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Un vent mondialiste aurait-il soufflé sur le " Sommet de Tokyo " ? Les hommes d'État réunis à Tokyo se sont-il aperçus que les transports modernes rapprochaient les hommes parce que ce Sommet se tenait à des milliers de kilomètres de l'Europe et des États-Unis, ou sont-ce les récents faits d'actualité qui les ont incités à la réflexion : terrorisme sans frontières, pollution sans frontières, économie sans frontières ? En regarde de près, les résolutions de Tokyo, il apparaît que, pour régler des problèmes mondiaux, semblent enfin suggérer des solutions mondiales. Cette réflexion, à tendance mondialiste, pénétrerait-elle enfin les sphères où sont prises les décisions ? Une telle constatation devra inexorablement conduire à étudier le rôle de la souveraineté nationale si l'on veut que ces décisions soient applicables. Dans son dernier livre " Réflexions sur la politique extérieure de la France ", François Mitterrand n'a-t-il pas écrit que : " depuis le début du siècle, les renoncements de la France aux attributs de sa souveraineté ne se comptent plus ", et les Constitutions allemande, française, italienne ne prévoient-elles par le principe de la limitation de la souveraineté nationale pour l'organisation de la paix ? Or, dans la déclaration de Tokyo on trouve les termes suivants :
Attendons le Sommet Italien " de 1987 pour voir si cette prise de conscience trouve sa concrétisation. |
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