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2ème Séminaire d'Etudes Mondialistes
à ACCRA (Ghana)
 7, 8 et 9 novembre 2008

La Démocratie Mondiale ;
Le rôle des Etats d'Afrique et de la société civile dans la Démocratie Mondiale
comme condition nécessaire à l'application des droits de l'homme.

Ce séminaire , organisé par l'ASCOP sous l'auspice du World Resource Consult Ltd a vu la participation de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Bénin et de la France.

Il a débuté le vendredi 07 novembre 2008 à 16 h avec la présentation du RECIM, de l'ASCOP par Mr Daniel DURAND, Président du RECIM.

La journée du 08 novembre a portée essentiellement sur la présentation de la Charte des Nations Unies (Article 1 et 2) et la Déclaration Universelle des droits de l'Homme (Article 21. 3 et Art.28). Cette présentation a permis de faire ressortir les insuffisances de ces dispositions qui ne peuvent pas garantir le respect des droits de l'Homme et instaurer une vie acceptable aux générations futures d'où la nécessité d'établir une démocratie mondiale à travers un Gouvernement Mondial.

Ce Gouvernement Mondial, émanant des Peuples sera au-dessus des Etats et capable de faire respecter les Droits de l'Homme.

L'intervention du Secrétaire General Karl Kpodo a porté essentiellement sur la situation de la démocratie en Afrique et plus précisément au Ghana. Il ressort de l'intervention du Président du World Resource Consult Ltd qu'aucun pays africain n'applique les principes démocratiques, raison pour laquelle il propose la création d'un Conseil pour la Démocratie en Afrique. La composition, le rôle et les actions de ce Conseil seront précisés plus tard à la suite des concertations des différents réseaux du RECIM et de l'ASCOP.

Le débat a été enrichi grâce à l'intervention de tous les participants.

La troisième journée a permis aux participants de se pencher sur les recommandations du séminaire.

Ainsi, les recommandations suivantes ont été adoptées et feront l'objet d'une large diffusion auprès de tous les réseaux :

L'ASCOP pour faire passer le message de la démocratie Mondiale doit :

  • s'appuyer sur les Organisations membres pour assurer le relais de l'information auprès des Organisations de la Société de Civile de chaque pays ;
  • doter les Organisations membres de moyens techniques, logistiques et financiers pour leur permettre d'être des Organisations fortes ;
  • Les Organisations cooptées auront pour rôle de :
  • développer des réseaux dans chaque pays en vue d'exercer des pressions sur les pouvoirs publique pour l'application des principes démocratiques
  • Inscrire dans leur programme d'action des activités relatives à la Démocratie Mondiales (Sensibiliser les populations sur les droits de l'hommes, la démocratie mondiale,…)
  • Un appui moral sera demandé au Congrès des Peuples pour la mise en œuvre du Conseil pour la Démocratie en Afrique.
  • Le Congrès des Peuples doit également poursuivre l'inventaire des constitutions en accord avec un niveau de Démocratie Mondiale.

La troisième journée a pris fin avec la présentation de la Solidarité Mondiale contre la Faim par Mr Daniel DURAND, Président du RECIM et Trésorier de SMF.


La Démocratie Mondiale ;
Le rôle des Etats d'Afrique et de la société civile dans la Démocratie Mondiale
comme condition nécessaire à l'application des droits de l'homme.

Ethymologiquement, Démocratie veut dire " Pouvoir du Peuple ", et Republique " Chose de Tous"

Le principe fondamental de la Démocratie est la souveraineté du peuple. La démocratie est donc un régime politique dans lequel le peuple exerce sa souveraineté, notamment son pouvoir de choisir ses représentants.

Elle est indissociable de l'idée de liberté et sa définition " gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple " ne prend son plein sens qu'en considération de ce qu'elle exclut, c'est-à-dire le pouvoir d'une autorité qui ne procéderait pas du peuple.

Quel rôle doivent jouer les états d'Afrique et de la Société civile dans la démocratie mondiale en vue d'appliquer les droits de l'Homme ?

En démocratie, les citoyens sont associés à l'exercice des fonctions gouvernementales. Ainsi, les états d'Afrique doivent respecter les exigences fondamentales et principes de la démocratie Dans cette perspective, le principe de la séparation des pouvoirs (Exécutif, législatif, judiciaire) doit être garantie ; ce qui ne doit pas constituer un leurre dans les états d'Afrique.

Ensuite, l'indépendance qui est dans la justice une substance qui mérite d'être respectée et garantie. De ce fait, l'on doit abandonner les pratiques injustes tels que les procès, les condamnations arbitraires à caractère politique, car la loi est une règle votée par le pouvoir législatif et valable pour tous les citoyens d'un pays à l'autre. L'obéissance donc à la loi devient une propriété de la démocratie. A cela, il faut ajouter que les constitutions, âme de tout peuple, ne devaient non plus être dénuées de leur caractère interpersonnel ; elle ne devraient non plus être taillées sur mesure, car en Afrique, elles sont souvent révisées à souhait par une Assemblée Nationale elle-même mono coller pour y extraire des dispositions gênantes pour la survie des autorités au pouvoir et c'est pourquoi " le Pr. OURAGA Obou, Homme de droit les a baptisées Dispositions Ridhibiques " pour écarter des adversaires gênant materielisant ainsi le refus de compétition et donc le refus de la Démocratie.

Les Etats d'Afrique pourraient penser à résoudre leurs problèmes par le Dialogue en lieu et place des armes ou fusils. Ainsi, la Démocratie doit constituer une régime où le pluralisme est admis (Pluralisme Religieux, d'Opinions) voire le Multipartisme (1990 en Côte d'Ivoire).

De plus, les partis doivent apprendre à cultiver la Politique car la politique a elle-même une culture. On ne naît pas politicien, on le devient. Lorsqu'on cultive la Politique, on ne considère pas son adversaire comme un irréductible ennemi à abattre.

Tout comme les Etats, la Société Civile doit sensibiliser le peuple sur les principes démocratiques, sur l'importance du dialogue. Elle doit également constituer une force de pression sur l'Etat et non être à la solde de l'Etat. La société civile Africaine doit se doter de moyens en vue d'accomplir son rôle en toute légalité.

En effet, la Démocratie, c'est pouvoir aussi aller au pouvoir sans avoir besoin de tuer et quitter le pouvoir sans être tué et sans avoir besoin de tuer, c'est la possibilité de l'alternance.

L'alternance ne doit pas être empêchée en Afrique et dans le monde démocratique.

Le pouvoir ne doit pas l'objet de confiscation des autorités (sergent, généraux, caporaux, partis politiques…) mais une récompense du peuple, un don du peuple après des élections libres et transparentes.

La démocratisation consiste en la coexistence à l'intérieur des Institutions de la Republique, des Administrations Publiques et des Sociétés d'Etat de toutes les sensibilités politiques et civiles.

Les autorités au pouvoir doivent adopter des systèmes démocratiques, instaurer la démocratisation des Institutions Républicaines et non un vernis de démocratie De ce fait, tout chef d'Etat africain doit accepter d'organiser des élections démocratiques ; comprendre les revendications des peuples.

Le civisme, le patriotisme doivent être enseigné dans les écoles, dans les lieux de culte, dans les agoras, ……

L'armée doit être loyale et sécuriser les populations et non faire des coups d'Etat anarchiques qui perturbent les économies africaines et surtout la démocratie

La situation de la Démocratie en Afrique suscite des inquiétudes et constitue une préoccupation majeure.

Sans nier le facteur ethnique, les violences post-électorales naissent souvent sur le terreau de la misère qui frappe des millions de jeunes africains. L'échec scolaire, le manque de qualification et surtout la difficulté à s'insérer professionnellement créent des frustrations, voire des ressentiments qui s'expriment violemment en periodes electorales.

En dépit des dispositions constitutionnelles, il faut reconnaître que la plupart des partis politiques qui ont poussé comme des champignons à l'avènement du multipartisme reposent plus ou moins sur des bases ethniques, régionales ou religieuses. Sans programme politique crédibles, dépourvus de moyens leur permettant de conquérir loyalement le pouvoir et de le conserver durablement, de nombreux leaders politiques basculent dans les travers des discours xénophobe pour justifier leur propre échec foulant aux pieds les principes démocratiques.

Au total, les Etats africains et la Société civile ont un grand rôle à jouer dans l'avènement de la Démocratie Mondiale et particulièrement en Afrique où la Démocratie semble prendre un coup.

Les chefs d'Etat Africains et la Société Civile doivent instaurer un climat de paix durable où les principes démocratiques seront respectés, gage de l'application des droits de l'homme.

Pour garantir la démocratie en Afrique, il faut que des conditions juridiques ou légales, politiques, économiques, financières et sociales soient remplies.


organisateur : World Resource Consult Ltd, P.O. Box 6289, Accra-North.

WORLD RESOURCE CONSULT Ltd. près de REGENTS UNIVERSITY COLLEGE a Lartebiokorshie,Accra.
Lieu exacte est JONKOBRI Road, H/N B1597/3,Lartebiokorshie.
Tel : 00233 0277 7769 25

lieu : école : "Salvation Army Sempe 12 Building" qui se trouve entre Kaneshie et Mamprobi

thème : La démocratie mondiale. Le rôle des États d'Afrique et de la société civile dans la construction de la démocratie mondiale, comme condition nécessaire à l'application des Droits de l'Homme.

Intervenants : Karl Kpodo, Daniel Durand

Rapporteur : Abissi Raymond KOUAME, Président Fondateur ONG LVS, Correspondant RECIM Abidjan- Côte d'Ivoire

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