Le Chancelier KOHL lançait récemment un
appel aux Allemands en faveur de la croissance de la
population. C'est couramment, en effet, que la plupart des
chefs d'Etat souhaitent l'augmentation du chiffre de leur
population, cependant que d'autres, plus rares,
préconisent une limitation de leur croissance
démographique (Chine, Inde).
Les délégués élus au
Congrès des Peuples diffusaient, en 1974 lors de la
Conférence de Bucarest sur la Population Mondiale, la
déclaration suivante, toujours valable ...
NOUS CONSTATONS
que, au moment où se tenait à Bucarest
la conférence des Nations Unies sur la population,
des centaines de milliers d'habitants de la
planète mouraient de faim.
NOUS CONSTATONS
que les représentants de la plupart des
gouvernements, oubliant que l'espèce humaine est
menacée par une croissance non
contrôlée, insistent sur la notion de
souveraineté nationale dans ce domaine.
NOUS CONSTATONS
que les États-Nations considèrent
l'augmentation de leur population comme une suprême
richesse qui confère puissance politique et
militaire.
NOUS CONSTATONS
qu'un État-Nation n'admet la
nécessité de pratiquer chez lui une
limitation des naissances que lorsque sa propre
prospérité lui semble menacée.
NOUS EN CONCLUONS
que la compétition entre États-Nations
n'aboutit qu'à accroître le nombre absolu
des déshérités sur la Terre.
NOUS DECLARONS,
en conséquence, que le problème ne
peut être résolu que par :
- la diminution du gaspillage des pays
riches
- l'augmentation du niveau de vie des pays
pauvres,
- une meilleure répartition des richesses
mondiales,
- et surtout que seule une Institution Mondiale,
juste et efficace, pourra équilibrer la
croissance démographique en proposant des
mesures qui seront au service de l'humanité
tout entière et non plus de quelques uns de ses
membres : gouvernements nationaux, chefs politiques ou
religieux, ou oligarchies économiques.
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