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77 - Mai 1986

Sommet de TOKYO

Un vent mondialiste aurait-il soufflé sur le " Sommet de Tokyo " ?

Les hommes d'État réunis à Tokyo se sont-il aperçus que les transports modernes rapprochaient les hommes parce que ce Sommet se tenait à des milliers de kilomètres de l'Europe et des États-Unis, ou sont-ce les récents faits d'actualité qui les ont incités à la réflexion : terrorisme sans frontières, pollution sans frontières, économie sans frontières ?

En regarde de près, les résolutions de Tokyo, il apparaît que, pour régler des problèmes mondiaux, semblent enfin suggérer des solutions mondiales. Cette réflexion, à tendance mondialiste, pénétrerait-elle enfin les sphères où sont prises les décisions ?

Une telle constatation devra inexorablement conduire à étudier le rôle de la souveraineté nationale si l'on veut que ces décisions soient applicables.

Dans son dernier livre " Réflexions sur la politique extérieure de la France ", François Mitterrand n'a-t-il pas écrit que : " depuis le début du siècle, les renoncements de la France aux attributs de sa souveraineté ne se comptent plus ", et les Constitutions allemande, française, italienne ne prévoient-elles par le principe de la limitation de la souveraineté nationale pour l'organisation de la paix ?

Or, dans la déclaration de Tokyo on trouve les termes suivants :

  • pour le désarmement : " vérifiables ", le mondialiste Louis Périllier affirme dans son livre " Le contrôle, clé du désarmement " : " la paix ne pourra être garantie sans la mise sur pied d'une Autorité supérieure disposant de délégations de souveraineté.
  • pour la pollution : " contrôle efficace ". Déjà, lors d'un Congrès de l'Association pour le Développement du Droit Mondial " tenu à Royan en 70, présidé par René Cassin et placé sous le haut-patronage de 7 ministres, parmi lesquels le Premier Ministre de l'époque, Jacques Chaban-Delmas, on pouvait lire dans la déclaration finale : " l'élimination d'un certain nombre de pollutions ne pouvait se faire dans le seul cadre national, il est indispensable que ces questions soient traités à un échelon supranational. "
  • pour le nucléaire : " l'établissement d'une Convention Internationale obligeant les parties ... ; ". Comme pour le paragraphe précédent, cette obligation ne peut être efficace que si elle est supranationale.
  • pour l'économie : " améliorer le système monétaire international ". Déjà en 1947 Charles Warin, citoyen du monde, polytechnicien et économiste, dans son livre " Essai sur l'organisation du Commerce International ", écrivait qu'il fallait dans ce domaine, se soumettre à une loi commune et abandonner une parte de la souveraineté nationale. "

Attendons le Sommet Italien " de 1987 pour voir si cette prise de conscience trouve sa concrétisation.

AMIP - Agence Mondialiste d'Information et de Presse

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