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LE CRID, ON ADHERE !

En janvier dernier (Monda Solidareco n° 68) nous évoquions la nécessité " d’entrer en relation avec d’autres ONG de développement afin d’échanger à propos de nos pratiques, de rechercher d’éventuels partenaires ponctuels et de nous faire connaître. "

Depuis, nous avons relancé des contacts autrefois établis avec des personnes actives au sein d’un collectif d’associations et d’organisations liées au développement, posé notre candidature pour participer aux travaux de ce collectif et, le 13 mars 2001, notre adhésion était effective.

Ce collectif, le CRID (Centre de Recherche et d’Information pour le Développement), regroupe après 25 ans d’activités, près d’une quarantaine d’associations de Solidarité internationale et de développement. C’est un lieu de concertation, de réflexion et aussi de coordination afin de promouvoir avec cohérence le partenariat avec les acteurs du développement. La diversité et le nombre des associations membres du CRID permet des relations avec les pouvoirs publics tentant d’infléchir leur politique d’aide, de favoriser l’éducation au développement, la formation et la recherche et de mettre en place de grandes campagnes de sensibilisation de l’opinion publique telles que " Dette et développement. "

Il faut bien comprendre que tout développement au Sud ne sera durable que si les comportements changent au Nord. Il nous faut développer le commerce équitable, parlementer avec les associations caritatives qui, de bonne foi mais mal informées vont déstabiliser l’économie fragile d’une région, d’un village en l’inondant de médicaments, vêtements ou vivres. Le développement véritable moins visible, se fonde sur la reconnaissance qu’au Sud beaucoup s’organisent et ont la volonté de mettre en pratique leurs savoir-faire. Il leur manque le coup de pouce financier au démarrage.

L’action du CRID est fondée sur la solidarité, la conscience d’appartenir à un même monde, le respect mutuel - droits de la personne, des communautés et des peuples - et la réciprocité. Les statuts précisent que le CRID " a pour but de contribuer à créer les conditions d’une véritable solidarité entre les peuples en s’attachant à changer la nature des relations entre pays du Nord et du Sud. "

Le Fonds Mondial s’inscrit bien dans la Charte du CRID de par les valeurs morales exposées mais étonne par sa pratique mutualiste. Comment une organisation aussi petite financièrement peut-elle soutenir autant de projets ? Comment peut-elle fonctionner sans subventions ? Dans quels pays intervient-elle ? Qui décide des projets ? Y a t-il des délégués de l’association sur place ?

A toutes ces questions, une seule réponse : Le Fonds Mondial est une mutuelle mondiale.

Chaque adhérent, à jour de sa contribution d’où qu’il soit, contribue à la solidarité.

Chaque groupement élabore son projet et, à jour de son programme de remboursement, contribue à la réciprocité.

Chaque ONG partenaire de par sa participation au suivi des projets et à la formation, contribue à la réussite de tous.

Mutuelle, vous dis-je ! Mutuelle, et mondiale de surcroît.

Au sein du CRID, nous aurons à nous impliquer dans des groupes de travail pour aller plus loin dans la recherche d’un développement durable au Nord comme au Sud, nous aurons beaucoup à apprendre de l’expérience des autres mais nous apporterons aussi par l’exposé de notre pratique mutualiste.

Danièle Charier


	(71,3) LE CRID, ON ADHERE !


	En janvier dernier (Monda Solidareco n° 68) nous évoquions la nécessité " d’entrer en relation avec d’autres ONG de développement afin d’échanger à propos de nos pratiques, de rechercher d’éventuels partenaires ponctuels et de nous faire connaître. " Depuis, nous avons relancé des contacts autrefois établis avec des personnes actives au sein d’un collectif d’associations et d’organisations liées au développement, posé notre candidature pour participer aux travaux de ce collectif et, le 13 mars 2001, notre adhésion était effective. Ce collectif, le CRID (Centre de Recherche et d’Information pour le Développement), regroupe après 25 ans d’activités, près d’une quarantaine d’associations de Solidarité internationale et de développement. C’est un lieu de concertation, de réflexion et aussi de coordination afin de promouvoir avec cohérence le partenariat avec les acteurs du développement. La diversité et le nombre des associations membres du CRID permet des relations avec les pouvoirs publics tentant d’infléchir leur politique d’aide, de favoriser l’éducation au développement, la formation et la recherche et de mettre en place de grandes campagnes de sensibilisation de l’opinion publique telles que " Dette et développement. " Il faut bien comprendre que tout développement au Sud ne sera durable que si les comportements changent au Nord. Il nous faut développer le commerce équitable, parlementer avec les associations caritatives qui, de bonne foi mais mal informées vont déstabiliser l’économie fragile d’une région, d’un village en l’inondant de médicaments, vêtements ou vivres. Le développement véritable moins visible, se fonde sur la reconnaissance qu’au Sud beaucoup s’organisent et ont la volonté de mettre en pratique leurs savoir-faire. Il leur manque le coup de pouce financier au démarrage. L’action du CRID est fondée sur la solidarité, la conscience d’appartenir à un même monde, le respect mutuel - droits de la personne, des communautés et des peuples - et la réciprocité. Les statuts précisent que le CRID " a pour but de contribuer à créer les conditions d’une véritable solidarité entre les peuples en s’attachant à changer la nature des relations entre pays du Nord et du Sud. " Le Fonds Mondial s’inscrit bien dans la Charte du CRID de par les valeurs morales exposées mais étonne par sa pratique mutualiste. Comment une organisation aussi petite financièrement peut-elle soutenir autant de projets ? Comment peut-elle fonctionner sans subventions ? Dans quels pays intervient-elle ? Qui décide des projets ? Y a t-il des délégués de l’association sur place ? A toutes ces questions, une seule réponse : Le Fonds Mondial est une mutuelle mondiale. Chaque adhérent, à jour de sa contribution d’où qu’il soit, contribue à la solidarité. Chaque groupement élabore son projet et, à jour de son programme de remboursement, contribue à la réciprocité. Chaque ONG partenaire de par sa participation au suivi des projets et à la formation, contribue à la réussite de tous. Mutuelle, vous dis-je ! Mutuelle, et mondiale de surcroît. Au sein du CRID, nous aurons à nous impliquer dans des groupes de travail pour aller plus loin dans la recherche d’un développement durable au Nord comme au Sud, nous aurons beaucoup à apprendre de l’expérience des autres mais nous apporterons aussi par l’exposé de notre pratique mutualiste. Danièle Charier