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10 PROPOSITIONS POUR LA PAIX
La proposition - le débat 1. - 2. - 3.

Proposition et débat initiés par Guy Crequie, citoyen du monde et écrivain.

Bonjour,

le texte ci-dessous est extrêmement important. Le XXIè siècle est celui du troisième millénaire, il doit anticiper l'héritage que nous laisserons à la nouvelle génération.

Ce siècle peut, doit, décider comme le propose l'UNESCO que la pauvreté est une atteinte insupportable aux droits de l'homme mais plus encore, il doit décider que l'humanité est un sujet politique et juridique( déterminant comme instance de vie) supérieur à la logique économique.

Vaincre la pauvreté est l'une des contributions d'humanité susceptible de favoriser la paix et l'harmonie. Puisse la communauté internationale le comprendre, dépasser les égoïsmes nationaux et agir ! A nous : citoyens des peuples à donner cette direction !

Ainsi, j'exprime ce jour, 10 propositions pour la paix à la communauté internationale.


1° Je suggère, que tous les prix Nobel de la paix encore en activité rédigent, publient, et adressent un appel commun à tous les Chefs d’Etat et de gouvernement.

Cet appel préciserait qu’une réduction significative des ventes d’armes, une relance du TNP ( traité de non-prolifération), l’interdiction de la militarisation de l’espace, permettraient au total d’économiser des sommes fabuleuses, lesquelles, seraient réorientées en faveur de : l’éducation des enfants, la lutte contre les virus et autres maladies, contre la pauvreté globalement, et pour la protection de la planète ( l’écologie durable.)

2° je propose, que tous les pays qui disposent de l’arme nucléaire s’engagent à ne pas utiliser ce moyen contre des pays qui ne disposent pas de ce type d’arme terrifiante. Ainsi, cela constituerait un moyen de freiner la course au nucléaire militaire.

3° Je suggère, que le conseil de sécurité de l’ONU, le G8, le Conseil de l’Europe, puis l’Assemblée générale de l’ONU proposent une réduction annuelle de 5% des dépenses militaires par an à compter de 2010. L’idée, serait celle qu’en 2030, les nécessités militaires se limitent au maintien de la souveraineté de chaque Etat.

4° Il faut améliorer la reconversion à la diversification de l’industrie civile car cette reconversion est créatrice d’emplois. Une production militaire peut-être rendue à l’utilisation civile à l’exemple de l’acier des missiles qu peut-être récupéré une fois ceux-ci désarmés. Les gros porteurs peuvent être transformés en canadair. La recherche stratégique maritime peut remplacer la recherche stratégique militaire, etc.

Monsieur Pierre VILLARD, co-Président du mouvement de la paix a proposé ce type de possibilités énumérées ci-dessus en point 3 lors d’une interview accordée à la journaliste Dorothée FOUCHAUX, le 28 juin pour le quotidien l’Humanité.

5° Je propose, avec ces économies, que l’aide au développement des pays les plus riches aux pays les plus pauvres passe à 0,50% de leur PNB (produit national brut) d’ici 2012 et à 1% d’ici 2020.

6° Je suggère, que les représentants des grandes religions universelles fassent une déclaration commune à la presse et à leurs fidèles, appelant au désarmement général et adressée solennellement aux Chefs d’Etats. Ils pourraient insister pour la libération de tous les otages ou autres détenus politiques détenus de par le monde dont des journalistes.

Pour sa part, le 21 septembre ( jour de la paix des Nations Unies), le congrès mondial des poètes réuni à Paris fera un appel à la paix.

7° Je propose, que les Etats, afin de démontrer leur volonté de paix changent l’appellation de leur Ministère nommé actuellement selon les pays : Ministère de la défense nationale, des armées, de la marine, de la sécurité collective…(il a même existé l’appellation de Ministère de la guerre) par celle de » Ministère de la paix » par cette appellation, les gouvernements démontreraient leur volonté d’agir pour la paix.

8° Je propose que les Nations Unies créent un centre préventif de la résolution des conflits par continent.

9° Je suggère, les Maires étant l’instance élue de proximité la plus proche des habitants qu’il puisse être organisé par l’Association mondiale des Maires pour la paix une manifestation des Maires du monde devant un lieu symbolique : ONU, UNESCO,….ou sur un territoire objet actuellement d’enjeux pour la paix pour la communauté internationale

10° Enfin, le Secrétaire général de l’ONU Monsieur Ban KI-MOON, pourrait convoquer une session extraordinaire des Nations Unies consacrée au désarmement général et à la relance du TNP ( traité de non-prolifération. )))

Copyright Guy CREQUIE
Poète et écrivain français
Blog : http://guycrequie.blogspot.com
Messager de la paix du Manifeste 2000 de l’UNESCO
Docteur Honoris Causa de l’Académie mondiale de la culture et des arts.


Ici se trouvent quelques échanges sur le sujet.
le débat proprement dit sera lancé en mars ou avril 2008

Le débat

1.

A quelques jours de la réunion plénière du Congrès des Peuples, et suite à notre entretien à Vénissieux le 11 octobre dernier, j’entreprends ici de faire écho aux propositions que vous avez émises pour sortir de la course aux armements. Je vous demande de considérer mes propos comme une contribution au débat sans aucune autre prétention.

Le point 1 : que les prix Nobel de la paix fassent un appel commun à tous les chefs d’État et de gouvernement. Je suis d’accord

Le point 2 est déjà inscrit dans le traité de non-prolifération des armes nucléaires. Voir http://www.un.org/french/events/npt2005/npttreaty.html à l’article 1er.

Article premier

Tout État doté d’armes nucléaires qui est Partie au Traité s’engage à ne transférer à qui que ce soit, ni directement ni indirectement, des armes nucléaires ou autres dispositifs nucléaires explosifs, ou le contrôle de telles armes ou de tels dispositifs explosifs;et à n’aider, n’encourager ni inciter d’aucune façon un État non doté d’armes nucléaires, quel qu’il soit, à fabriquer ou acquérir de quelque autre manière des armes nucléaires ou autres dispositifs nucléaires explosifs, ou le contrôle de telles armes ou de tels dispositifs explosifs.

Le point 3 : Ce point qui aborde la question épineuse de la souveraineté des États a fait bondir ma collègue, Dr Liliane Metz-Krencker, étant donné qu’au nom du principe du « savoir-vivre ensemble » les États doivent maintenant reconnaître qu’une partie des prérogatives anciennes doivent être transférées à des organismes à compétence supranationale, faute de quoi la fraternité ne sera pas possible. Je vous suggère une légère modification de texte pour dire qu’en 2030 « les nécessités militaires se limitent au maintien de la sécurité des populations. » Et je pense inutile de préciser de quelles populations il s’agit, car il faut en même temps imaginer des espaces suffisants pour que le droit d’ingérence à établir selon de règles de droit mondial puisse voir le jour.

Le point 4 ne soulève aucune observation de ma part.

Le point 5 appelle de ma part un souhait profond de changement. Je suis en effet favorable à une organisation mondiale de la solidarité fondée sur l’impôt à prélever là où il est évidemment possible d’en prélever et à distribuer non pas seulement aux États, mais également aux populations qui pourraient présenter leurs propres projets sans passer par les cadres étatiques. Il faut en effet éviter la tentation de la corruption ou du détournement des aides. Cette proposition est soutenue par le Congrès des Peuples qui a agréé dans ce sens l’association « Solidarité Mondiale contre la Faim » dont je suis l’un des fondateurs (en 1982). http://www.globidar.org

J’applaudis aux points 6 et 7.

Le point 8 m’étonne, car la quasi totalité des conflits (y compris le Darfour, la Côte d’Ivoire, les pays des Grands Lacs ou la Tchétchénie) se situent dans un contexte mondial et ne peuvent trouver de solution durable qu’au niveau mondial. Je dis donc oui à la prévention au niveau continental, mais à condition que les organismes continentaux travaillent en relations étroites et efficaces.

Le point 9 ne soulève pas mon enthousiasme, car dans ces milieux on aboutit très vite à des manifestations-petits-fours. Je crois beaucoup plus à la force de la déclaration de mondialisation des communes que les Citoyens du Monde proposent depuis 1949 et que 965 communes ont déjà adoptée aux termes de débats citoyens marqués par l’audace et le courage politiques.

http://www.recim.org/dem/mondialisations.htm

J’attire votre attention sur le terme « communauté internationale » souvent compris comme l’équivalent de l’ONU ou des grandes puissances. Il me semble que votre texte vise davantage la communauté « mondiale » qui est faite d’hommes et de femmes du monde entier en quête de paix. « International » relève de la culture de guerre, car ce terme fait référence à des relations inter-étatiques non régulées par un droit coercitif.

Le point 10 révèle une erreur de procédure, car si c’est bien le Secrétaire Général qui convoque l’Assemblée Générale (ou une session spéciale), l’initiative en revient au Conseil de Sécurité (voir la Charte des Nations Unies l’article 20 du chapitre IV.). http://www.un.org/french/aboutun/charte/chap4.htm

Concrètement, il faut que le Conseil de Sécurité soit saisi de la demande par un État membre. En conséquence, c’est un État membre qu’il faut convaincre de la nécessité de faire convoquer une session spéciale sur le désarmement.

Daniel Durand

- le point 2 : je prends note,

- le point 3, la date de 2030 qui paraît éloignée l'est par réalisme on ne modifiera pas le système sans une intense mobilisation. Concernant les prérogatives transmises à la supranationalité, je ne suis pas contre, je l'ai même exprimé dans mon ouvrage "le défi humaniste d'un citoyen ordinaire " édité en 2005. Mais, cela demande bien des explications, garanties juridiques, afin de démontrer le respect des divers peuples. Dans l'état actuel, je suis Ok avec votre modification qui reste générale .

- le point 5, Oui mais : l'ONU existe malgré ses carences et imperfections. Je m'interroge: plutôt que de créer autre chose, et quand? Comment ? Le rôle de l'ONU ne peut-il pas être modifié et ne plus être exclusivement celui des Etats Nation ? la charte des Nations Unies débute bien par ces mots: Nous les peuples.......

- le point 8, C'est la proximité originale qui est intéressante,cela ne signifie pas un cavalier seul autonome mais : une interrelation avec les autres continents.Lla proximité peut parfois permettre d'éteindre l'incendie avant l'intervention lourde, tardive, de l'Iinstitution de régulation mondiale. Mais ces centres devraient avoir une règle de cohérence permettant la coordination de l'instance supra.

- le point 9, je suis d'accord pour utiliser l'expression "communauté mondiale" Ok également, pour signaler la déclaration de mondialisation des communes y compris en citant le nombre de communes. Pour autant, faut-il renoncer à l'idée d'une manifestation des Maires pour la paix ?

lors de la rencontre à Lyon entre les Maires israéliens et palestiniens, mon idée avait été adoptée par ceux-ci, mais c'est l'association des Maires, départements, régions, dont le rôle justement pouvait-être de l'organiser qui a coincé pour des intérêts supérieurs = ceux des Etats et des institutions internationales ? Les maires sont les élus suite à une consultation électorale la plus proche de la population.

- le point 10, = Ok pour votre argumentation qui respecte la réalité de la procédure du fonctionnement.

J'attends donc la version que j'espère définitive pour accord. Cordialement.

Guy CREQUIE
¨Poète et écrivain français

 

2.

Cher Monsieur,

Ambassadeur de paix moi-même, mais aussi poète et juriste, et tout autant animateur de l’APRED (association pour la non-militarisation) et donc chercheur spécialisé sur les pays sans armée, j’ai lu avec intérêt vos dix propositions.

Permettriez-vous que je les commente ? Si oui, lisez ci-dessous entre chacune d’elles.

1.

  • Personnellement, je pense que tant qu’il y aura des armes et des armées, il y aura des courses aux armements. Un moyen de dépasser cela sans faire trop de conflits serait d’adopter un droit de l’homme à la paix, qui imposerait aux États le respect de la paix (et donc de la qualité de vie) de chacune et de chacun sur son territoire comme sur toute la planète. L’application de ce droit rendrait progressivement les armées caduques et les gouvernements seraient tenus de pense leur sécurité, et celles de leurs populations, autrement.
  • Une autre approche serait de dire « abolissons la guerre » ! Mais les tentatives, par exemple juridiques (la SDN, l’ONU) faites jusqu’ici ont donné peu de résultats. Seul un mouvement populaire, une culture de la paix en sera, à mon sens, capable.

2.

  • C’est un peu en raison de ce paragraphe que je me suis dit que ces commentaires pouvaient vous être utile. En effet, c’est déjà, un peu, ce que prévoit le TNP, quand il dit que tous les États doivent œuvrer au désarmement. On connaît la suite.
  • Par ailleurs, il y a un jugement de la cour internationale de justice qui dit que l’usage d’armes atomique est probablement illégal et constituerait un crime de guerre. (Détails sur demande).

3.

  • Bonne idée ! Bon début ! Qui pourrait la promouvoir de tels cénacles ? Et avec quelles chances de réussites ? 2006, avec 1100 milliards détient le record mondial et de tous les temps des plus fortes dépenses militaires.

4.

  • Voir les travaux du BICC (www.bicc.org)

5.

  • L’objectif de l’ONU (pacte du millenium sauf erreur) est déjà il me semble 0.7%. Mais là n’est pas le problème, à mon sens, car tant qu’il s’agira d’une approche « macro-humaine » (gestion de groupes de personnes, ou budget globaux), il y aura des individus laissés pour compte. Lorsque que toutes et tous nous prendrons toutes et tous soin de toutes et tous, peut-être y arriverons-nous. Mais tant que nous ne serons que des nombres dans un budget, nous ne serons pas vraiment l’humanité et chacune, chacun de ses membres

6.

  • Idem, point 4°

7.

  • Il existe une ONG qui ne se consacre qu’à cela ! http://www.mfp-dop.org/

8.

  • Cela, c’est certainement la meilleure idée du lot. Je passe sur les problèmes de mise en œuvre (de l’idée, pas des centres), sur la création de la nouvelle « commission paix » créée récemment aux Nations Unies (dont le nom exact m’échappe et que je ne cherche pas ici) et son rôle éventuel pour cette proposition, pour redire le bien que j’avais pensé en son temps de la CSCE (devenue OSCE). Sans avoir été parfait, son travail à la fin de la guerre froide a quand même permis de prévenir un certain nombre de conflits en Europe de l’Est, dont plusieurs auraient pu être majeurs. Elle a aussi instauré une culture du dialogue qui n’est pas négligeable.
  • Autre avantage de cette proposition, elle diluerait un peu le super pouvoir du Conseil de Sécurité.
  • Notez l’exemple de l’Union Africaine, qui joue son rôle, ce rôle, tant que faire se peux, pour les questions africaines.

9.

  • De telles conférences n’ont-elles pas déjà lieu ? Par ailleurs, nous savons vous et moi, qu’il y a une division en deux organisations au sein des maires pour la paix.
  • Par ailleurs, et dans le même ordre d’idée, vos références du point 4° risquent fort de paraître tendancieuses, voire de vous discréditer.

10.

  • L’idée n’est pas nouvelle. En fait, une telle conférence eut lieu il y a longtemps, qui déboucha sur la création de la conférence du désarmement, qui siège régulièrement à Genève, mais sans grands résultats, il est vrai.
  • Pour le détail et un regard critique sur ses travaux : http://www.reachingcriticalwill.org/

Christophe Barbey
Droit et sciences de la paix
L'Etoile Enchantée
1659 Flendruz
026 925 80 66
079 524 35 74
www.christophebarbey.ch
www.demilitarisation.org
www.infodroit.ch
Il y a celles ou ceux qui voient le monde et ses difficultés et qui disent : Pourquoi ?
Il y a celles ou ceux qui voient le bonheur et l’humanité que l’on peut créer dans le monde et qui disent : Pourquoi pas ?

 

3.

Comme promis, je me suis penché à nouveau sur le texte de la déclaration que vous avez proposée, ainsi que sur les commentaires apportés par M. Christophe Barbey.

Vous me demandiez de vous préparer une version qui pourrait être définitive de notre accord. En relisant, j'ai noté sur un papier quelques idées et quelques réflexions qui me sont venues, et je me suis rendu compte de la grande complexité des problèmes abordés. On ne connait jamais tout, et chaque fait, chaque déclaration, chaque intention non seulement ne peut contenir la globalité de la pensée, mais en plus est ambigu et sujet à controverse. A partir de ce constat comment arriver à un synthèse qui concilie à chaque fois les différentes perceptions possibles de chaque concept ?

Je prends l'exemple des "prix Nobel de la paix"

Ce prix a été inspiré à M. Nobel par l'action de Bertha Von Suttner pour donner les moyens financiers à une initiative de paix en cours. Les conditions sont donc que l'aide financière soit une nécessité pour le succès, qu'il s'agisse d'une initiative et non de la diplomatie, et que l'action ne soit pas terminée. Par ailleurs, L'attribution du prix Nobel de la Paix a été confiée au Storting norvégien et non au Comité Nobel suédois, en raison du fait que la Norvège a été le premier pays à introduire dans sa constitution la référence à une cour supranationale d'arbitrage.

On voit tout de suite que de nombreux "Prix Nobel de la Paix" ne répondent pas à ces conditions et s'éloignent de l'esprit même de la création de ce prix.

Face à cette dérive du Prix Nobel de la Paix, il a été créé par les ONG un prix alternatif de la Paix qui a d'ailleurs été attribué en 2006 au Festival International de Poésie.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel_alternatif

Certes, votre proposition a pour but de mobiliser des gens qui ont acquis une notoriété du fait de leur action pour la paix, que cette action soit diplomatique ou d'initiative citoyenne. Y aurait-il possibilité de rassembler tout ce monde autour d'un même texte ?

Je pourrais ainsi continuer sur les autres points, par exemple les conditions nécessaires pour rendre caduques les armes et inutiles les armées, sur les fondements de la culture de paix, le concept même de la paix : disposition de l'esprit ou état de non-guerre ? sur la lutte contre la misère, mais la culture de la pauvreté (selon le mot de Gandhi !), sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (ONU), etc...

Bref, je me vois aujourd'hui incapable de produire un texte acceptable. Il faudrait, pour ce faire, réunir une commission ou un séminaire afin d'arriver à un consensus. Et à bien y réfléchir, j'ai très envie de m'impliquer dans un tel travail. En aurai-je le temps et l'occasion ? c'est une autre affaire. (...)

Daniel Durand

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