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Organisation des Femmes Actives de Côte d'Ivoire

OFACI

domaine

Droits humains - citoyenneté

Identité

ONG reconnue officiellement par l' État de Côte d' Ivoire sous le numéro : 845/MEMAT/DGAP/DAG/SDVAC

Mission

Notre mission est de lutter chaque jour davantage pour la promotion et la protection des droits de la personne particulièrement ceux de la femme. Cela pour son épanouissement politique, économique et sociale.

objectifs

  • Lutter pour la promotion et la protection des droits de la personne et particulièrement ceux de la femme.
  • Lutter pour l' émancipation politique, économique et sociale de la jeune femme.
  • Permettre la diffusion d' une culture de paix et de partage des valeurs républicaines.
  • Concevoir et mettre en oeuvre des projets de développement au bénéfice de la femme.
  • Lutter contre l' analphabétisme chez la petite fille.

activités

Séminaires - formation - animations

Déclarations : Appel au respect des droits des femmes - Journée des Droits de l'Enfant - Journée Internationale pour la Paix, 2012 -

personnes impliquées

Mme Namizata SANGARE

adresse

Abidjan, Adjamé 80 logements (Face Fraternité-Matin)

TEL

Tel: 00 225 20 39 03 82/20 38 65 59/20 31 52 14
Cel: 00 225 07 01 87 08/03 59 16 56/05 05 35 37

Courriel

www

fondée en 1999

bulletin

mise à jour : 07/03/2013

Renseignements attendus

JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DE L'ENFANT LE 20 NOVEMBRE 2011

C'est en 1978 qu'une commission des Nations Unies s'est planchée sur la situation des droits de l'enfant. Mais c'est seulement 11 ans après que l'ONU a adopté un texte " la Convention internationale des droits de l'enfant " par lequel ses membres se sont engagés à respecter et à protéger tous les enfants du monde. Cette Convention internationale des droits de l'enfant donne le droit d'être un enfant dont on en prend soin, afin de devenir plus tard un adulte qui prendra soin de d'autres enfants.

Elle concerne tous les enfants de 0 à 18 ans. A ce jour, se sont 191 pays qui l'ont ratifiée, sauf les Etats-Unis et la Somalie. Ces Etats se sont donc engagés à assurer les droits fondamentaux des enfants chez eux. Ces droits sont les suivants :

Droits civils : le droit d'avoir un nom, une nationalité et d'accéder à la justice.
Droits politiques : le droit d'avoir des opinions et de les exprimer, la protection contre les mauvais traitements.
Droits économiques : Le droit à un niveau de vie suffisant (une maison, des vêtements, de la nourriture) et la protection contre le travail forcé.
Droits sociaux : le droit d'être nourri et soigné par des médecins, la protection en cas de guerre (pas le droit d'être soldat avant 15 ans).
Droits culturels : le droit d'être éduqué (l'enseignement primaire doit être obligatoire et gratuit pour tous) et le droit d'avoir des loisirs.

En cette journée commémorative de la journée internationale des droits de l'enfant, le cadre est tout trouvé pour réfléchir sur la situation des enfants dans le monde.

Eu égard aux nombreux conflits qui émaillent le monde avec son corollaire d'enrôlement d'enfants soldats, décès d'enfants et de parents d'enfants. La liste de ces maux n'est pas exhaustive. Autant d'éléments qui interpellent à plus d'un titre la communauté internationale et nationale. En ce jour mémorable, où le monde entier célèbre cette importante journée, les organisations de protection et de défense des droits de l'enfant interpellent tous les acteurs au respect et à la protection des enfants car comme le disait. Kofi Annan, secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies " Rien n'est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité ".

Le temps est arrivé pour que notre monde garantisse un monde de droit où tous les enfants sont protégés quelques soient leur nationalité, leur classe sociale, leur culture.

Au moment où, notre pays la Côte d'Ivoire sort d'une crise sans précédent, dans laquelle, plusieurs enfants ont perdu la vie, il y a donc lieu de porter un regard critique sur la situation des droits de l'enfant dans notre nation. Toutefois, il est judicieux de saluer et féliciter les actions conjuguées du gouvernement et de la société civile en faveur des enfants.

  • Au gouvernement de Côte d'Ivoire pour la ratification des deux protocoles additionnels à la convention relative aux droits de l'enfant, le protocole facultatif, concernant la vente d'enfant, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants; et le protocole facultatif à l'implication des enfants dans les conflits armés, les 4 et 19 Août 2011.
  • Aux organisations de défense et de protection des droits des enfants pour leurs efforts de plaidoyer et de lobbying sans lesquels ces protocoles n'auraient pu être signés

Cependant, beaucoup reste à faire dans le domaine de la protection des enfants. Ainsi donc, nous recommandons ce qui suit :

Au gouvernement

  • Que des centres d'écoute et d'assistance soient crées pour la prise en charge psychologique des orphelins de guerre ;
  • Que l'éducation primaire soit gratuite pour tous les enfants orphelins de guerre ;
  • Que la Convention des Droits de l'Enfant et les deux protocoles additionnels soient ratifiés par l'Etat soient vulgarisés et harmonisés avec les textes nationaux;
  • Qu'une ordonnance portant création d'un code de la famille et de l'enfant soit prise par le gouvernement;
  • Que des manuels de formation soient édités pour la formation des familles sur le droit des enfants;

A la société civile

  • Que des campagnes d'information et de sensibilisation soient organisées pour la vulgarisation des droits de l'enfant;
  • Que les organisations internationales et nationales organisent des plaidoyers pour l'amélioration de la situation des enfants en Côte d'Ivoire.


Les femmes Ivoiriennes appellent au respect de leurs droits

Abidjan le 19 septembre 2011

Les femmes réunies au séminaire de l'OFACI - L’Organisation des Femmes Actives de Côte-d’Ivoire (OFACI) a réuni à Abidjan pour son premier séminaire national post-crise 160 femmes leaders venues de 80 localités du pays.

Pendant 3 jours, les droits et devoirs de la citoyenne,  les mécanismes de saisine des comités des droits de l’homme, instruments nationaux de protection des droits de la femme ont été entre autres sujets sur lesquels les femmes ont été formées.

Ce premier séminaire national post-crise entre dans le cadre du projet de l’OFACI intitulé « Projet de formation des leaders féminins sur les mécanismes internationaux et nationaux pour une protection effective des droits de la femme en Côte d’Ivoire  ».

Sur les raisons de l’organisation de ce séminaire de formation, voici les explications de Mme Namizata Sangaré, Présidente de l’OFACI.

« Nous pensons que nous avons suffisamment fait la promotion des droits de la femme, nous leur avons expliqué qu’elles ont des droits économiques, qu’elles ont des droits sociaux, qu’elles ont des droits politiques…il est question aujourd’hui de passer à une autre étape qui est de leur expliquer qu’il y a des mécanismes qui existent et qui protègent les droits de la femme ».

Après ce séminaire, un plaidoyer auprès des décideurs a été produit car parmi les instruments de protection des droits de la femme, certains sont soit en souffrance ou n’ont pas encore été ratifié par la Côte d’Ivoire.

Les femmes rassemblées lors de ce séminaire souhaitent que le Chef de l’Etat prenne une ordonnance relative à la déclaration solennelle de son prédécesseur qui s’est engagé à faire la promotion d’au moins 30% des femmes aux postes électifs aussi bien dans le privé que dans le public.

Elles demandent également :

  • la limitation du concubinage à 5 ans,
  • le reversement de la pension de la veuve au mari,
  • la création d’une radio pour les femmes,
  • la gratuité des frais d’accouchement et de césarienne,
  • l’harmonisation entre les conventions internationales et les textes de lois ivoiriens,
  • la ratification du protocole de Maputo, le prolongement du congé maternité de 3 à 6 mois…

Le Canada accompagne depuis plusieurs années l’OFACI dans ces activités. Mr Firmin Baoua, représentant l’Ambassade du Canada a souligné que les femmes Ivoiriennes doivent se battre pour sortir du spectre des difficultés quotidiennes et prendre part à la vie politique et socio-économique du pays.


articles par ordre chronologique

Journée internationale de la paix - 2012

Le 21 Septembre de chaque année marque les activités commémoratives de la journée internationale de la paix dans le monde. C’est le jour indiqué pour tous les acteurs œuvrant dans ce domaine et pour tous les citoyens du monde de s’interroger sur les avancées, les acquis et les attentes des populations en matière de paix dans le monde.Pour la Côte d’Ivoire, un pays sortant d’une longue période de crise, c’est l’occasion de commémorer une paix longtemps désirée et acquise de haute lutte. Malheureusement, les récentes attaques, et la marginalisation d’une partie de la population fragilise une paix déjà bien précaire. C’est le lieu ici de s’interroger sur la durabilité d’une telle paix si toute une frange de la population est mise sur le côté dans le processus qui doit aboutir à la consolider.En effet, encore aujourd’hui, même au niveau de notre aspiration commune à savoir la paix, la femme est laissé pourrait on dire sur le" banc de touche".

Aucune femme n’apparait quand il s’agit de négocier des accords de paix, de faire la médiation entre des belligérants, d’occuper de hautes fonctions dans les domaines de la paix, de la sécurité et de la défense.

Malgré les nombreuses initiatives menées par des femmes pour prévenir ou faire cesser un conflit, ou pour se remettre de la guerre, celles-ci ont rarement accès aux structures du pouvoir politique et sont écartées des négociations officielles de paix, en dépit de la résolution du Conseil de sécurité 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité adoptée en 2000.

Or les femmes ont toujours été victimes de la guerre, dans les conflits, elles ont été systématiquement la cible de violences sexuelles et autres atrocités. Là où ces méfaits ont été perpétrés, les auteurs la plupart du temps sont restés impunis. En dépit de cet état de fait, pour ne pas laisser la situation se détériorer, ce sont encore elles qui relèvent les défis en pourvoyant la population en vivre dans les moments les plus critiques.Ainsi dans notre pays, les femmes se sont battues en tant de crise au péril de leur vie pour assurer la survie des populations, c’est autant de raisons qui peuvent justifier que les femmes revendiquent plus de responsabilité dans le processus de reconstruction et de réconciliation.

C’est fort de ce constat que l’Organisation des Femmes Actives de Côte d’Ivoire (OFACI) affirme que :

  • Aucune paix ne sera effective sans une lutte sans merci contre les violences faites aux femmes ;
  • Aucune paix ne sera effective sans la participation effective des femmes à l’action politique ;
  • Aucune paix ne sera effective sans l’intégration de la femme dans le processus de réconciliation nationale;
  • Aucune paix ne sera effective sans une réelle autonomisation financière de la femme;
  • Aucune paix ne sera effective sans le respect des droits de la femme.

L’OFACI exhorte donc les décideurs à intégrer de façon effective la dimension genre dans tous les processus de décisions, en particulier en ce qui concerne la médiation pour la prévention et la résolution des conflits et le processus de réconciliation nationale, car c’est au prix de la prise en compte effective de la femme à tous les échelons, politique, économique et social qu’une paix durable peut être assurée dans notre pays.

L’OFACI incite les décideurs, les médias et la société civile à promouvoir les actions féminines en faveur de la paix, car les femmes jouent un rôle essentiel en matière de promotion de la paix au niveau des communautés, au-delà des divisions et des frontières traditionnelles.

L’OFACI exhorte également les femmes elles mêmes à œuvrer pour la paix, en sortant de la passivité, avec force, courage et détermination par des actions marquantes d’envergure chaque fois que la paix se trouve menacée.

En sommes, pour l’OFACI, la justice, la dignité humaine et la paix sont des valeurs qui ne peuvent être promues qu’à travers l’engagement et le leadership des femmes, car se sont les femmes qui peuvent montrer le chemin qui mène à la paix, puisqu’elles connaissent le prix de la guerre.

Fait à Abidjan le 21 septembre 2012

Namizata Sangaré

Présidente nationale

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