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Réunion de quelques Délégués
à Nancy (France) du 29 au 31 août 2014

Rapport

  1. sur l'état du Congrès des Peuples, 50 ans après sa création (publié dans le bulletin "Citoyens du Monde" n° 18, 19 et 20)
  2. et sur les perspectives pour son devenir (voir ci-après)

Les délégués européens au Congrès des Peuples étaient invités à se réunir à Nancy (France) du 29 au 31 août 2014. La plus grande partie de leurs travaux fut consacrée à la rédaction de ce rapport.

Perspectives pour le devenir du Congrès des Peuples

Soit nous transformons notre petite boutique en supermarché, soit nous la fermons.

(Nous plaçons en exergue de cette 2ème partie du rapport
cette déclaration d'Ursula Grattapaglia, Déléguée brésilienne,
faite en novembre 2010 pour la session de Zagora)

"Mondialisation" ... Il y a 50 ans, ce mot n'existait que dans les cercles mondialistes et avait une signification très précise nullement liée à l'économie et à la finance. La mondialisation d'une commune définissait le rapport de ce territoire administratif au reste du monde, à l'humanité. Mondialiser était un acte militant, pacifiste, en lien avec la communauté mondiale. "Mondialisation" n'avait à l'époque qu'un seul sens : celui-là.

50 ans plus tard, ce mot est compris dans un sens très différent, se cristallisant sur des mécanismes économiques et financiers à l'échelle mondiale, sans relation à l'humanité en tant que telle.

Quelles perspectives, dans ce nouveau contexte pour le Congrès des Peuples ?

Le moment est sûrement venu de s'adapter à la nouvelle situation. Le constat est fait aussi bien au Registre des Citoyens du Monde qu'au Centre français des Citoyens du Monde : de moins en moins de personnes demandent une carte de citoyen du monde. Pourquoi ? Parce que de plus en plus de gens se qualifient eux-mêmes de "citoyen du monde" mais dans un sens qui n'est pas celui des mondialistes. Ils n'éprouvent donc pas le besoin de prendre une carte cars ils ne perçoivent pas la dimension politique de l'expression "citoyen du monde", laquelle sollicite un engagement. Comme le font remarquer plusieurs délégués, l'expression "citoyen du monde" a, depuis une bonne dizaine d'années, été complètement galvaudée.

LES DÉLÉGUÉS

Dans ce contexte, le principe de l'élection au Congrès des Peuples tel qu'il a prévalu jusqu'à aujourd'hui peut-il être maintenu ? Nous pensons que non.

Pour organiser des élections, il faut des candidats en grand nombre et des électeurs bien plus nombreux encore. Or il n'y a, actuellement, plus suffisamment ni des uns ni des autres. Quel crédit aurait en effet l'élection de 15 délégués par seulement quelques centaines de citoyens du monde ? Aussi proposons-nous une nouvelle procédure pour faire entrer de nouveaux délégués dans le Congrès des Peuples. Cette procédure s'inspire largement de celle initiée à Zagora par Francisco Plancarte, vice-président du Congrès des Peuples, qui l'avait ensuite précisée lors de la session suivante, à Bergerac en 2012.

Le principe est celui-ci : au lieu d'être élu, un nouveau délégué (citoyen du monde lui-même depuis 5 ans au minimum) doit avoir été soutenu, sur une base résolument mondialiste, par 1000 (mille) citoyens de son pays, d'un autre pays ou de plusieurs pays. Les soutiens doivent être rédigés sur des documents papier et les demandes de validation doivent être transmises par la voie postale au Congrès des Peuples par le candidat.

Le nombre de délégués peu, avec ce mode d'investiture, croître de manière significative. Le règlement en vigueur ne prévoit pas de limitation du nombre de délégués. Faut-il dès lors limiter leur nombre, et si oui à combien ?

LA COMMUNICATION

Plusieurs projets sont actuellement en préparation et seront communiqués aux délégués, pour approbation, en fonction de leur avancement.

Deux d'entre eux (des publications) sont déjà bien avancés et leur seront donc bientôt soumis.

Quant aux Déclarations du Congrès des Peuples, elles ne peuvent plus aujourd'hui avoir le même impact qu'elles auraient pu avoir utrefois. Toute autre proposition d'intervention publique sera donc la bienvenue.

FINANCEMENT

Jusqu'à présent, les frais engagés pour la participation des délégués aux différentes réunions et/ou sessions ont été pris en charge par les délégués eux-mêmes et par le Centre français des Citoyens du Monde. Cette formule a montgré ses limites. Elle explique le nombre toujours réduit de délégués participant à ces rencontres. Il convient de trouver d'autres sources de financement. Cela doit faire l'objet de discussion entre délégués. Certains ont déjà fait des propositions qui seront présentées à tous lorsque leur faisaibilité aura été vérifiée.

ACTIONS

Plusieurs délégués expriment le souhait d' s'investir dans le "principe d'abandon partiel de souveraineté nationale" tel qu'il est déjà défini dans la Constitution française. Ils veulent, dans le prolongement des décisions prises à Zagora en 2010, poursuivre l'étude des différentes constitutions nationales dans leur rapport à ce principe. D'autres délégués européens vont travailler sur les archives du Congrès des Peuples afin de publier un livre sur le caractère unique et historique de cette institution alternative qu'est "notre" Congrès des Peuples.

Liliane Metz-Krencker

Commentaires de Daniel : il faut reconnaître aux délégués présents à Nancy la valeur de leur engagement personnel. Mais ce qui ressort de ce rapport fait frémir et le jeu de massacre continue. Après avoir tenté de réduire le Congrès des Peuples à un terrain de bataille où les coups de force font la loi au nom de la souveraineté absolue (Bergerac), voici qu'on propose de s'éloigner du schéma démocratique défini par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (préambule alinéa 3 et 8, puis articles 21-3 et 28) pour en faire un jouet à la merci des groupes d'influence.

Concernant le financement des activités du Congrès des Peuples depuis 2002,

  • Le Registre des Citoyens du Monde a financé les réunions de Dijon (2003), les sessions et réunions de Paris (2003, 2004, 2005, 2006), la session de Liège (2007)
  • La session de Brasilia (2009) a été financée par : Union Planétaire (Brésil), et Registre des Citoyens du Monde
  • La session de Zagora (2010) a connu des contributions actives (négociation de prix) par ARSO (France) AMESCIMOD (Maroc) et un financement du Registre des Citoyens du Monde

La question du financement du Congrès des Peuples a été clairement abordée lors de la session de Brasilia. La stratégie adoptée a été retardée pour des raisons administratives françaises (maintenant résolues) et en raison de l'opposition de Liliane. Cette stratégie est actuellement en cours de développement.

La validité d'une session est acquise par la pleine participation de l'Assemblée et des Délégués élus

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