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Cette association a été membre de l'Assemblée des Citoyens du Monde de 2007 à 2016 |
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CENT TRENTE-QUATRE LAURÉATS DU PRIX NOBEL EXHORTENT LE PROCHAIN CHEF D'ÉTAT CHINOIS XI JINPING À LIBÉRER LE PRIX NOBEL DE LA PAIX 2010 LIU XIAOBO ET SON ÉPOUSE LIU XIA. Pétition des citoyens adressée aux dirigeants Chinois lancée sur Change.Org par lArchevêque Tutu Washington, DC New York Paris
Bruxelles Genève, Les lauréats du Prix Nobel affirment : "Dans chacune de nos disciplines, la particularité qui nous a valu de devenir lauréats du prix Nobel, c'est que nous avons employé la force de notre liberté intellectuelle et notre inspiration créative pour contribuer au progrès de la condition humaine. Aucun gouvernement ne peut restreindre la liberté de pensée et d'association sans qu'il en résulte un effet négatif sur des innovations humaines d'importance." L'archevêque Desmond M. Tutu (Prix Nobel de la Paix 1984) et Sir Richard Roberts (Prix Nobel de Physiologie ou Médecine 1993) se trouvent à l'origine de cette initiative avec le soutien de l'organisation Freedom Now, en sa qualité de conseil international pour Liu Xiaobo et son épouse. La lettre adresse au gouvernement chinois un puissant message : la remise en liberté de Liu Xiaobo et de Liu Xia enverrait un signal positif quant aux priorités de la nouvelle direction chinoise alors que leur maintien en détention entraverait le développement de la Chine et ternirait son image internationale. "J'espère que les autorités chinoises apprécieront la diversité des réalisations extraordinaires accomplies par les lauréats du Prix Nobel qui leur ont écrit aujourd'hui" déclare l'Archevêque Desmond Tutu. Il poursuit : "Notre objectif n'est pas de placer la Chine dans l'embarras mais plutôt d'adjurer son gouvernement d'adopter une approche différente qui aiderait la Chine à se développer de meilleure manière et pour le bénéfice de tout son peuple". Sir Richard Roberts ajoute : "En libérant Liu Xiaobo et Liu Xia, la Chine pourra montrer sa force et prouver qu'elle ne craint pas ceux qui recherchent dans le dialogue les moyens les plus efficaces de réformer son gouvernement." Outre la diffusion de cette lettre aujourd'hui, l'Archevêque Desmond Tutu a lancé, au nom de ses co-lauréats, une pétition à l'échelle mondiale destinée au Président chinois entrant en fonction, pour le presser de remettre immédiatement en liberté Liu Xiaobo et Liu Xia : http://www.change.org/LiberezLiuXiaobo -------------------------------------------------------------------------------- Le Comité international pour Liu Xiaobo est composé de lauréats du Prix Nobel de la Paix Dr. Shirin Ebadi, Mme Jody Williams, Arch. Desmond Tutu, Mme Mairead Maguire, Mme Betty Williams et Mme Tawakkol Karman ; il a reçu le soutien actif de Vaclav Havel (). Le Comité comprend aussi les organisations suivantes de défense des droits de lHomme : Action des chrétiens pour labolition de la torture (ACAT), Agir pour les Droits de lHomme (ADH), Christian Solidarity Worldwide (CSW), Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD- Terre Solidaire), Ensemble Contre la Peine de Mort (ECPM), Fédération internationale des ligues des droits de lHomme (FIDH), Freedom Now, Global Justice Center (GJC), Human Rights Foundation (HRF), Human Rights Watch (HRW), Initiatives for China/Citizen Power for China, International Campaign for Tibet (ICT), Ligue des droits de lHomme (LDH), Reporters sans frontières (RSF) et Solidarité Chine. Comité de soutien à Liu Xiaobo 12/10/2012 : A la veille de la désignation d'un nouveau lauréat du Prix Nobel de la Paix, le Comité de soutien à Liu Xiaobo réitère son appel à une mobilisation de la communauté internationale en faveur de la libération de l'écrivain chinois Liu Xiaobo, Prix Nobel de la Paix 2010, distingué pour ses "efforts durables et non violents en faveur des droits de l'homme en Chine". Liu Xiaobo purge actuellement une peine de onze ans de prison, pour avoir écrit en faveur des libertés et de la démocratie et pour avoir participé à la rédaction de la "Charte 08", manifeste endossé par plus de dix mille citoyens chinois, prônant la pluralité des partis politiques, l'indépendance de la justice et le respect des droits fondamentaux. Il est incarcéré depuis décembre 2008 et se trouve actuellement dans la prison de Jinzhou1, située dans la province du Liaoning, sans véritable contact avec sa famille au mépris de la légalité. Seuls trois personnes sont autorisées à rendre visite à Liu Xiaobo : son épouse, Liu Xia, qui aurait un droit de visite tous les deux ou trois mois, et ses deux frères qui peuvent se rendre à la prison de Jinzhou deux fois par an. Les visites doivent être individuelles (sauf exceptions), programmées longtemps à l'avance, et sont intégralement surveillées. Les autorités pénitentiaires contrôlent étroitement les sujets des conversations entre Liu Xiaobo et ses proches, et veillent à ce qu'aucune information provenant de l'extérieur ne soit transmise à l'écrivain. Le traitement dont Liu Xiaobo fait l'objet constitue une grave violation des droits de l'homme au regard des lois internationales et des dispositions de la Constitution chinoise. Les autorités accentuent également leurs pressions sur Liu Xia, en résidence surveillée depuis octobre 2010, et rendent ses conditions de vie quotidienne impossibles. Deux policiers vivraient en permanence à son domicile, tandis que d'autres, en civil, surveilleraient en permanence l'extérieur de son immeuble. Face à l'inflexibilité et la surdité des autorités, le Comité de soutien à Liu Xiaobo, appelle les instances internationales et les gouvernements nationaux à intensifier leurs efforts pour permettre la libération seul Prix Nobel incarcéré dans le monde. Contact du Comité de soutien : comiteliuxiaobo@gmail.com
Au Congrès des Peuples La Question des Défenseurs des Droits Humains (DDH) La question des DDH est depuis de très nombreuses années très préoccupante. Les ONG de défense des DH n'ont de cesse d'alerter les pouvoirs publics ou l'ONU sur les disparitions, les tortures, les maltraitances, les emprisonnements arbitraires, les assassinats dont sont victimes les DDH à travers le monde. Pour ceux qui sont emprisonnés, les justifications des pouvoirs publics (lorsqu'elles sont révélées ..) qui parviennent aux ONG (le plus souvent par la médiation des avocats chargés des dossiers - avocats qui sont pour la plupart des pays concernés des avocats commis d'office) avancent le chef d'accusation suivant : Trouble de l'ordre public. L'ONU saisie de la question fait passer la Résolution 53/144. Plusieurs ONG ont salué cette avancée onusienne reconnaissant officiellement le rôle et la spécificité des DDH mais elles déplorent que cette Résolution ne puisse pas être appliquée. Pour sa part l'UE adopte en 2004, un texte d'orientation garantissant la protection des DDH. Cette initiative marque également une volonté institutionnelle de signer la légitimité des DDH et permet, par ses efforts, de ne pas aggraver la situation.Toutefois ce texte de l'UE reste un texte "d'orientation" soumis au bon vouloir des États respectifs pour évaluer la condition du défenseur examinée dans son action. L'association Agir pour les Droits de l'Homme interpelle le CDP pour que soit mis en place un comité de réflexion visant à proposer des mesures concrètes à l'institution onusienne. La problématique essentielle est : comment faire appliquer les décisions prises et sortir le DDH de l'amalgame dont il est l'objet. Ainsi, de l'accusation "de troubler l'ordre public" le DDH passe à l'accusation "de révolutionnaire". Pour envisager les moyens de faire appliquer les textes et grâce à la réflexion menée collectivement par le Comité pour en élaborer d'autres, l'ADH propose de cerner les différentes notions, les principes et les actes du DDH. Une autre phase devant être consacrée à répertorier ceux qui dans le monde se présentent comme DDH de manière à leur permettre de bénéficier des outils de protection. Ce travail commun devrait conduire le CDP à présenter un statut du DDH difficilement contournable, plus fortement défendable face aux États et susceptible d'être versé aux juridictions transnationales. Il va de soi que la définition du DDH doit d'emblée se situer au-delà des engagements de politique partisane. L'ADH avait, lors d'une conférence sur ce sujet signalé le piège qui consiste à présenter la lutte en faveur de la démocratie semblable à la lutte en faveur des Droits de l'Homme. A savoir que :
Droits de l'Homme et démocratie peuvent avancer et évoluer ensemble (comme un couple), ils peuvent parfois se confondre car ils procèdent de la même rhétorique juridique (la Loi) mais ils diffèrent en ce sens qu'il ne suffit pas qu'une majorité soit d'accord (la procédure référendaire) pour que la décision politique prise soit "juste" une fois située à l'échelle de l'humanité. Fait à Paris le 30 avril 2009 |
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