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05 - Mai 1980

MARÉES NOIRES
 

En 1955, 107 députés et lords britanniques du groupe parlementaire mondialiste sous l'impulsion d'Henry USBORNE et de Patrick ARMSTRONG, proposent le projet NEPTUNO qui suggère de placer les mers et les océans situés hors des eaux territoriales sous la juridiction de l'ONU. Ce projet est présenté en 1956 au Foreign Office et au Président du Conseil des Ministres français de l'époque, Edgar Faure.

Cette suggestion n'est, bien sûr, pas retenue, au nom, sans doute, du " réalisme " qui caractérise les dirigeants politiques !

Depuis cette date, les " marées noires " se multiplient, s'aggravent ; la pollution des mers et des océans augments dangereusement ; les armateurs des pavillons de complaisance, négriers du monde moderne, continuent leurs ravages ; les frontières des Etats- Nations augmentent en raison de la décision unilatérale de chaque Etat d'étendre à 200 miles la limite de ses eaux territoriales ; les Etats- Nations, pro protéger ces nouvelles frontières, accroissent leurs flottes de guerre ; le tonnage des poissons péchés diminue, face à une population qui croît !

Aujourd'hui, c'est la Bretagne, le Mexique ou la Mauritanie, demain ce sera la Grande Bretagne, les Pays-Bas ou l'Italie.

La solution au problème de la gestion des océans peut-elle être trouvée au niveau des Etats- Nations ? N'est-il pas temps d'un revenir aux suggestions du groupe parlementaire mondialiste britannique : une loi mondiale pour un problème mondial :

Un Etat nation seul n'a évidemment pas le pouvoir de résoudre le problème des marées noires.

En 1973, les délégués élus au Congrès des Peuples, parmi lesquels Josué de CASTRO, déclaraient que l'Océan Mondial, bien commun de l'Humanité, devrait être mis à l'abri de la rapacité sans frein des Etats- Nations, et demandaient la mise en place d'une INSTITUTION MONDIALE spécialisée, à pouvoirs limités mais réels, capable d'imposer aux Etats- Nations les règles indispensables pour la survie de l'Océan Mondial et pour son exploitation en faveur de l'humanité entière.

Cette requête s'avère chaque jour plus pressante, mais combien de catastrophes maritimes faudra-t-il pour que les dirigeants nationaux consentent à déléguer une part du pouvoir qu'ils détiennent à cette Institution Mondiale ?

Aujourd'hui, c'est la souveraineté nationale absolue qui, seule, sort gagnante de cette épreuve et les victimes des marées noires sont les victimes de l'égoïsme de chaque Etat- nation.

 

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Journaliste mondialiste bénévole

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