Souveraineté divine

28/12. Kalima: Comme dans toutes les formes de réseau tentaculaires existant à travers la planète, il y a ceux et celles qui se disent détenteurs d'un droit de préemption sur tel ou tel secteur d'activités et qu'en l'occurrence ils ont donc une autorité plus que d'autres (presque divine).....?

il n'y a que dans les mots/termes utilisés par les uns et les autres que la solidarité apparaît, nous avons eu un exemple à Zagora..... où les conspirations des "anciens mammouths" du congrès des peuples ont si bien fonctionné qu'ils ont réussi à garder entre eux le pouvoir, en toute "démocratie", je n'ai pas signé d'allégeance avec ces actions, ni les personnes qui en sont les acteurs....

certaines personnes s'adossent sur l'action de solidarité pour mieux assurer leur pouvoir ; rares sont les vrais humanistes n'ayant pas d'ambitions personnelles ; car "chaque un, une" cherche d'abord à promouvoir son savoir, sa fonction, sa personne, son ambition.

l'hypocrisie qui règne au sein de structures comme celle-ci donne à réfléchir, car comment agir pour le bien commun si le seul bien que l'on connaisse est sien....?

si l'utopie était réalisable alors, oui, je souhaiterais un amour de fraternité entre les êtres humains sur cette planète où le pouvoir de domination des uns sur les autres serait abandonné au bonheur du partage du don et du contre don dans le respect de l'humanité de chaque un,une.

28/12. Daniel : je suis d'accord sur l'essentiel. Plusieurs personnes, élues au Congrès des Peuples, ont cru qu'il y avait un pouvoir "souverain" à prendre, alors qu'il y a surtout des responsabilités à partager et que les problèmes ne trouveront jamais de réponse sans l'humilité du dialogue d'égal à égal.

Les chantres de la souveraineté absolue et du pouvoir "divin" nous ont montré des faiblesses contre lesquelles il sera nécessaire de se prémunir dans l'avenir. C'est important pour la qualité du travail entre les "élus", mais ce n'est pas très urgent. Ce qui me paraît plus important et plus urgent, c'est que les élus répondent aux attentes formulées par les populations en lutte ou en quête de reconnaissance. Dans mon message, ce matin, j'ai rappelé trois interpellations faites avant la session de Zagora. Il faut bien sûr y ajouter la question des Disparitions forcées. Cela a été un message fort de cette session. Je vais rencontrer Marie-Françoise Lamperti à ce sujet dans une quinzaine de jours.

Il est vrai qu'ils sont rares les "humanistes" qui ne traînent pas avec eux quelques "casseroles". Un des élus actuels m'a confié qu'il s'était engagé dans l'action mondialiste afin de lutter contre son propre racisme. Au niveau personnel, c'est peut-être une bonne thérapie, mais au niveau des responsabilités, cette personne traîne avec elle son racisme rampant prêt à relever la tête à tout moment. C'est regrettable, mais c'est aussi la très imparfaite pâte humaine avec laquelle nous devons travailler.

J'adhère à ton utopie.

Daniel, 28/12