Les Citoyens
du Monde, dans un communiqué à la presse
après l'attentat de la rue Copernic,
s'affirmaient solidaires de toutes les victimes du
racisme et soulignaient qu'un des droits essentiels de
l'home était le droit à la
différence.
L'Agence
Mondialiste de
Presse, dans les
circonstances présentes, rappelle la
Déclaration
Mondiale
diffusée par les Délégués
élus au Congrès des Peuples lors du
28ème anniversaire de la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme
Comme Délégués élus au
Congrès des Peuples, directement et
démocratiquement, par un corps électoral
transnational réparti dans 110 pays,
NOUS CONSTATONS :
- que l'affirmation d'opinions politiques contraires
à celles de la majorité en place est de
plus en plus souvent considérée comme un
délit politique dans un nombre croissant
d'États nations,
- que la liberté d'opinion, de conscience, comme
toutes les libertés reconnues dans la
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme sont
maintenant de plus en plus limitées,
- que les droits des minorités à leur
identité politique et à
l'égalité civique et juridique sont trop
souvent bafoués,
- que le droit des peuples à
l'autodétermination est battu en brèche par
de puissants intérêts économiques,
financiers et politiques tant dans les pays riches que
dans les pays pauvres.
NOUS CONDAMNONS SANS
RESERVE
- toute forme d'abus et de torture,
- toute forme de ségrégation
raciale,
- toute forme de persécution ou
d'intolérance culturelle, philosophique ou
religieuse,
- toute forme de génocide ou d'oppression
d'un groupe sur un autre,
- tout centralisme oppresseur de
régionalisme,
- toute forme d'esclavagisme domestique ou
économique,
- toute forme d'impérialisme politique ou
financier.
NOUS, Délégués
élus, affirmons que seule une institution mondiale
démocratiquement élue, a pouvoirs limites
mais réels, peut assurer à
chacun
- la garantie des droits essentiels contenus dans la
Déclaration Universelle des Droits de
l'Homme,
- la liberté de conscience et d'opinion,
- l'existence d'institutions assurant
l'épanouissement personnel et collectif de tous
les humains.
- le respect juridique des minorités et de
leur originalité propre,
- la préservation des richesses culturelles
et patrimoniales des peuples,
- le droit de chacun à l'alimentation, la
santé, l'éducation, la culture, et
l'information,
- le droit politique des peuples à une
participation démocratique à la gestion
mondiale à tous les niveaux, par la prise de
décisions économiques,
financières et politiques.
Sans possibilité de recours individuel ou
collectif à une instance supranationale, les
droits fondamentaux de l'homme ne pourront pas être
assurés.
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