En 1955, 107 députés et lords
britanniques du groupe parlementaire mondialiste sous
l'impulsion d'Henry USBORNE et de Patrick ARMSTRONG,
proposent le projet NEPTUNO qui suggère de placer
les mers et les océans situés hors des eaux
territoriales sous la juridiction de l'ONU. Ce projet est
présenté en 1956 au Foreign Office et au
Président du Conseil des Ministres français
de l'époque, Edgar Faure.
Cette suggestion n'est, bien sûr, pas retenue,
au nom, sans doute, du " réalisme " qui
caractérise les dirigeants politiques !
Depuis cette date, les " marées noires " se
multiplient, s'aggravent ; la pollution des mers et des
océans augments dangereusement ; les armateurs des
pavillons de complaisance, négriers du monde
moderne, continuent leurs ravages ; les frontières
des Etats- Nations augmentent en raison de la
décision unilatérale de chaque Etat
d'étendre à 200 miles la limite de ses eaux
territoriales ; les Etats- Nations, pro protéger
ces nouvelles frontières, accroissent leurs
flottes de guerre ; le tonnage des poissons
péchés diminue, face à une
population qui croît !
Aujourd'hui, c'est la Bretagne, le Mexique ou la
Mauritanie, demain ce sera la Grande Bretagne, les
Pays-Bas ou l'Italie.
La solution au problème de la gestion des
océans peut-elle être trouvée au
niveau des Etats- Nations ? N'est-il pas temps d'un
revenir aux suggestions du groupe parlementaire
mondialiste britannique : une loi mondiale pour un
problème mondial :
Un Etat nation seul n'a évidemment pas le
pouvoir de résoudre le problème des
marées noires.
En 1973, les délégués élus
au Congrès des Peuples, parmi lesquels
Josué de CASTRO, déclaraient que
l'Océan Mondial, bien commun de l'Humanité,
devrait être mis à l'abri de la
rapacité sans frein des Etats- Nations, et
demandaient la mise en place d'une INSTITUTION
MONDIALE spécialisée, à pouvoirs
limités mais réels, capable d'imposer aux
Etats- Nations les règles indispensables pour la
survie de l'Océan Mondial et pour son exploitation
en faveur de l'humanité entière.
Cette requête s'avère chaque jour plus
pressante, mais combien de catastrophes maritimes
faudra-t-il pour que les dirigeants nationaux consentent
à déléguer une part du pouvoir
qu'ils détiennent à cette Institution
Mondiale ?
Aujourd'hui, c'est la souveraineté nationale
absolue qui, seule, sort gagnante de cette épreuve
et les victimes des marées noires sont les
victimes de l'égoïsme de chaque Etat-
nation.