la délivrance des cartes des citoyens du monde.

Daniel :

L'ensemble me paraît excellent. Permettez ma surprise de voir le niveau très élevé de ce programme d'éducation à la citoyenneté. C'est une première vue.

Le texte est un condensé qui mériterait de longs développements, car parmi les objectifs que vous indiquez, certains sont des objectifs réels tels que la prise en charge à l'échelle mondiale des questions écologiques ... D'autres ne sont que des propositions : l'Espéranto ou un système unifié d'unités et de mesure. D'autres encore sont des voeux pieux : l'élimination des maladies.

Il manque à cette présentation l'aspect de la démocratie.

L'un des objectifs partagés par presque tous les Citoyens du Monde, c'est la création d'un parlement mondial élu par tous les Citoyens du Monde. La première expérience dans ce genre est le Congrès des Peuples. Actuellement une autre revendication est d'adjoindre à la chambre des États à l'ONU, une chambre des peuples.

Il me semble en effet très important que l'approche faite par les élèves ne soit pas contrecarrée par le risque d'une dictature au niveau mondial. Les Citoyens du Monde ont une énorme contribution à apporter d'abord par un comportement responsable et des initiatives citoyennes dans l'environnement proche de chacun, ensuite par une délégation de responsabilité à des élus mondiaux pour tous les problèmes qui dépassent les frontières.

Enfin, j'ai réagi vigoureusement à la précision selon laquelle la citoyenneté mondiale n'est pas reconnue officiellement. La "reconnaissance officielle" est un concept qui pose question. Qui a autorité pour reconnaître ou non un fait ? Selon la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, à l'alinéa 21-3, l'autorité vient du peuple qui doit pouvoir s'exprimer par des élections régulières. Or ni les États ni les gouvernements n'ont reçu l'autorité nécessaire pour reconnaître ou non la citoyenneté mondiale. C'est là un problème majeur dans la conscience nationaliste de notre siècle qui fait écho à une citation d'Albert Einstein :

Le nationalisme est une maladie infantile. C'est la rougeole de l'humanité Albert EINSTEIN

En fait, la citoyenneté mondiale est induite par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme dans son introduction (préambule) aux alinéas 3 et 8, ainsi que par l'article 21-3 que je viens de citer et enfin l'article 28.

Plutôt que cet aspect négatif "n'est pas reconnue officiellement" il vaut mieux un regard positif qui pourrait être "la citoyenneté mondiale est une valeur en émergence".


de la destruction de plus de 50 ans de l'activité des pionniers

En ce jour, 10ème anniversaire d'un désastre, celui de la destruction de plus de 50 ans de l'activité des pionniers de la citoyenneté mondiale par un vote subversif et illégal, les exigences du Registre des Citoyens du Monde restent les mêmes :

Toutes les personnes qui se sont reconnues "citoyens ou citoyennes du monde" sur la base des textes diffusés par le Registre (International) des Citoyens du Monde doivent y être enregistrées. C'est pourquoi il convient que les responsables de l'ancienne filiale agréée "Centre Français d'Enregistrement des Citoyens du Monde", transfèrent au Registre des Citoyens du Monde la liste complète de ces personnes avec tous les renseignements recueillis par les formules d'enregistrement. A défaut, ces personnes demeurent trompées. Cela concerne tous les enregistrements faits depuis juin 2010.

Cette demande rejoint celle faite par Thierry Botétémé au temps de sa présidence en juin 2014 à destination du Bureau du Centre Français.


De la Déclaration Universelle des Droits de l'Humanité

Jacqueline Etoune : À vous de me dire comment est ce que cela se produit et qui est habilité à mettre ces déclarations à la lecture universelle.

Daniel :

Je vais essayer de répondre à Jackie Etoune de manière aussi simple que possible.

1. La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, adoptée par la 3ème Assemblée Générale de l'organisation des Nations Unies, le 10 décembre 1948, est un texte majeur non seulement parce que les États se sont engagés à respecter tous les êtres humains dans leur intégrité, leurs valeurs, leurs droits, mais aussi parce qu'elle élevait ces principes à un niveau universel en y inscrivant les conditions fondatrices du droit mondial "Il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit"...

Cependant cette déclaration proclamée à Paris le 10 juillet 1948 est de nos jours devenue insuffisante, entre autres parce qu'elle n'abordait pas les questions environnementales (préservation de la biosphère et du vivant) les devoirs des États et les responsabilités des citoyens. Cette déclaration devait être complétée.

2. Les organisateurs de la COP-21 ont voulu marquer cette "conférences des parties" par un texte qui complèterait le texte de 1948. Le travail a été confié à des juristes de plusieurs pays sous la responsabilité de Madame Corine Lepage. En 2015, cette dernière a présenté les résultats du travail de sa commission, mais la COP-21 avait beaucoup de mal à finaliser "l'Accord de Paris", et le temps a manqué pour étudier ce nouveau texte.

3. Puisque les États étaient passés à côté de la nouvelle déclaration, l'idée qui s'est alors imposée était que cette déclaration serait soumise à l'approbation individuelle ou collective des citoyens, des organisations, des entreprises, des villes, des États.

4. La campagne de signature de cette nouvelle "Déclaration universelle des droits de l'humanité" (Ddhu) est animée par une association présidée par Madame Corine Lepage. Cette association a recueilli les signatures de nombreuses personnalités, d'associations, de fédérations, de villes et même d'un État. Cette Ddhu a été proclamée par Corine Lepage à Paris, sur le Parvis des Droits de l'Homme, le 18 novembre 2018, à l'occasion du 70ème anniversaire de la Citoyenneté Mondiale.

5. L'association des amis de la Ddhu a établi des ambassadeurs un peu partout dans le monde, et a conclu quelques accords de collaboration, notamment avec l'Assemblée des Citoyens du Monde.


Interprétation de l'article 24 de la Charte de l'ONU

Nous sommes fondamentalement d'accord avec tout ce que vous avez écrit concernant la sécurité collective et le travail déjà important qui a été fait lors de l'écriture des constitutions que vous citez. Au cours de ses conférences, Guy Marchand, citoyen du monde et fédéraliste mondial, annonçait qu'on retrouvait ce genre de disposition plus ou moins conditionnelle dans les constitutions de 25 pays. Malheureusement, 40 ans plus tard, il est à craindre qu'il n'y en ait pas plus aujourd'hui. Il continuait en affirmant qu'il était possible de commencer avec ces 25 pays, et que rapidement les "petits" États, notamment les insulaires et ceux qui ne sont pas représentés aux Nations Unies, rejoindraient cette fédération mondiale dotée d'une constitution à la hauteur de son ambition.

Le Congrès des Peuples, issu du congrès des fédéralistes mondiaux tenu à Bruxelles en mai 1963, a publié plus de 20 déclarations qui, toutes, convergent vers la nécessité de transférer une partie de la souveraineté vers une institution commune mondiale fondée sur la démocratie. https://www.recim.org/kdp/cdpdm.htm Il semble évident que cette institution commune mondiale ne peut pas être le Conseil de Sécurité, et surtout pas dans sa forme actuelle. Le projet défendu par Andreas Bummel semble plus acceptable : la création d'une deuxième chambre aux Nations Unies qui représenterait démocratiquement les peuples du monde.

https://www.democracywithoutborders.org/

Ceci dit, individuellement, les Citoyens du Monde, qui se sont déclarés tels auprès du Registre des Citoyens du Monde, sont libres de leurs convictions. Ils ne sont pas tous des "fédéralistes". Ce qui les unit, c'est la conscience d'appartenir à un seul monde, c'est la solidarité qui doit se fonder sur l'esprit de fraternité (articles 1 et 2 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme), et c'est la vision encore lointaine d'une démocratie mondiale capable d'apporter des solutions aux problèmes qui mettent en cause le devenir de l'humanité et de la planète. Les Citoyens du Monde dans la diversité de leurs situations, de leurs convictions et de leurs actions, sont le vivier de la démocratie mondiale à venir. C'est le rôle du Registre des Citoyens du Monde de participer à leur rassemblement dans ce but, et de les inviter à commencer le travail par des initiatives citoyennes.

Klaus Schiltchmann : I am very happy to get your answer. I remember Guy and René Marchand very well, I believe we were very close. Guy wanted us to organize a lecture tour in Germany, his German was very good, and I wanted to help him. I am sorry to say it never happened.

If I compare the German and the French Commentary on article 24 of the Charter of the United Nations I find there are some fundamental differences. However, apart from those differences what strikes me most is that neither commentary mentions those "constitutions de 25 pays," which obviously (it seems to me) relate to article 24.

My own view on the Security Council differs somewhat. It contradicts that the "institution commune mondiale ne peut pas être le Conseil de Sécurité." I am attaching an article that shows why the construction in the UN Charter is perfect to achieve the transition toward genuine collective security and disarmament, and why it has to be the Security Council. (Article attached) I told Andreas that if the bird is to fly, it has to have two wings: the" deuxième chambre" AND the empowered Security Council.

Daniel :

- concernant les 25 constitutions : je me contente de rapporter ce que Guy Marchand affirmait lors de ses conférences. Je suppose qu'il avait étudié la question, qu'il avait pris des notes et collecté quelques archives. Ces archives sont actuellement sous la responsabilité de son fils Didier Marchand. Ce dernier a le projet, au cours de sa retraite, de numériser toutes les archives mondialistes actuellement stockées dans la propriété familiale et de les mettre en ligne sur Internet.

- concernant le Conseil de Sécurité : selon moi, ce Conseil de Sécurité ne pourra réellement agir pour le maintien de la paix qu'à deux conditions : 1.) qu'il ne soit pas composé uniquement de représentants d'États chargés de défendre des intérêts particuliers ; le peuple mondial doit aussi y être représenté ; 2.) qu'il soit doté d'une autorité supranationale à provenir des délégations partielles de souveraineté consentis par les États. Sur ce dernier point, Guy Marchand allait plus loin : il considérait que seul l'être humain est souverain et que c'est à lui de déléguer un peu de sa souveraineté à chacun des niveaux de l'organisation politique de la planète, depuis le village jusqu'au monde, en passant par les régions, les États et les unions continentales.


Études universitaires sur le mondialisme

Vous avez pris connaissance de l'ordre du jour de la réunion du 20 septembre. J'y ai inscrit ce projet d'études mondialistes qui auraient lieu à Yaoundé. C'est un bon projet qui a cependant besoin de quelques précisions :

- L'I.E.M., créé par le Congrès des Peuples en 1977 est "Institut" (et non "institution") d'Études Mondialistes. La structure initiale de l'IEM ne visait qu'un cadre bien déterminé que l'on peut découvrir à la page : https://www.recim.org/stud/histiem-fr.htm . L'IEM a d'abord fonctionné sous forme de sessions d'été d'abord au château de La Lambertie (près de Bordeaux en France) puis à Saint-Lactencin pendant quelques années, et depuis plus de 20 ans comme université d'été de l'Association Interrégionale de Guidance et de Santé (AIGS) à Liège (en Belgique). Le "président" en est Marc Garcet. Au cours des années 2000, le Registre des Citoyens du Monde a lancé l'idée de "séminaires d'études mondialistes" qui visait non pas les universitaires, mais principalement les responsables de terrain : enseignants, associations, entreprises. SEPT séminaires ont eu lieu en différents pays d'Afrique. Lors d'une rencontre avec Marc Garcet, je lui ai soumis l'idée que les "séminaires" puissent être comptés comme l'une des activités de l'I.E.M.. Il s'est montré d'accord et enchanté de cette proposition, même si l'affiliation n'est pas clairement formalisée. Il n'y a donc aucune objection à ce que des études mondialistes organisées à Yaoundé puisse se revendiquer comme affiliées à l'I.E.M..

Le Règlement Fédéral du Registre des Citoyens du Monde décrit la possibilité de formation au mondialisme et les conditions nécessaires pour la délivrance d'attestations d'études. https://www.recim.org/cdm/federal.htm#t-i article 2, 2.1. et 2.2. L'annexe 9, citée dans ce dernier alinéa est ce que vous avez reçu sous forme de livrets "Documents d'études élémentaires au mondialisme"

Pour approfondir les connaissances, on peut élargir les études :

  • aux documents cités dans la page : https://www.recim.org/stud/docu-fr.htm
  • aux livres présentés page https://www.recim.org/cdm/biblio-fr.htm. Une partie des livres les plus anciens ne sont plus disponibles
  • aux documents des sessions de l'Institut d’Études Mondialistes, notamment les sessions de 1977 à 1993. Au local parisien, nous avons presque tous ces documents, mais sous forme de volumes ronéotypés. Nous avons le projet de les saisir informatiquement, mais ce projet traîne en longueur.
  • aux documents des sessions de l'I.E.M. des sessions tenues à Liège. Je pense que les archives existent à Liège, mais je n'en ai aucune certitude. Nous avions le projet de rencontrer les responsables de l'Université d'Été, mais la crise sanitaire nous en a empêchés.

Pour cet élargissement des connaissances, notamment pour la constitution d'une bibliothèque, il faut quelques moyens financiers. C'est là un problème qu'il faut étudier et je n'ai pas la solution.

J'ai décrit ci-dessus le contenu des études. Ce point doit s'inclure dans un plan plus large que j'aborde ici sous forme de questions :

  • - A quoi servira à un jeune d'étudier le mondialisme ?
  • - Dans quel cursus universitaire ces études peuvent-elles s'insérer ?

Par expérience, le projet de l'I.E.M. lors de sa création, était entre autres de permettre à des étudiants, accompagnés par un professeur référent, de présenter une thèse sur l'une des thématiques majeures de l'actualité mondiale. L'attestation n'était alors délivrée qu'après la participation de l'étudiant à deux sessions de l'I.E.M. et à la présentation orale de la thèse devant un panel de professeurs mondialistes. L'étudiant recevait alors un diplôme qu'il pouvait valoriser pour obtenir l'un ou l'autre diplôme d'État : maîtrise, doctorat ou autres.

Je vous invite à voir tout cela avec votre partenaire universitaire, et le 20 septembre, en visioconférence, vous pourriez faire le point de ce projet, oralement bien sûr, et par une fiche de projet qui pourra être annexée au compte-rendu de la réunion.

Le 26 août 2022
Daniel


De la compétivité (message à Yvan Mefo'o)

Daniel :

J'ai bien écouté la présentation du programme faite sur D&T TV qui se résume par communication - attractivité - compétitivité - production. https://www.facebook.com/100007996754648/videos/407528231250694

Bien sûr, il s'agit ici de visibilité audiovisuelle, mais je vais aller plus loin, avec les mêmes mots dans les domaines économiques et mondiaux.

Je frémis à chaque fois qu'on utilise le mot "compétitivité" ou de son presque synonyme "concurrence". Certains voient dans ces termes une force majeure et dynamique pour la mise en valeur d'un territoire, d'une entreprise, d'un concept, d'où la fortune des entrepreneurs qui réussissent. D'autres y voient au contraire la source de nombreux maux. Guy Marchand, qui a été l'un des piliers de la citoyenneté mondiale pendant près de 50 ans, l'un de mes maîtres, était aussi un adepte des théories abondancistes pour une économie non thésaurisable, participative, solidaire, distributive, non concurrente. Guy Marchand a notamment écrit un livre intitulé :"la compétitivité, mère du chômage". Il y a donc, au-delà du choix des mots, un projet de société qui se dessine ... Quand on se situe au niveau d'un territoire, d'une communauté, pourquoi pas ? si l'on fait attention à ce que les plus faibles n'en soient pas victimes.

Il y a un autre niveau à considérer en terme de concurrence ou de compétitivité : c'est le niveau international, les problèmes mondiaux que cela crée et les solutions mondialistes que cela appelle. J'explique un peu :

Lors de la création de l'organisation des Nations Unies, beaucoup avaient mis de l'espoir dans l'annonce qui était faite de l'unité des nations face aux problèmes que doit affronter l'humanité. De cette unité annoncée, il n'en a rien été, bien au contraire, puisque l'article 2 du chapitre premier de la Charte des Nations Unies affirme que l'organisation se fonde sur l'égalité souveraine de tous ses membres. Comment peut-on parler d'égalité souveraine entre des États qui n'ont jamais été égaux et qui n' ont pas l'intention de le devenir. Car la loi, au niveau mondial, c'est la loi de la jungle, celle de la concurrence : le plus fort s'impose aux plus faibles. Il aurait fallu que la Charte des Nations Unies ouvre la voie vers une réelle égalité, mais ce n'est pas là son état d'esprit surtout si l'on considère le pouvoir supranational détenu par le soi-disant "conseil de sécurité" où un seul veto peut mettre tout espoir en péril. Et c'est précisément face à cette situation, face à ce péril que les premiers Citoyens du Monde se sont élevés. Le premier sans doute à l'avoir clamé aussi fort a été Robert Sarrazac lorsqu'il a créé le "Front Humain des Citoyens du Monde" face au "front" des États-nations en concurrence, sans perspective d'unité.

Deux exemples de la perversité qu'a créé ce misérable alinéa 1. de l'article 2 du chapitre 1er :

  • - Les États-Unis, champions de la communication, ont réussi à rendre leurs universités et leurs centres de recherche "attractifs" pour un grand nombre de "cerveaux". C'est ce qu'on a appelé la "fuite des cerveaux" des scientifiques de tous pays vers les États-Unis, au détriment des pays d'origine, donc au détriment de leurs familles, de leurs villages qui se sont appauvris sous la domination des grands groupes économiques états-uniens.
  • - Les industries européennes et le Cameroun. Rappelez-vous, il y a un peu plus de 15 ans, la crise du poulet : les industriels européens avaient inondé les marchés camerounais par des poulets congelés produits à très bas coût en Europe et au Brésil, au détriment des paysans camerounais qui ne pouvaient plus vendre leur propre production. Parce qu'ils n'étaient pas assez "compétitifs" les élevages avicoles du Cameroun ont disparu en grand nombre. Il a fallu que dans l'urgence le gouvernement camerounais interdise l'importation de poulets congelés ... protection nationale qui perdure encore, en contradiction avec l'esprit même de compétitivité.

Alors on peut se poser des questions.

Personnellement, je suis réservé sur les deux extrêmes :

  • Je suis réservé quant à la capacité de l'économie dite "distributive" à nourrir le monde, n'en déplaise à mon ami Guy Marchand ;
  • Je suis réservé quant à la compétitivité : c'est un engrenage du monde capitaliste qui produit à la fois des surplus alimentaires voués à la destruction et au gaspillage et des multitudes de victimes de la faim, 850 millions en 2021

Il doit y avoir une solution entre ces deux extrêmes qui serait de cultiver une compétitivité raisonnée, avec un certain encadrement légal au niveau national et au niveau mondial, afin que les acteurs économiques les plus faibles ne soient pas dépouillés du revenu de leur travail, et afin que la production profite à toute la population, à toute l'humanité. Si le progrès des uns se fait au détriment de leurs frères, il ne s'agit pas d'un progrès, mais d'un recul vers la préhistoire.

Ceci dit, il est bon de travailler au développement de la communication dans les régions, pourvu que dans cette communication personne ne soit lésé. L'initiative est bonne, mais attention à la compétitivité non régulée : dans une compétition il y a plus de vaincus que de vainqueurs. Pour paraphraser Louis Lecoin, un célèbre citoyen du monde : on ne construit pas une société sur le dos des humiliés.

La phrase exacte de Louis Lecoin, fondateur de l'Union pacifiste de France : « S'il m'était prouvé qu'en faisant la guerre mon idéal avait des chances de prendre corps, je dirais quand même non à la guerre. Car on n'élabore pas une société humaine sur des monceaux de cadavres. »

Réponse d'Yvan Mefo'o :

Très belle analyse , dans le conteste camerounais où l'on parle de décentralisation, d'autonomisation des Territoires, nous avons mis en place D&T TV justement pour que les territoires puissent être visibles dans un premier temps, ensuite être attractif car si elles ne sont pas visibles aucun potentiel investisseur ne saura que tel ou tel territoire regorge de tels ou tels ressources (Matérielles, Humaines, Naturelles, etc)... D&T TV se place donc dans un premier temps comme outils audiovisuel pour rendre ces Collectivités territoriales décentralisées visibles et attractifs.

Quant à la compétitivité ça dépendra comment elle se animée. Nous avons décelé un problème et avons mis en place un outils de communication pour y remédier.

Nous parlons de marketing territorial, chaque territoire pourra faire valoir ses atouts directement à travers cette chaîne de télévision sans plus attendre que la chaîne gouvernementale fasse la promotion de ce territoire une ou 2 fois au cours d'une année.

Je tiens à vous rappeler qu'avec ma position de Président des Jeunes Entrepreneurs du Cameroun et Président du Centre d'Enregistrement du RECIM de Yaoundé, je compte utiliser ce média pour promouvoir à Grande échelle L'entrepreneuriat jeune en Afrique et les activités du centre d'enregistrement de Yaoundé, du RECIM au Cameroun en général. Cette chaîne est déjà partenaire du centre d'enregistrement de Yaoundé.

Je suis entrain de voir dans quelle mesure établir une collaboration/partenariat entre D&T TV et l'Agence Mondialiste d'Information et de Presse. (AMIP)


A Yvan Mefo'o

A la lecture de la banderole, je voudrais apporter quelques précisions afin que le message qui sera diffusé depuis cet événement soit aussi juste que possible :

1. Sur la banderole on lit "Registre des Citoyens du Monde aux Nations Unies".

Si les fondateurs lisaient cela ils frémiraient d'inquiétude, et pour cause : c'est en raison des insuffisances de la Charte des Nations Unies et en raison des trahisons des espoirs que les habitants de la terre pouvaient mettre dans cette nouvelle organisation au sortir de la 2ème guerre mondiale, que Robert Sarrazac en premier puis une foule innombrable d'autres personnes se sont levées pour se déclarer "citoyens du monde". Cela signifie qu'il y a eu dès les premières années un fossé qui se creusait entre les sphères politiques de tous pays et le peuple mondial. Le peuple veut la paix. Les politiciens nationalistes veulent la suprématie chacun de son pays, d'où la concurrence et la guerre. Pour cette raison, dans les premières décennies de son histoire, les Citoyens du Monde ont été compris comme opposés aux Nations Unies. Aujourd'hui, il n'en est plus de même, et cela donne un peu raison à votre banderole, à savoir que de manière pragmatique et d'une présentation plus compréhensible par les journalistes et la sphère politique, les Citoyens du Monde veulent pour le moins la démocratisation des Nations Unies. Cette démocratisation peut se faire par l'ajout, à côté de la chambre des États, d'une chambre parlementaire qui représenterait les peuples du monde. C'est d'ailleurs là exactement le projet de Congrès des Peuples que les Citoyens du Monde et les Fédéralistes Mondiaux soutiennent depuis les années 60.

Il faut aussi souligner que la création d'une démocratie mondiale n'enlèvera rien aux États-nationaux actuels. Au contraire, la démocratie mondiale pourra les protéger et surtout protéger le peuple par la loi contre les méfaits des puissances financières privées (sociétés multinationales ...). Autrement dit un Citoyen Camerounais conscient de la nature des problèmes mondiaux peut être en même temps un excellent Citoyen du Monde ; l'inverse est également vrai à condition d'être très prudent dans le domaine de la compétition ou concurrence économique. On peut vouloir le bonheur du monde entier, et en même temps vouloir et travailler pour le bonheur de son pays, de sa famille. Les deux niveaux se complètent et se conditionnent.

2. Le deuxième point que je veux aborder se trouve dans l'appellation du Centre d'enregistrement :

Jusqu'en l'an 2000, le Registre des Citoyens du Monde était un "Registre international" qui gérait des "Centres nationaux". La dimension "internationale" en toutes choses était depuis 1945 jusqu'à la chute du mur de Berlin (1989) une dimension généralement bien comprise, et sans plus y réfléchir, le Registre des Citoyens du Monde avait adopté cette dimension. Mais cela était une erreur que de nombreux citoyens du monde ont déplorée avec force. Aussi, en l'an 2000, il a été décidé de gommer de nos appellations et de nos conceptions tout "internationalisme". Dès lors le "Registre International des Citoyens du Monde" (organe de droit français) est devenu le "Registre des Citoyens du Monde" (organe fédéral de droit mondial), tandis que les centres d'enregistrement n'étaient plus "nationaux", mais se désignaient par l'endroit où ils se situaient, avec compétence universelle. C'est pourquoi, depuis l'an 2000, il est possible que dans un même pays il y ait plusieurs centres d'enregistrement. En R.D.Congo qui vous est proche, il y en a 4. En France, il y en a 6. Au Cameroun, il peut y en avoir dans autant de villes qu'il y a d'équipes de Citoyens du Monde engagées à les faire vivre. Si le Centre d'enregistrement que vous présidez a son siège à Yaoundé, il sera le "Centre d'enregistrement des Citoyens du Monde de Yaoundé". Il peut même y avoir plusieurs centres d'enregistrement à Yaoundé, de même qu'à Paris il y en a 2.

En R.D.Congo, les responsables des Centres d'enregistrement de Goma, de Kinshasa et de MBanza Ngungu sont actuellement en train de préparer une "fédération congolaise des Citoyens du Monde" qui pourra regrouper les Centres d'enregistrement, les Correspondants du Registre et autres Officiers de l'état civil mondiale, ainsi que les responsables des associations membres de l'Assemblée des Citoyens du Monde (ASCOP). Lorsque le C.E. des CDM de Yaoundé sera bien établi, ce sera là un objectif auquel vous pourrez travailler. Du moins, je l'espère.

En tout cas, félicitations anticipées pour la journée de demain. Et s'l y a possibilité de partager quelques liens (Youtube, Facebook ou autres) n'hésitez pas à me les communiquer.


Permanence estivale au local parisien

Hier, mardi 26 juillet, Laurent Son, Hassan Attiellah, Mathieu ? et moi-même avons tenu une courte réunion en visioconférence qui a mis fin aux quelques remous générés par la diffusion d'une information maladroite concernant le local CDM de Paris-13 durant les mois de juillet et août.

Tout d'abord, Mathieu a informé que son adresse courriel personnelle "tiers-lieu ...." avait été créée il y a déjà fort longtemps, sans aucune relation avec l'association "Tiers-Lieu Nomade". L'information concernant cette adresse a donné lieu à une confusion regrettable que j'ai sans doute amplifiée sans le vouloir.

Nos trois amis parisiens ont observé que la porte du local avait été manipulée au niveau du dispositif de fermeture. Pour cette raison et peut-être pour d'autres raisons plus personnelles, Mathieu demande à ne pas être seul dans ce local où il ne se sent pas en sécurité. Voyant que sa proposition de prise de rendez-vous par courrier électronique n'a donné aucun résultat depuis le début de ce mois, il préfère annuler cette proposition et il a remis la clé à Laurent au cours de cette petite réunion.

Le local restera donc fermé jusqu'au 22 août. Toutefois Laurent s'engage à me faire parvenir sans tarder les documents comptables et les dossiers d'enregistrement des nouveaux citoyens du monde en attente.

Il a été soulevé la question des comptes-rendus de réunion. Ces comptes-rendus se trouvent normalement tous accessibles en ligne depuis la page : https://www.recim.org/dem/arkiv-fr.htm . Il manque trois comptes-rendus, notamment celui de la réunion du 15 février. Je ferai une recherche pour voir si ce compte-rendu ne fait pas partie des textes en attente - j'ai une foule de choses "en retard" - . A défaut, je communiquerai les liens vers les enregistrements vidéos qui ont été faits.

Autre question : l'Assemblée Générale de l'association parisienne "Registre des Citoyens du Monde" est-elle confirmée pour le mardi 20 septembre ?


Échanges avec Laurent

Laurent :

En ce jour du 5 juillet 2022, période estivale, le local Citoyen du Monde du 13ème arrondissement de Paris, ferme sa permanence hebdomadaire et ce jusqu'au 22 août 2022.

Il est possible de prendre rendez-vous par courriel, signalé par affichette en vitrine du local,

tiers-lieu@proton.me

Ce qui engage et désengage par conséquent certaines responsabilités:

  • - la clé est sous la responsabilité de la personne disponible pour les RV
  • - il incombe à cette personne de la bonne tenue du local et des personnes présentes en respect du règlement intérieur.
  • - les informations Citoyen du Monde et préenregistrement sont possibles.

Daniel :

Le message que tu as diffusé est particulièrement troublant.

Il sous-entend des décisions qui n'ont pas été prises avec l'accord des personnes en responsabilité de ce local. Il contrevient aux règles précédemment établies par la réunion de Mulhouse le 18 mai 2019 et de Paris le 7 décembre 2021.

De plus, la notion de "préenregistrement" n'existe pas. Il y a l'enregistrement simple (gratuit) et l'enregistrement avec demande de carte d'identité. Les enregistrements doivent m'être communiqués sans délai afin que les postulants reçoivent leur certificat ou leur carte par retour de courrier.

Par ailleurs, alors que tu as déclaré vouloir assurer les permanences depuis le début de l'année, je constate malheureusement que tu ne m'as pas transmis, pour mes fonctions de trésorier et gestionnaire du Registre et des cartes, les factures et autres éléments comptables, ainsi que les dossiers d'enregistrements déposés au local Paris-13 au cours des deux mois écoulés.

Excuse ce message un peu "irrité", mais franchement, je suis troublé par ce qui me paraît être plutôt cavalier.

Ceci dit, je comprends qu'on évite d'être dans le local au moment des fortes chaleurs, sans climatisation.

Laurent :

Je m'attendais à ce "genre" de réponse de ta part.

1/ Le "bureau officiel" de la responsabilité de la propriété du local Paris 13 est défectueux depuis la décision unilatérale de sa création en 2019!

2/ Nous avons réussi avec une équipe que nous avons du "trier sur le volet", dû aux situations exceptionnelles de la société actuelle, faire en sorte que l'accueil puisse fonctionner au mieux.

3/ Du fait d'avoir PERDU bon nombre d'enregistrements (au moins 60 et des abandons de créations de partenariats associatifs).

4/ Du fait aussi d'avoir été considéré par des administrations françaises comme en possibilité d'être une association "très mal gérer" et donc "en situation possible de fermeture et de récupération de ses biens ..." je suis OBLIGER DE DEMANDER DE CONFIRMER LA DEMANDE QUE "TU*" A DÉCIDER DE FAIRE, c'est à dire une Assemblée Générale le 20 septembre 2022 au local du 66, bd. Vincent Auriol, 75013 Paris (Un "Ordre du jour" de réunion sera envoyé cette été).

5/ Il est étrange que sur des questions simples comme une demande de participation financière à une CRÉATION sur mon travail de réflexion et de rédaction des TERRITOIRES CDM, "Du coup" (expression à la mode dans le langage courant actuel)" je ne reçoive AUCUNE RÉPONSE!

6/Du fait de subir, de la mauvaise gestion des enregistrements et des fournitures des cartes, reçus de multiples insultes du style "escroqueries", je TE* demande de justifier en détail les allégations sur ma soi-disant gestion financière, le fait de ne pas avoir reçu l'argent de l'association ALTERNAT, par exemple, (après plusieurs rencontres et demandes de ma part) et que le "Président" de l'époque, c'est à dire Mr. Daniel Durand, n'est pas conclut à des interventions pour récupérer les 300€ , à l'époque.

7/ Pour la comptabilité et le bilan des enregistrements depuis la (presque) fin du mois d'avril jusqu'à ce jour je doit m'y atteler au plus vite, c'est sur (sinon il suffit de regarder et mettre la situation au jour le jour du "cahier",( style tableau de bord), du local.

8/Pour le reste ... Il est clair que TOUT EST BLOQUER PAR TOI*. Le "Centre de communication et de gestion des Citoyens du Monde NE PEUT-ÊTRE GÉRÉ par une seule personne (depuis 30 ans)...

Daniel :

Je vois que tu es très remonté contre moi, et de manière étonnante. Je reprends tes points :

1. Le "Bureau officiel" de l'association parisienne "Registre des Citoyens du Monde" n'est pas défectueux, hormis le fait que les réunions ont été peu nombreuses - la crise sanitaire l'explique en partie. Tu ne connais pas les échanges effectifs entre Nathalie, Peter et moi.

2. Le "Bureau officiel" ne sait pas trop "qui fait quoi" parmi les personnes "triées sur le volet". C'est pour le moins "étonnant".

3. Tous les dossiers d'enregistrement que tu m'as transmis ont donné lieu à un enregistrement dans le Registre. Aucune perte. As-tu une liste de ces pertes ?

4. Qui donc a reçu de quelque administration française, un avis de "situation possible de fermeture et de récupération de ses biens" ? Quels sont les fondements de cette allégation ? Quant à l'Assemblée Générale, il revient au "Bureau officiel" de la convoquer. Nathalie, Peter et moi.

5. Je t'ai effectivement proposé de travailler sur une refonte du document de contact concernant les Territoires citoyens du monde. Il n'a jamais été question de financer un quelconque travail de création. Voir l'article 2 du Règlement intérieur
https://www.recim.org/asso/cdmfr-592-intern.htm#int . Si tu n'envisages pas de travailler bénévolement, je vais confier l'affaire à quelqu'un d'autre.

6.

  • Si tu t'étais conformé aux dispositions prises lors des réunions précédentes, à savoir : l'envoi immédiat des dossiers complets d'enregistrement, il n'y aurait jamais eu de retard. Tu as voulu faire autrement. Tu en es responsable.
  • Il y a de ta part des factures d'imprimerie inexpliquées. J'ai supposé qu'il s'agissait des pancartes que tu as brandies lors des manifestations "sanitaro-covidiennes". Ces manifestations n'avaient rien à voir avec la citoyenneté mondiale ou la démocratie mondiale en devenir. Du moins, le développement d'une telle idée n'a donné lieu à aucun écrit qui ait reçu un minimum de consensus, et les commandes ont été faites sans l'accord du "Bureau Officiel". Sauf erreur de ma part ou justification à venir, ces affiches sont de ton initiative (certes louable) et c'est à toi de les payer.
  • ALTERNAT : c'est ton problème. Tu avais expliqué qu'ALTERNAT te devait de l'argent et que cet argent allait pouvoir combler le trou financier que tu avais créé en détournant l'argent de la vente des livres d'Olivier d'Argenlieu (entre autres). Si quelqu'un te doit de l'argent, ce n'est pas aux autres d'aller le réclamer pour toi ... sauf si tu prends un avocat....

7. Centre de communication : cette idée née du temps de ta collaboration avec Thierry Botétémé n'a jamais donné lieu à une décision prise en Conseil d'Administration. Si cette idée tient encore la route, il faudrait qu'une équipe se constitue en association - de fait ou de droit - pour la soutenir dans le cadre de l'Assemblée des Citoyens du Monde (ASCOP). Ce n'est pas le rôle du Registre des Citoyens du Monde. Voir le Règlement fédéral au titre E, article 3.4. : https://www.recim.org/cdm/federal.htm#t-e


Mouvement Populaire des Citoyens du Monde

Échange entre "Gérald" un ancien du Mouvement Populaire des Citoyens du Monde et Daniel Durand, du 14 au 17 février 2022

Daniel :

La création par Gabriel Maire d'un "mouvement populaire des Citoyens du Monde" a mis Guy Marchand en colère, car cela sortait de la neutralité .... Cependant, Renée Marchand, son épouse, a voulu être plus conciliante, et elle a même publié dans le bulletin qu'elle dirigeait plusieurs petits articles concernant Gabriel Maire, notamment lorsqu'il a été assassiné au Brésil en décembre 1989. Éventuellement, je pourrais retrouver ce numéro.

Gérald :

Si vous le pouvez, vous pourriez me l’envoyer pour que je le numérise, je pourrais vous le restituer très rapidement : je dispose d’un « scanner de livres » très efficace.

Pour finir : je n’anticipe en aucune manière la conduite, par vos soins, d'une telle réunion, sur la base, pour l’instant, d’une unique question. J’attire toutefois votre attention sur le fait qu’un échange construit comme celui que nous avons initié tous les deux dans ces mails, est plus difficile à réaliser en vidéoconférence. Je suggère que, souvent, l’utilité concrète repose sur une forme « conférence » (souvent de la part de l’organisateur) : apport d’informations (éventuellement illustrées, présentation et/ou partage d'écran), suivi d'éventuel débat ou échange. Il peut y avoir aussi fourniture de « motions » préalables, entre participants, décrivant les intentions des uns et des autres, et permettant au débat d’avancer vers des solutions ou des compromis.

Cela supposerait d’arrêter une liste de participants et de leur proposer une démarche préalable ou organisationnelle et/ou de recueillir leurs intentions et de les transmettre.

Notez au passage que, pour l’instant, vous n’avez fourni aucun détail technique (plateforme ? logiciel ?) ni alerté sur les prérequis obligés (activation/désactivation micros ou caméras, système d’écoute, isolement phonique des participants…). Or une vidéo-conférence peut se trouver pourrie de bout en bout par un défaut d’organisation d’un seul participant ! À l’origine, par exemple, d’un effet Larsen non maîtrisé, d’une ronflette due à un connecteur défectueux, d’un bruit ambiant trop élevé se répercutant chez tous les autres auditeurs, voire se cumulant à d’autres, etc. Et je ne parle pas du temps passé à identifier le fautif, qui ignore souvent être à l’origine du problème et pourquoi !

Juste pour aider, et tant mieux si tout ce que je viens de dire est en fait inutile ! Je vous demande alors de m’excuser de vous avoir fait perdre du temps.

Gérald :

Bonjour Daniel et grand merci de votre réponse complète et documentée.

Je souhaite signaler, en préalable et pour la bonne compréhension de ma démarche, que je suis avant tout un militant espérantiste et pacifiste (membre de l’UPF depuis les années 70). La citoyenneté mondiale n'étant, pour moi, que naturelle et déduite des précédentes, suivant d'ailleurs la volonté des initiateurs du mouvement.

Ce caractère secondaire est d’ailleurs implicitement créé par leur discrétion et la facture un peu vieillotte de vos sites web, non sécurisés et non mis à jour depuis de nombreuses années pour celle du registre (la page du RECIM ne valant pas mieux que celle des Amis de Gabriel MAIRE d’ailleurs !). Ne prenez cela en aucune manière comme un reproche : vous avez droit à toute ma solidarité, surtout dans les temps troublés que nous traversons, et je ne suis moi-même pas à jour parfois de plusieurs années sur mes propres projets ! Nous « misérons » vraiment « de conserve ».

Pour l’esperanto comme pour la citoyenneté mondiale, il existe une dualité (peut-être une complémentarité ?) entre une attitude volontairement très « neutre » (représentée par UEA pour l’esperanto et donc par Citoyens du Monde pour la citoyenneté mondiale), qui a ses raisons et sa justification, et une attitude plus « déterminée », représentée par SAT pour l’esperanto et historiquement par le MPCDM pour la citoyenneté mondiale.

A l'époque (1948-1949), il s'agissait de se démarquer de l'emprise possible du trop puissant "parti communiste". Il fallait donner le gage de la neutralité.

C’est tout à fait exact, et il faudrait d’ailleurs étendre la dualité dont je parle au pacifisme, dont je décrirais trois versions !

  1. Une version directement inspirée par Staline (!) via les partis communistes nationaux et qui s’appelle Mouvement de la Paix (une paix reposant sur un équilibre armé dont nous vivons une réalité très actuelle !),
  2. un pacifisme « neutre », de principe, théorique, invoqué par une myriade de mouvements, religieux pour certains (je pense au Temple pour la Paix de Lama Gyurmé, en Normandie, mais il existe de nombreux autres exemples !),
  3. et un pacifisme « intégral », un peu radical certes, représenté en France par l’Union Pacifiste et au niveau mondial par l’Internationale des Résistants à la Guerre (dont le nom initial était PACO = paix en esperanto, avant d’être travesti par les anglophones… grrr !). Une version courte et lapidaire de ce pacifisme avait été donnée par Théodore MONOD à l’occasion d’une émission Apostrophe de 1989 : « il n’y a pas de guerre juste ». J’ai eu la chance d’approcher ce grand homme, et j'en partage totalement la position, qui est d’une logique monolithique, entre :
  • opposition à l’utilisation des armes en toutes circonstances (objection de conscience),
  • citoyenneté mondiale (qui inclut pour moi la détestation du « patriotisme stupide et barbare » et l’abolition des frontières souhaitée par exemple par John LENNON)
  • et la promotion d’une langue internationale ÉQUITABLE (donc construite) dont le but premier a été effectivement la paix et la compréhension entre les peuples.

La cohérence est totale entre ces trois démarches, qui devraient être comprises, selon moi, comme indissociables.

Si une rencontre « distancielle » de citoyens du monde espérantiste pouvait avoir un sens, il pourrait être de rappeler cette idée, avec comme corrolaire que loin d’être un sous-groupe réduit de l’un ou l’autre mouvement, une telle rencontre pourrait signer leur ouverture.

Et si la question posée comme thème à cette rencontre « Kian rolon de Mondcivitanoj esperantistaj ? » est bien de l’existence ou pas de modes d’action, je veux bien y apporter une modeste pierre :

La visibilité de l'association Citoyens du Monde est très faible. La facture ancienne et l’absence de mise à jour du site web peuvent même laisser croire à une association moribonde.

Au niveau mondial, cela est encore amoindri par son accessibilité uniquement en français et par le fait qu’elle semble être concurrenccée par une association américaine « World Ciizens United » qui semble plus « visible ». (Il serait intéressant de connaître les taux de fréquentation des uns et des autres).

S’il existe bien une page wikipédia pour Citoyens du Monde (association), l’ambiguïté est accrue par l’existence d’une page « Citoyenneté mondiiale », qui renvoie l’association à une simple « approche idéologiquement orientée » (c’est le titre du paragraphe, finalement assez contradictoire avec ce que vous m’avez décrit !) et qui ne la place pas en héritière directe de la démarche de Gary Davis ! À votre niveau, il y a certainement des actions à mener pour unifier/coordonner le mouvement (éventuelle fusion ?)

Si la page française wikipédia annonce bien disposer d’une version esperanto sur Vikipedio, celle-ci n’a rien à voir avec l’originale : quatre lignes seulement, et souligne, dans son contenu, un caractère français et même « parisien » de l’association !

La page Mondcivitano sur Vikipedio est à peine mieux lotie et assimile l’association française seulement au « registre ».

—> on pourrait donc proposer aux participants à la rencontre de contribuer, individuellement, à l’amélioration de ces pages Vikipedio consacrées à l’association, par simple recopie/traduction de la page française pour commencer. Éventuellement correction/rectification, sous votre contrôle, ensuite ! (attention : sur Wikipédia comme sur Vikipedio, tout ajout doit être « sourcé » c’est-à-dire n’être issu que d’une publication indépendante ! Voir les discussions en arrière-plan et les consignes générales ! Attention aux contrôleurs/vérificateurs !)

—> vous pourriez, dans le même sens, envisager de rendre vos propres pages bilingues, donc français-esperanto (ou de proposer une version du site espérantophone).

—> l’avantage étant de laisser à chacun la possibilité de n’y consacrer que le temps (l’énergie) qu’il veut, de l’étaler dans la durée, et de donner par contre une visibilité internationale à la démarche. Il pourrait être aussi de déligitimer la démarche de WCU, uniquement anglophone, donc contraire au principe d’égalité entre les peuples qu’on pourrait considérer comme étant une base de la citoyenneté mondiale. On rappelle qu’une des caractéristiques de Vikipedio est de permettre un travail collaboratif, et qu’il en va de même du principal système de gestion de contenu, Wordpress, que je vous suggère d’utiliser si vous voulez procéder à une réécriture de vos pages dans un format actuel, c’est-à-dire adaptatif/dynamique (compatible avec smartphones et tablettes), mais également accessible aux déficients de toute nature (visuels par exemple), etc.

—> cette proposition n’est pas sans antériorité ou exemples : dans cet article du blog de Espéranto Bourg-en-Bresse (texte entièrement traduit en français un peu plus bas dans la page), vous pouvez voir un exemple « en présentiel » d’un atelier consacré en 2021, à l’amélioration ou la création de pages Vikipedio par des membres ou sympathisants du groupe de Bourg-e-Bresse (01). Avant ou après le repas convivial, la grande table était occupée par 3 ou 4 ordinateurs, chacun consacré à une page à modifier en collaboration d’idées et de compétences (faire défiler les photos), d’autres participants se retrouvant dans mon bureau avec moi (oui, cela se passait chez moi !), autour d’un autre écran (en l’occurence l'ami Emmanuel DESBRIÈRES, ici en copie, qui est à ma droite sur la photo, ainsi que la secrétaire très active du groupe de Bourg, Michèle ORY).

Pour information, nous avons travaillé ce jour-là, de mon côté, sur la page Kontraumilitarismo de Vikipedio, essentiellement traduite de la page Antimilitarisme de Wikipedia-fr. Elle est encore très inachevée, mais elle ne faisait que quatre lignes avant notre intervention, et le travail doit toujours commencer par la création de l’architecture des paragraphes, qui permet à d’autres participants de s’insérer dans la démarche à tout moment sans tout chambouler. Cela indique aussi qu’un tel travail peut être interrompu puis repris, toujours avec un gain en utilité évident.

Daniel

Bonjour Gérald,

J'ai bien reçu ce message, le 14, ainsi que les deux suivants aujourd'hui même. Je pense utile d'apporter quelques précisions :

- Chez les Citoyens du Monde, les réunions sont toujours ouvertes à tous. Il est vrai que les réunions de novembre et décembre avaient pour but essentiel de redonner vie au local parisien au terme de ces deux années de perturbations. Pour les deux réunions suivantes, l'invitation a été faite à tous les responsables de l'enregistrement des Citoyens du Monde et des associations membres de l'Assemblée des Citoyens du Monde (ASCOP) soit 180 personnes de 50 pays. Ce n'est donc pas du "franco-français".

- Le site "recim.org", dont le nom a été choisi au départ en raison de son acronyme valable pour toutes les langues latines, dont l'Espéranto, est plus ou moins développé en 19 langues. Au total plus de 3000 pages ou documents. https://www.recim.org/index.htm. Les plus grands développements sont en français, puis en anglais, en Esperanto et en Espagnol. Il y a pas mal de documents d'étude en Espéranto, répertoriés page https://www.recim.org/stud/docu-eo.htm L'ensemble est en constant enrichissement ou évolution. Il s'agit d'un site "bibliothèque", et non pas d'un site pédagogique fait pour attirer le chaland. En parallèle de ce site doivent exister d'autres sites thématiques - hélas trop peu nombreux encore - qui abordent la citoyenneté mondiale d'un point de vue droits-de-l'hommiste, écologiste, pacifiste, économique, actualités ou autre. On manque de volontaires qualifiés. Notre site d'actualités est : http://www.citoyensdumonde.fr/

- L'Union Pacifiste de France. Chez les Citoyens du Monde de Paris, nous connaissons très bien l'association d'autant plus qu'elle partage notre local depuis 1992. J'ai toujours entretenu d'excellents rapports avec Maurice Montet. Du temps de Mme Renée Marchand (elle avait été vice-présidente de l'UP) L'UP et WRI ont participé à plusieurs élections au Congrès des Peuples.

- Concernant les associations espérantistes : nous avons été de la plupart des congrès UEA, SAT et SAT-Amikaro. Cela constituait l'action essentielle de Geneviève Charpentier, Ursula Grattapaglia, Georges Lagrange, Ronald Glossop et bien d'autres. Basile Ginger a conduit une commission d'étude sur "Langue Commune Mondiale" : https://www.recim.org/dem/br16-fr.htm

- Les archives : Nous n'avons pas la main sur nos propres archives. Elles sont stockées, voire "accaparées" par Didier Marchand.

- Nos visioconférences. Notre expérience a commencé en janvier 2018, d'abord sur Youtube, puis maintenant sur Jitsi. Jitsi s'utilise sans avoir besoin de télécharger un programme et sans mot de passe. Un simple lien à ouvrir dans n'importe lequel des navigateurs, pourvu que l'ordinateur dispose d'un bon processeur (i3 ou équivalent ou supérieur). J'envoie le lien quelques heures avant le début.

La visioconférence du 25 février a été suggérée par Jean Bosco Malanda, de Kinshasa. Je lui ai demandé de prévoir un texte introductif. Peut-être aura-t-il prévu un "ordre du jour". Je n'ai pas l'intention de "diriger" cette réunion, mais au contraire de laisser parler chacun en se limitant à 2 minutes. Il en sortira nécessairement des pistes à utiliser lors de prochaines réunions. Pour l'instant, il y a 25 inscrits.

- Wikipedia : il y a de nombreuses erreurs que nous sommes plusieurs à avoir voulu rectifier. Il nous a été répondu que nos requêtes n'étaient pas assez documentées ! Manque de volontaires qualifiés !

- World Citizens United, ou plus exactement "association of World Citizens" est une association créée par notre correspondant à San Francisco en 1975 pour y accueillir un congrès commun aux Citoyens du Monde et aux Fédéralistes Mondiaux à l'occasion du trentenaire de la création de l'ONU. Douglas Mattern est décédé. L'association a été reprise par René Wadlow, ancien professeur de droit international à l'université de Genève. Il a quatre "collaborateurs" qui sont des prête-nom. J'ai d'excellentes relations avec René Wadlow qui a été mon vice-président de 1998 à 2000. Lors d'un séjour à Genève, René Wadlow m'a expliqué que AWC ne pratiquait nullement la démocratie. C'est simplement une couverture qui lui permet d'éditer ses écrits, fort bien documentés par ailleurs.

Espérant que nos échanges auront été utiles pour préparer notre rencontre le 25 février.

J'ai une question : Que reste-t-il actuellement du MPCDM ? J'aurai l'occasion de passer par Dôle au mois de juin.

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