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DÉMOCRATIE MONDIALE
ou le JOURNAL DES SANS FRONTIÈRES

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Nous avons reçu

Annonces solidaires

Projet d'École citoyenne du Monde à Goma (R.D.Congo)

 

 

En cours :

En action

autres

Formation :
Etudes Mondialistes

 

In memoriam

Louis Sauvé
Raoul Gimonneau
Josiane Troumps
Geneviève Charpentier

Difficiles conditions de vie des réfugiés au Malawi

Voici quelques jours, nous avons appris la décision de notre Correspondant du Registre des Citoyens du Monde à Lilongwe (Malawi), Innocent Hankanimana, de retourner vivre dans son pays d'origine : le Burundi. Auparavant, Innocent Hankanimana nous avait envoyé un message expliquant quelques uns des problèmes rencontrés à l'intérieur et autour du camp de Dzaleka (notre photo) :

BLANTYRE, MALAWI — AU MALAWI, DES CENTAINES DE PERSONNES QUI ONT ÉTÉ TRANSFÉRÉES DE FORCE DANS LE SEUL CAMP DE RÉFUGIÉS DU PAYS SE PLAIGNENT DE MAUVAISES CONDITIONS SANS NOURRITURE, SANS EAU PROPRE NI ABRI.

L'agence des Nations Unies pour les Réfugiés et le Programme Alimentaire Mondial déclarent qu’ils ne peuvent pas répondre aux besoins des personnes présentes dans ce camp très encombré en raison d’un déficit de financement.

Le gouvernement du Malawi a récemment commencé à relocaliser de force environ 8 000 réfugiés ou demandeurs d’asile qui résidaient dans des zones situées en dehors du camp de réfugiés de Dzaleka.

Cette action fait suite à l'expiration du délai du 15 avril que le gouvernement avait accordé aux réfugiés pour s'installer dans le camp.

Les autorités affirment que les réfugiés violent une politique gouvernementale qui les oblige à vivre à l'intérieur des limites du camp.

Plus de 1 000 réfugiés ont jusqu'à présent été transférés dans le camp, où ils se sont plaints de conditions déshumanisantes.

Robert Habimana, un réfugié rwandais, a quitté Dzaleka en 2008. Il a déménagé dans la capitale, Lilongwe, où il dirigeait un restaurant. Habimana a déclaré lundi à VOA que lui et sa famille de cinq enfants n'avaient pas mangé depuis leur transfert au camp vendredi soir.

« Nous n'avons rien ; nous n'avons pas de nourriture », a déclaré Habimana. « Nous n'avons pas d'ustensiles de cuisine ; nous souffrons simplement. Beaucoup de gens ont laissé leurs affaires.

Sabina Goma, une réfugiée de la République démocratique du Congo, a déclaré que la police empêche les réfugiés de récupérer les objets qu'ils ont laissés derrière eux lorsqu'ils ont été placés dans des véhicules de police lors de la rafle.

Elle a déclaré que les réfugiés dorment dehors, sans couvertures, et que les enfants ne vont pas à l'école. La police n'autorise pas les réfugiés à retourner chez eux pour récupérer leurs biens, a-t-elle expliqué, même avec l'autorisation des responsables du camp. Elle a parlé de barrages routiers et a décrit la situation comme si les autorités « nous jetaient ici comme des déchets dans une poubelle ».

Harry Namwaza, porte-parole adjoint de la police du Malawi, a déclaré que les barrages routiers ne sont que quelques-unes des stratégies utilisées par la police pour empêcher les réfugiés récemment réinstallés de s'échapper du camp.

"Nous avons des informations sur lesquelles nous enquêtons selon lesquelles certaines de ces personnes retournent même exploiter leurs anciennes entreprises, ce qui est contraire à la loi", a-t-il déclaré. «Ils peuvent donc prétendre qu'ils veulent obtenir des produits essentiels, alors qu'ils veulent simplement y retourner simplement pour exploiter leur entreprise. C’est pourquoi nous avons érigé certains barrages routiers sporadiques, simplement pour vérifier qui sort et dans quel but.

Namwaza a déclaré que la police commencerait bientôt à restituer les conteneurs contenant les biens qu'elle avait saisis aux réfugiés.

L’agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, a déclaré que le camp de Dzaleka était gravement surpeuplé. Le camp a été conçu pour accueillir environ 12 000 personnes, mais il abrite désormais plus de 50 000 réfugiés de RDC, du Burundi, du Rwanda, d'Éthiopie et de Somalie. Beaucoup ont échappé à la guerre et aux conflits internes dans leurs pays respectifs.

L'agence a déclaré que de nouvelles congestions pourraient entraîner des épidémies.

Le directeur national du Programme alimentaire mondial au Malawi, Paul Turnbull, a déclaré à VOA que la surpopulation exposerait les résidents du camp à la faim.

« La relocalisation des réfugiés et des demandeurs d'asile vers Dzaleka est susceptible d'augmenter le nombre de personnes nécessitant une aide alimentaire dans le camp », a déclaré Turnbull. « Le PAM doit déjà distribuer des rations réduites en raison d'un manque de financement. Dans le contexte actuel, il est essentiel d’assurer la poursuite de l’assistance aux réfugiés et aux demandeurs d’asile dans le camp.

Certains militants internationaux et locaux des droits de l'homme, notamment le Centre pour les droits de l'homme et la réhabilitation, ont demandé au Malawi d'arrêter les relocalisations, affirmant que celles-ci causent des souffrances inutiles aux réfugiés et à leurs enfants.

Le gouvernement du Malawi a refusé de bouger, affirmant qu'il avait donné aux réfugiés suffisamment de temps pour s'installer volontairement dans le camp.

Le camp était censé accueillir entre 10 000 et 12 000 réfugiés, mais il en abrite désormais plus de 50 000.

Innocent Hankanimana


Hommage à Guy Marchand

Aujourd’hui, 9 juin 2023, cela fait trente ans que disparaissait un pionnier de la citoyenneté mondiale. Son nom : Guy Marchand.

Guy Marchand a passé une partie de la 2ème guerre mondiale en Service du travail obligatoire (STO) en Allemagne. Là, il a découvert des personnes tout à fait différentes de ce que les médias de l'époque disaient des Allemands. Il a découvert des personnes éprises de paix et de fraternité, et il a décidé de faire de ces valeurs le combat de sa vie.

En 1948, au retour d'un voyage en Inde, il a rejoint Garry Davis, cet ancien aviateur américain et turbulent Citoyen du Monde, dont il est devenu le secrétaire. Il est ainsi devenu co-fondateur du Secrétariat des Citoyens du Monde.

Ce Secrétariat se subdivisait en deux " Directions " : la Direction de l'Enregistrement international des Citoyens du Monde, et la Direction de l'information. C'est dans ces activités qu'il a rencontré celle qui allait devenir son épouse : Renée Marchand. Et ensemble, ils ont porté la Citoyenneté mondiale sur leurs épaules, notamment dans les moments difficiles.

En 1957, il a pris au sérieux un journaliste néerlandais Alfred Rodriguès Brent, qui a proposé la création d'une étape intermédiaire pour passer du chaos international à un monde plus civilisé et pacifique. Membre du Comité pour le Congrès des Peuples, dès 1963, il a côtoyé de nombreuses personnalités de premier plan : scientifiques, Prix Nobel, hommes politiques jusqu'à pouvoir publier le 3 mars 1966, l'Appel rédigé par Jacques Savary, dès lors revêtu de la signature de 13 personnalités mondialement connues.

De 1969 à 1993, il a rempli la fonction de Secrétaire du Congrès des Peuples, et dans cet engagement, il a accompagné la création de l'Institut d'Études Mondialistes, de l'AMIP (Agence Mondialiste de Presse), de Solidarité Mondiale contre la Faim, du CILAME Conseil International de Liaison pour une Autorité Mondiale de l'Environnement, de l'École Instrument de Paix, et d'une dizaine d'autres commissions sur la santé, le désarmement, la démographie, le fédéralisme, les Droits de l'Homme, les Langues, bref, tout ce qui compose maintenant les trois tomes de la Somme Mondialiste.

Cette brochure éditée pour le trentenaire de sa disparition est un hommage que lui rend le Conseil Fédéral du Registre des Citoyens du Monde


Cahors. Deux nouvelles bornes sur la Route Mondiale n° 1

Cela fait quelques années que la section Carrosserie du lycée Monnerville a le projet de restaurer, et de fabriquer, à la demande de l’association "Cahors Mundi", les fameuses bornes kilométriques de la Route Mondiale n° 1. Cette route imaginée en 1950 par ceux qui se sont proclamés "citoyens du monde" a traversé le Lot, reliant le Pont Valentré à Figeac en passant par Saint-Cyr-Lapopie. Ce lundi 10 janvier, ce sont les élèves de 1e Bac Pro Réparation des carrosseries qui ont accueilli les maires de Vers-Saint-Géry et de Bouzies pour leur présenter les bornes réalisées qui seront prochainement installées dans leurs communes. Les élèves ont présenté les recherches qu’ils ont effectuées sur cet épisode un peu oublié et les étapes de fabrication sous le regard des partenaires du projet (l’entreprise Crossroad) et de Bernard Delpech qui représentait le Grand Cahors. Ce dernier n’a pas manqué de féliciter les élèves pour leur investissement, et de leur rappeler, qu’en ces temps troublés qui favorisent le repli sur soi, l’importance et la nécessité de réveiller ce souvenir et de faire vivre ces pensées humanistes.

article extrait de "LADEPECHE.fr"


Le Sommet mondial pour la démocratie : Parlons de la supranationalité

Du 9 au 10 décembre 2021, des représentants de la politique, de la société civile et des entreprises de plus d'une centaine de pays se sont réunis pour le Sommet mondial virtuel pour la démocratie à l'invitation de l'administration américaine dirigée par Joe Biden. L'ordre du jour comprenait des discours et des tables rondes sur divers défis auxquels la démocratie est confrontée dans le monde, parmi lesquels la lutte contre la corruption, les moyens de lutter contre la désinformation, la protection des droits de l'homme et de la liberté de la presse, et l'intégrité des élections. L'événement a eu lieu en ligne, et les enregistrements des panels peuvent être trouvés ici .

Qui a été invité, qui ne l'a pas été ?

Le sommet avait déjà créé un certain émoi dans la perspective. Il y a eu beaucoup de discussions, par exemple, sur la liste des gouvernements invités : le sommet ne s'est pas limité à un noyau de démocraties à part entière, mais a également inclus des invités plus douteux - même la République démocratique du Congo, l'Angola et l'Irak qui sont classés comme " " pas libre " dans le Freedom House Index .

D'un autre côté, il y avait aussi des absents de premier plan, parmi lesquels des pays formellement démocratiques, mais en difficulté interne comme la Bolivie ou la Tunisie. Parmi les États membres de l'Union européenne, seule la Hongrie n'a pas été invitée à participer. Cela a déclenché une réaction rancunière du gouvernement de Viktor Orbán, y compris un veto inutile contre une position commune au sommet de l'UE .

La réaction de la Chine

Parmi les douze pays les plus peuplés du monde, seules la Chine et la Russie n'étaient pas invitées - et elles ne l'ont pas simplement ignoré non plus. Ce n'est certainement pas une coïncidence si le week-end précédant le sommet, le gouvernement chinois a publié un document intitulé " Une démocratie qui fonctionne " dans lequel il présente son propre concept d'une " démocratie populaire intégrale ". Selon la logique du Parti communiste chinois, la démocratie ne se définit pas par des élections libres et égales, la séparation des pouvoirs, les droits fondamentaux ou des critères similaires, mais par " le traitement des questions qui concernent le peuple ", pour lesquelles chaque pays était censé trouver son propre chemin.

Alors que cet argument résisterait difficilement à une analyse rigoureuse de la théorie démocratique, l'article chinois et le moment de sa publication peuvent être mieux compris comme une tentative de créer une confusion rhétorique et de ne pas laisser le terme " démocratie " (avec toutes ses connotations positives) ) aux seuls États-Unis et à leurs alliés. Cependant, le fait que le sommet ait poussé le gouvernement chinois à prendre de telles mesures en premier lieu est symptomatique d'un problème plus vaste : le Sommet pour la démocratie ne visait pas seulement à consolider et à développer les démocraties existantes. Elle a également été éclipsée par l'intensification du conflit politique mondial entre " l'Occident " d'une part et la Chine et la Russie d'autre part.

Nouvelle rivalité systémique

Cette dimension géopolitique ne pouvait être entièrement évitée. Bon nombre des défis auxquels la démocratie nationale est confrontée dans les pays qui ont participé au sommet ont des racines nationales. Cependant, on sait que le gouvernement russe en particulier a tenté à plusieurs reprises de perturber les processus démocratiques dans d'autres pays par des campagnes de désinformation et par d'autres moyens. La Chine, pour sa part, a détruit la démocratie à Hong Kong et augmente sa pression sur Taïwan. A l'inverse, les mouvements démocrates libéraux nationaux - que ce soit en Biélorussie ou au Venezuela - ont tendance à se tourner vers les États-Unis et l'UE à la recherche d'un soutien international. La nouvelle " rivalité systémique " entre les grandes puissances démocratiques et autocratiques n'est pas seulement une invention des stratèges géopolitiques occidentaux.

La compétition mondiale entre les États-Unis et la Chine (et l'UE et la Russie) ne concerne pas seulement des valeurs constitutionnelles, mais assez souvent des intérêts économiques et politiques opposés. Il s'agit du contrôle des routes commerciales, de l'approvisionnement en matières premières, de l'accès aux marchés de vente, ainsi que des partenariats stratégiques, des alliances diplomatiques et militaires, de la présence politique dans le monde - bref, il s'agit du jeu séculaire des grandes puissances. pour l'hégémonie mondiale. Vue sous cet angle, l'organisation du Sommet pour la démocratie pourrait trop facilement être considérée comme une simple tentative des États-Unis de rallier des gouvernements aux vues similaires afin d'améliorer leur position géopolitique : une sorte de " OTAN plus " qui tire son sens principalement d'une confrontation avec la Chine et la Russie.

Mais l'objectif de promotion de la démocratie est trop important pour être subordonné aux enjeux géostratégiques. Pour réussir, il doit être orienté vers l'intérieur plutôt que vers l'extérieur : vers un programme concret d'amélioration du système politique des États concernés, et non vers une confrontation politique avec d'autres pays non démocratiques.

La démocratie mondiale n'a pas encore été créée

Dans ce contexte, il est inquiétant qu'une grande partie de l'ordre du jour du Sommet se concentre sur les défis négatifs et les menaces pour la démocratie nationale, plutôt que sur un programme positif pour l'avenir. La démocratie n'est en aucun cas un produit fini qu'il suffit de défendre - surtout à l'échelle mondiale. Au contraire, presque partout dans le monde, les principes démocratiques n'ont jusqu'à présent été appliqués qu'au niveau national (et dans certains cas au niveau continental). Au-delà, il n'y a guère plus que des organisations intergouvernementales et un droit international précaire. Il n'y a pas de parlements supranationaux dans lesquels des législateurs démocratiquement élus établissent des lois contraignantes, ni de tribunaux devant lesquels les individus pourraient revendiquer leurs droits.

Cela a pu, en théorie, suffire tant que la plupart des problèmes politiques socialement pertinents n'affectaient que le niveau national. Mais à une époque marquée par l'interdépendance économique mondiale, les flux migratoires mondiaux, une crise climatique planétaire et une pandémie, la démocratie nationale peut difficilement être considérée comme le dernier mot de la sagesse démocratique. Au contraire : en raison des contraintes de la mondialisation, les États-nations perdent rapidement la capacité d'agir par eux-mêmes, et une démocratie purement nationale sans institutions démocratiques mondiales risque de devenir inutile. Le trilemme de Rodrik me vient à l'esprit.

Du sommet pour la démocratie à une union démocratique mondiale

L'objectif devrait donc être de dépasser l'intergouvernementalisme actuel et de commencer à traiter les problèmes mondiaux dans des institutions élues conjointement. Le moyen le plus évident d'y parvenir, une démocratisation des Nations Unies , est difficile à réaliser dans un avenir prévisible, notamment parce que l'on pouvait s'attendre à une résistance de la Chine et de la Russie. Mais pourquoi ne devrions-nous pas commencer par une démocratie supranationale mondiale à une échelle un peu plus petite - par exemple, avec un groupe de ces pays qui sont maintenant réunis au Sommet de la démocratie ?

Pourquoi ne créons-nous pas une " Union démocratique " mondiale avec un parlement supranational qui a un réel pouvoir de décision sur des questions sélectionnées qui concernent tous les États membres ? Il semble assez évident qu'à l'avenir, nous aurons besoin d'une plus grande redistribution financière mondiale pour faire face aux effets de la crise climatique - pourquoi cela devrait-il se faire de manière intergouvernementale et non par le biais d'institutions supranationales élues dotées de leur propre budget ? Et n'observons-nous pas actuellement dans le cas de la Pologne qu'une cour supranationale qui peut imposer de réelles sanctions dans le cadre d'un ordre juridique supranational contraignant est le moyen le plus efficace pour qu'une communauté d'États puisse s'opposer aux aspirants autocrates ?

Si tout cela est trop demander, pourquoi ne pas commencer au moins par un réseau parlementaire démocratique et une assemblée citoyenne transnationale , comme le suggère Démocratie sans frontières, qui mettrait en branle une coopération mondiale renforcée au-delà des forums intergouvernementaux - et peut-être ouvrir la voie à d'autres avancées démocratiques possibles à l'avenir ?

Qu'est-ce qui est le plus valorisé : la souveraineté ou la démocratie ?

Une telle " Union démocratique " supranationale-parlementaire serait avant tout repliée sur elle-même. S'il fonctionne bien et dispose d'un budget adéquat, davantage d'États voudront y adhérer, ce qui, comme nous le savons d'après l'histoire de l'UE, pourrait constituer une incitation importante à la démocratisation. Mais son principal effort ne serait pas axé sur des intérêts géopolitiques externes, mais sur le traitement démocratique des problèmes politiques communs à ses États membres.

Au Sommet mondial pour la démocratie, de telles propositions n'étaient pas à l'ordre du jour. Malheureusement, en cas de doute, de nombreux gouvernements accordent encore une valeur plus élevée à la souveraineté nationale qu'à la démocratie (supranationale). Mais les choses ne doivent pas rester ainsi. Si l'administration américaine n'est pas intéressée, peut-être que l'UE pourrait intervenir et inviter le monde à un autre sommet mondial sur la démocratie, un qui met fortement l'accent sur la dimension supranationale ?

Manuel Muller
Auteur du blog Der (europäische) Föderalist.
Chercheur postdoctoral à l'Université de Duisburg-Essen.

Traduction automatique de l'article original


Quand une association aide une autre à lutter contre la faim.

L'association Solidarité Mondiale contre la Faim a débloqué une aide de 3000€ pour épauler le comité d'Is-sur-Tille du Secours Populaire français.

La pandémie Covid-19 a entraîné un effet négatif encore plus prononcé envers les personnes en précarité et nous avons tous constaté une augmentation des prix alimentaires.

Solidarité Mondiale contre la Faim (SMF) est une association créée en 1982 dont l'objectif est d'aider des personnes regroupées en associations à tendre vers leur autosuffisance alimentaire pour qu'ils s'assurent un minimum vital. Elle fonctionne sur le principe d'une mutuelle transnationale où le montant de la cotisation annuelle est libre, mais par principe d'égalité entre les peuples, est basée à minima sur l'équivalent d'une ration alimentaire journalière dans le pays du membre.

Ainsi par leurs cotisations, les membres peuvent en fonction de leurs moyens participer à cet effort collectif pour tendre à assurer l'autosuffisance alimentaire d'autres personnes dans le besoin.

Ainsi les 1400 adhérents ont pu soutenir la réalisation d'une centaine de dossiers, principalement en Afrique mais aussi en Amérique centrale et du sud, à Madagascar, Haïti et même en France.

Les dossiers de ces petits projets concernent souvent : agropastoral, maraîchage, pèche et pisciculture, apiculture, mais aussi de la transformation de produits comme la fabrication de tapioca, de savons...

Après que le projet ait été soumis et validé par SMF, celui-ci est financé en 50 % en subventions et 50 % en prêt sans intérêts.

SMF étant une petite structure, et ne recevant quasiment jamais de subventions de la part des collectivités, ce sont des projets d'un montant inférieur à 1500€ qui peuvent être financés.

Entre quatre et six projets peuvent ainsi se réaliser chaque année. Les autres projets doivent hélas attendre que les caisses se remplissent en fonction des rentrées des cotisations et heureusement de quelques dons plus importants.

Cette année devant ce qui a semblé une urgence, SMF a donc proposé l'équivalent de deux projets, non pas à ses membres, mais au Secours Populaire français, respectant ainsi son logo :

" La Terre nourrira tous les hommes si chacun se rend solidaire de tous "

Pour plus d'informations : http://www.globidar.org/

John De La Cruz - 03 80 95 25 59


Guerres humanitaires, droit international, menaces actuelles

Bernard Kouchner - Rony Brauman : le grand débat

Cet événement réunissait pour la première fois depuis vingt ans deux " frères ennemis ", deux personnalités majeures dans le monde de l'humanitaire, tous deux fondateurs ou anciens présidents de Médecins sans frontières, créé en 1971, puis, pour Bernard Kouchner de Médecins du monde, créé en 1980, qui ont pourtant adopté deux visions discordantes dans le passé entre autres à propos des guerres occidentales dites " humanitaires ".

Il a eu lieu dans la salle Colbert de l'Assemblée nationale, salle comble de 250 personnes laissant des dizaines de personnes à l'entrée hélas, pour une durée de 02H30 environ. Il était organisé par Daniel LAGOT, président de l'ADIF, Association d'étude sur le droit international et la guerre, France, en partenariat avec la branche française de l'Association internationale sur la science et les affaires du monde, prix Nobel de la paix 1995, et sous le haut parrainage de la mission d'information de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale sur le droit international humanitaire à l'épreuve des conflits, présidée par les députés M'BAYE, qui était présent, et Brotherson, député des outremers, retenu loin de Paris. Le débat était également soutenu par l'association PANGEE O.N.G. ingénierie de paix.

Daniel LAGOT est l'auteur de plusieurs livres sur le droit international et la guerre, ainsi que d'un roman " Un combat pour la paix ", réédité en 2019 dans une version élargie, où l'un des personnages principaux, l'homme, devient de plus en plus pessimiste face aux guerres, aux tragédies et aux menaces pesant sur l'humanité, là où la femme conserve l'espoir.

Rony Brauman et Bernard Kouchner se sont exprimés et ont débattu de manière courtoise mais plutôt ironique et par des joutes verbales ressemblant à un véritable match de boxe oratoire, sur les leçons du passé et les enjeux actuels. Une certaine connivence a pu se faire ressentir de la part des deux anciens amis qui ont par la suite divergé profondément au fil de leurs implications, l'un ayant soutenu les guerres occidentales et ayant accepté un poste de ministre des affaires étrangères, l'autre remettant en cause le désordre mondial causé par les puissances des vainqueurs, qui ont entre autres lancé la guerre en Libye en 2011 sur la base d'affirmations exagérées ou mensongères, en ayant fait croire à de faux bombardements à Tripoli et à des massacres généralisés qui n'ont pas eu lieu, et ont ainsi déstabilisé une région jusqu'alors prospère en un vaste terrain de désolation. Des questions ont aussi été soulevées sur l'assassinat du colonel Kadhafi (dont la France a pu être accusée).

Le débat a été orchestré en trois parties : les guerres "humanitaires", évoquant la question épineuse du droit d'ingérence et de sa légalité, le droit international humanitaire au vu de l'évolution des conflits, et les dangers actuels menaçant l'humanité, surarmement, arme nucléaire et changement climatique...

Nathalie KESLER-Oh So Yun, presidente de PANGEE ONG .

adifinfo.com - pugwash.fr - pangee.org


L'Assemblée des Citoyens du Monde - ASCOP
et Solidarité Mondiale contre la Faim - Globidar-France

signent l'appel du collectif national "En marche pour la paix".

Pour la paix : Stop la guerre – Stop la violence – Stop la misère

Exprimons notre volonté de vivre en Paix dans un monde de solidarité, de justice, de fraternité

https://www.collectifpaix.org/nous/

L’aspiration des peuples à vivre ensemble en paix dans la solidarité, la justice et la fraternité est immense.

Nous sommes persuadés qu’aucune de nos différences de convictions, d’appartenance ou de sensibilités philosophiques, politiques, religieuses, syndicales ou autres ne doit faire obstacle à l’expression de cette aspiration commune.

Nous sommes révoltés face à l’augmentation incessante des dépenses militaires qui sont passées de 1144 milliards de dollars en 2001 à 1739 milliards en 2017 (Sipri en USD taux de change 2016) et favorisent un commerce des armes immoral et dangereux, alors que le budget des Nations Unies pour les opérations de paix est de seulement 8,7 milliards et que la lutte contre le réchauffement climatique nécessite des moyens importants tout comme la réalisation des Objectifs Du Développement (ODD).

Nous sommes indignés de savoir que seulement 5 % des dépenses militaires mondiales pendant 10 ans permettraient selon le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) de résoudre les principaux problèmes de l’humanité (alimentation en eau, faim, analphabétisme, principales maladies...).

Nous sommes conscients que la guerre est toujours un échec. Elle conduit au chaos et enfante des monstruosités dont sont victimes les populations civiles jetées sur le chemin de l’exil.

Liste des organisations signataires : appel-marchons-ensemble-pour-la-paix-organisations/


Amre Moussa : "Une Assemblée parlementaire peut aider à soutenir l'ONU ..."

L'ancien diplomate égyptien de haut rang et candidat à la présidence Amre Moussa s'est joint à un appel en faveur de la création d'une Assemblée parlementaire des Nations Unies, en abrégé APNU. Selon une déclaration publiée par la campagne internationale pour une APNU à Berlin, M. Moussa a déclaré qu'une APNU "est une proposition importante" qu'il est "heureux de soutenir".

Expliquant son point de vue, l'ancien ministre égyptien des Affaires étrangères et ancien secrétaire général de la Ligue arabe a souligné que " dans une large mesure, le Conseil de sécurité de l'ONU est incapable de remplir son devoir de maintenir la paix et la sécurité internationales ". En outre, il s'est dit préoccupé par l'augmentation du populisme nationaliste et son impact sur la politique mondiale. "La montée de l'extrême droite dans certains pays et le manque de capacités diplomatiques compromettent la collaboration internationale", a fait observer M. Moussa.

"Dans cette situation, une Assemblée parlementaire des Nations Unies peut aider à mobiliser les citoyens et les parlements en faveur de l'ONU et à renforcer le multilatéralisme et le système international ", a déclaré l'ancien diplomate.

M. Moussa a été ministre égyptien des affaires étrangères de 1991 à 2001, puis sixième Secrétaire général de la Ligue arabe de 2001 à 2011. En février 2011, il a participé aux manifestations au Caire visant à évincer le président Hosni Moubarak. En tant que candidat indépendant, il a obtenu environ 11 % des voix au premier tour des élections présidentielles en 2012.

L'appel en faveur d'une APNU est appuyé par de nombreux politiciens, d'anciens fonctionnaires de l'ONU, d'éminents universitaires, des innovateurs culturels et des représentants d'organisations de la société civile, dont plus de 1 500 parlementaires actuels et anciens de plus de 120 pays.

Récemment, un groupe de représentants élus a publié une déclaration selon laquelle " le 75e anniversaire des Nations Unies en 2020 doit être l'occasion de faire le point et d'engager des réformes en profondeur, y compris la création d'une Assemblée parlementaire des Nations Unies ".

Informations de UNPA


« Protéger la biodiversité est aussi vital que de lutter contre le changement climatique »,

« Protéger la biodiversité est aussi vital que de lutter contre le changement climatique », déclare la Directrice générale de l'UNESCO à l'occasion du lancement du Rapport d'évaluation mondial sur la biodiversité Avec un million d’espèces menacées d’extinction, le déclin de la nature est sans précédent. C’est ce qui ressort du Rapport d’évaluation mondiale de la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) dévoilé ce lundi 6 mai au siège de l’UNESCO.

Pour la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, le rapport est une mise en garde : « Après l’adoption de ce rapport historique, personne ne pourra plus dire qu’il ne savait pas. Nous ne pouvons plus continuer à détruire la diversité du vivant. Il en va de notre responsabilité vis-à-vis des générations futures » a-t-elle déclaré. « Ce rapport nous rappelle l’urgence d’agir pour la biodiversité, notre patrimoine mondial environnemental. Il est urgent et encore possible de tous nous mobiliser pour sauver notre planète et par là même l’humanité. Protéger la biodiversité est aussi vital que de lutter contre le changement climatique».

article complet : http://whc.unesco.org/fr/actualites/1966

Commentaire : C'est là l'un des rôles évidents et essentiels du Conseil International de Liaison pour une Autorité Mondiale de l'Environnement - CILAME, institution citoyenne créée par plusieurs Fédéralistes Mondiaux et Citoyens du Monde, mais hélàs encore en sommeil, faute d'animateur.


La participation parlementaire à l'ONU a été évoquée lors d'un forum pour la paix en Corée du Sud

La nécessité d'une Assemblée parlementaire des Nations Unies, en bref l'APNU, a été évoquée lors d'un forum international sur la paix organisé par la société civile en Corée du Sud du 9 au 11 février. Réunissant des participants du monde entier, le Forum mondial pour la paix de PyeongChang s'est tenu à l'occasion de l'anniversaire des Jeux olympiques d'hiver à PyeongChang il y a un an pour examiner et célébrer le processus de paix dans la péninsule coréenne divisée et pour envisager une action internationale visant à promouvoir la paix mondiale.

L'un des 19 panels du forum avait pour but de discuter d'un programme d'action sur la réforme des Nations Unies en vue du 75e anniversaire de l'ONU en 2020. Participant à la conférence au nom de la Campagne internationale pour une APNU, la parlementaire kenyane Florence Mutua a déclaré que la création d'une APNU devrait être promue "comme une réforme clé" afin d'accroître la légitimité démocratique de l'ONU. "L'ONU ne peut pas continuer à être un club exclusif de gouvernements. Sinon, l'organisation mondiale ne pourra pas avancer beaucoup", a-t-elle noté.

Dans une autre table ronde sur le renforcement de l'engagement des parlementaires en faveur de la paix internationale et du désarmement, Mutua a notamment déclaré que les parlementaires ne devraient pas seulement jouer un rôle dans la galvanisation de l'action intergouvernementale et dans la mise en œuvre des engagements mondiaux au niveau national. Les représentants élus devraient avoir un rôle officiel à jouer dans les négociations internationales et la prise de décision ", ajoutant que " les parlementaires pourraient être en mesure de jeter des ponts là où les autres ne le peuvent pas ".

Selon Mme. Mutua, l'ONU devrait créer un "Bureau pour les relations parlementaires" afin que les parlementaires, les parlements et les autres institutions parlementaires disposent d'un point de contact à l'ONU. "Il est remarquable qu'un tel bureau de liaison n'existe pas encore ", a-t-elle noté.L'implication des élus à l'ONU a également fait l'objet d'une étude publiée au début du mois par Democracy Without Borders, une organisation à laquelle Mutua participe également. Reconnaissant le travail de l'Union interparlementaire, l'organisation faîtière des parlements nationaux, l'étude a conclu qu'une APNU compléterait les organes et les efforts existants dans ce domaine.

L'un des orateurs principaux du Forum mondial pour la paix de PyeongChang était Lech Walesa (Pologne), lauréat du prix Nobel de la paix. Lors d'interviews passées, Walesa s'est prononcé en faveur d'un parlement mondial.La conférence est censée être la première étape de l'élaboration d'un "Agenda PyeongChang pour la paix 2030".

Démocratie sans frontières
15/02/2019


Raoul Gimonneau nous a quittés

Daniel Durand : J'ai personnellement rencontré Raoul à plusieurs reprises depuis 2004. J'ai logé chez lui. Il m'a fait rencontrer tout son réseau d'amis et de militants pour la citoyenneté et la solidarité dans sa ville. Sa grande idée était la mondialisation de la ville de Tonnay-Charente, où il habitait, mais celle-ci a été refusée par le Conseil Municipal en 2012. Il a alors porté ses efforts sur la mondialisation de la ville de La Rochelle. Cet été (2018) il attendait la réponse de la municipalité.

Il était un pacifiste intégral et convaincu, membre de l'Union Pacifiste de France et des amis de Louis Lecoin. C'est une grande figure et un ami qui s'en est allé.

Ecole Diagonale pour CDM : Presque une semaine après l'arrivée de Jean-François Lilti au bout de la Route du Rhum, nous souhaitons rendre hommage à la mémoire de Raoul Gimonneau, aîné des mondialistes de France qui s'est éteint le 23 novembre dernier.

Fin août, ce Rochelais de 95 ans avait pris contact avec nous pour saluer l'engagement de Jean-François Lilti au service de l'Océan Mondial et l'encourager à sensibiliser la jeunesse aux enjeux environnementaux. "Je suis prêt à distribuer des tracts", avait-il alors précisé. Surpris et émus par l'énergie de cet homme, nous avions entamé une correspondance.

Faisant plus ample connaissance au fil des mots, nous avions alors pu mesurer tout le précieux de cette rencontre: les jeunes de l'École Diagonale voulaient s'engager, emprunter le flambeau de leurs aînés citoyens du monde mais l'entrée en militantisme représentait un saut angoissant vers l'inconnu ; Raoul, lui, désirait "transmettre une dernière fois" la philosophie qui l'avait animé toute sa vie mais il se heurtait à des "blocages d'appareils" auprès des politiques locaux auxquels il s'adressait. Tout indiquant que nos chemins n'avaient attendu que de se croiser, Raoul avait alors accepté de nous servir de guide.

Il nous avait ainsi reçus en sa demeure de Tonnay-Charente, son "Oasis" ainsi que l'annonçait le porche de sa maison. Là, il nous avait raconté sa vie militante et confié les ressorts profonds qui l'avaient conduit à s'investir au service de la planète et de ses "frères et soeurs en humanité". La générosité, l'humilité et l'intelligence de ce touche-à-tout flamboyant (auteur, peintre, sculpteur, jardinier, etc.) nous avait alors absolument fascinés et bouleversés. Chez Raoul Gimonneau se croisaient 60 ans d'engagement, 95 ans d'Histoire, et une vie de fraternité. Tout en cet homme était une main tendue, un regard affectueux, un sourire d'encouragement. Nous l'avions enfin trouvé, ce Citoyen du Monde, bienveillant et éternel !

Quelques jours avant le départ de Jean-François Lilti pour Pointe-à-Pître, Raoul lui avait adressé une peinture qu'il avait réalisée pour l'occasion, une oeuvre d'encouragement appelée à traverser l'Atlantique aux côtés de notre skipper. Comme nous tous, Jean-François en avait été très touché. Raoul avait suivi les premiers jours de course, s'inquiétant de l'état de santé du marin après qu'une chute l'avait handicapé au plus dur de la tempête. "Un petit mot pour me rassurer", demandait-il lors d'un ultime échange de mails. Nous avions fait au mieux pour le rassurer, espérant pouvoir lui apporter de meilleures nouvelles les jours suivants.

Et puis, Raoul Gimonneau s'en est allé.

Fortement éprouvés par sa disparition, il nous incombe de nous interroger sur la meilleure façon d'honorer sa mémoire. Ne laissons pas notre tristesse ternir le sourire, l'optimisme inaltérables de cette figure tutélaire. Pour nous hisser à sa hauteur, marchons dans ses pas, portons haut nos valeurs communes et relayons, amplifions sa voix !

Raoul avançait une merveilleuse proposition pour la ville de La Rochelle: la faire labelliser "Territoire de l'humanité". Il avait contacté la mairie de la commune et lui avait fait parvenir un dossier précis relatif à ce projet. Il souhaitait en outre solliciter le député Olivier Falorni pour incarner cette proposition. Raoul parti, à nous de poursuivre son oeuvre et de fédérer les consciences autour de son rêve pour la ville de La Rochelle !

Nous vous reparlerons de ce projet, mais en attendant, ayons tous une pensée chaleureuse pour Madame Gimonneau, pour ses enfants, ses petits-enfants et pour tous les proches de Raoul. Qu'ils sachent que jamais nous ne l'oublierons.

Enfin, un immense merci à toi, Raoul, toi notre aîné, toi notre boussole, toi notre "frère en humanité" ! Tes mots et ton souvenir nous accompagnent.


Inauguration de la stèle de mondialisation à l'école Bona Espero (Brésil).

Le 25 juillet 2017, l''école domaniale "Bona Espero", située à Alto Paraiso (Goias), se déclarait "territoire mondial lié à la communauté mondiale. Cette mondialisation est la 1016ème enregistrée. Ce dimanche 18 novembre 2018, y sera inaugurée près de l'entrée du bâtiment principal une stèle qui rappellera cet engagement, au moment même où , à Paris, on célèbrera les 70 ans de la citoyenneté mondiale.

Selon un message en date du 12 novembre, la stèle était en voie de finition. "D'un côté en portugais, de l'autre côté en Esperanto, on y lira le titre et les noms de 20 villes symboliques avec les distances qui les séparent de Alto Paraiso : Hiroshima à 17552 km, Paris à 8541 km, etc. Dans le mur ont été gravé les noms des 77 personnes qui ont signé la déclaration de mondialisation de notre école domaniale (1.400 hectares) et approuvé la création de ce monument symbolique du fait que la terre est unique et qu'elle est pour nous tous. Ensuite nous essaierons de réaliser le même monument dans la ville de Alto Paraiso, qui compte 8000 habitants.

Nous vous adressons nos voeux de courage et de force pour que la commémoration soit réussie et fasse prendre conscience de la nécessité de la citoyenneté mondiale."

Bien amicalement. (signé) Giuseppe et Ursula Grattapaglia.


19e Conférence internationale des juges en chef du monde du 14 au 20 novembre 2018.

Aujourd'hui s'ouvre la 19e Conférence internationale des juges en chef du monde (The Global Peace Congress - 2018) à Lucknow, en Inde, sur l'article 51 de la Constitution de l'Inde.

Le thème de la Conférence est " Unir le monde pour les enfants par une loi mondiale applicable et une gouvernance mondiale efficace ".

Le dénominateur commun le plus puissant pour toutes les nations est leurs enfants. Il est impératif que leur avenir soit préservé. Il est de notre devoir de léguer à nos enfants un meilleur héritage que celui qui nous a été légué.

Le lauréat du prix Nobel Jan Tinbergen avait dit : "Les problèmes de l'humanité ne peuvent plus être résolus par les gouvernements nationaux. Ce qu'il faut, c'est un gouvernement mondial. Le meilleur moyen d'y parvenir est de renforcer le système des Nations Unies." Nous apprécions ce point de vue et d'autres points de vue similaires et estimons qu'il est opportun, pour faire face aux diverses questions auxquelles l'humanité est confrontée, de modifier d'urgence la gouvernance mondiale, de rendre le droit mondial applicable et de donner à la Cour internationale de Justice le statut de Cour mondiale ayant une juridiction élargie.

Aujourd'hui, le terrorisme international, l'anarchie, la dégradation de l'environnement mondial et le danger de guerre mondiale menacent sérieusement tout le monde sans exception. Il est donc impératif de réglementer la conduite internationale, de créer un climat d'unité et de paix mondiales et d'assurer un avenir sûr à l'humanité, en particulier à plus de 2,5 milliards d'enfants dans le monde et aux générations à venir. cet égard, l'article 51* de la Constitution de l'Inde fait office de phare, car il prévoit la promotion de la paix et de la sécurité internationales et le "respect du droit international".

Article 51 de la Constitution de l'Inde

L'État s'efforce de :

  • promouvoir la paix et la sécurité internationales,
  • maintenir des relations justes et honorables entre les nations,
  • favoriser le respect du droit international... et..,
  • encourager le règlement des différends internationaux par arbitrage.

Cette conférence a lieu à la City Montessori School, CMS (une école secondaire de deuxième cycle) reconnue par le Guinness Book of Records comme la plus grande école du monde par les élèves d'une seule ville qui compte actuellement plus de 55 000 élèves. La CMS est la seule école à avoir reçu en 2002 le Prix UNESCO de l'éducation pour la paix. La CMS est une ONG associée aux Nations Unies (UNDPI). La CMS soutient qu'" une école moderne doit agir comme un phare de la société " et doit se préoccuper des affaires de l'époque. D'où cette initiative en faveur des enfants.

Jusqu'à présent, 1098 juges en chef, juges et chefs d'État de 126 pays ont participé aux dix-huit dernières conférences. Les rapports détaillés des dix-huit conférences précédentes sont disponibles sur le site Web de notre école : www.cmseducation.org/article51.

La City Montessori School est, depuis le 11 décembre 2006, un "Territoire citoyen du monde".


Les législateurs mexicains appellent à une révision de la Charte des Nations Unies

Les législateurs mexicains appellent à une révision de la Charte des Nations Unies et à une "législation internationale efficace".

La Commission des affaires étrangères du Congrès mexicain soutient la tenue d'une conférence des Nations Unies pour réviser la Charte des Nations Unies de 1945 et demande au nouveau gouvernement mexicain d'étudier la question lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies. Après l'élection générale du Mexique en juillet, remportée par Andrés Manuel López Obrador de l'alliance Juntos Haremos Historia, la Sous-Commission des affaires étrangères, de la défense nationale et de l'éducation de la Commission permanente du Congrès mexicain, qui comprend les législateurs de la Chambre des députés mexicaine et le Sénat, a appelé le nouveau gouvernement fédéral mexicain à faire pression en faveur de réformes de l'ONU " conformément à la Charte des Nations Unies " lors de la prochaine session de l'Assemblée générale de l'ONU qui s'ouvrira le 18 septembre.

La déclaration adoptée le 14 août dit que la prochaine Assemblée générale des Nations Unies devrait prendre la décision de convoquer une conférence générale de révision, comme le prévoit l'article 109 de la Charte des Nations Unies. Le document explique qu'à la lumière des problèmes mondiaux, " le Mexique et la communauté internationale doivent répondre à la population mondiale par un nouveau paradigme de gouvernance mondiale et par une législation internationale efficace pour faire face aux nouvelles menaces à la paix et à la stabilité mondiale".

La résolution a été déposée par le député mexicain Macedonio Tamez, chef du groupe parlementaire du Movimiento Ciudadano au cours de la législature sortante. Commentant la déclaration, M. Tamez a déclaré : " Nous soutenons l'appel en faveur d'une préparation intergouvernementale ouverte et inclusive d'un sommet sur la réforme de l'ONU en 2020. Ce sera une bonne occasion de lancer une révision de la Charte des Nations Unies. En outre, nous approuvons les efforts en vue de la création d'une Assemblée parlementaire des Nations Unies comme premier pas vers un parlement mondial".

"Les préparatifs d'une conférence de révision de la Charte des Nations Unies et la création d'un parlement mondial sont attendus depuis longtemps ", a commenté Francisco Plancarte, avocat mexicain et défenseur de longue date des réformes de l'ONU auprès du Centro Mexicano de Responsabilidad Global.

Avec cette déclaration, les législateurs mexicains donnent de l'élan aux appels internationaux en faveur d'une refonte de la structure de l'ONU et d'une Assemblée parlementaire des Nations Unies (APNU) avant le 75e anniversaire de l'ONU en 2020. En juillet, le Parlement européen a demandé aux gouvernements de l'Union européenne de promouvoir la création d'une APNU et les préparatifs d'un sommet sur la réforme de l'ONU 2020.

Les observateurs espèrent que le Forum pour la paix de Paris, qui se tiendra du 11 au 13 novembre 2018 à l'initiative du Président français Emmanuel Macron, donnera un nouvel élan aux réformes de la gouvernance mondiale. La Fondation Global Challenges à Stockholm soutient les groupes de travail qui doivent présenter des propositions.

Article publié par la campagne APNU
le 31 août 2018


Appel à la solidarité avec les femmes congolaises victimes des groupes armés et des pilleurs de la RDC

Madame Jeannine Baudu Bahati qui représente les femmes des milieux ruraux en République démocratique du Congo et en particulier de la Région du Kivu est venue, le 19 mars 2018, lancer un appel au Conseil de Sécurité de l’ONU pour stopper les exactions terrifiantes dont sont victimes les femmes en RDC.

Elle a relayé le cri de détresse des congolaises face à la prolifération des groupes armés locaux et étrangers qui mènent des massacres, des carnages, des viols, des rapts, la traite des femmes et des filles et qui grâce à ces violences inouïes, obtiennent leur expropriation, de fait, des terres qu’elles cultivaient. Cette guerre menée contre les femmes pour se saisir des terres fertiles et du sous-sol riche en minerais rares, outre les immenses traumatismes subis, les laissent sans moyens de subsistance pour elles-mêmes et leurs enfants. Ces milices armées créent une misère galopante qui pousse les jeunes garçons, c’est-à-dire aussi les fils des femmes violées et tuées, à rejoindre ces mêmes groupes armés qui s’enrichissent par les pillages et deviennent de plus en plus nombreux et de plus en plus menaçants.

Nous notons avec amertume que cette situation démentielle et inhumaine a été dénoncée depuis des années par des mouvements de femmes congolaises et qu’elle a été médiatisée grâce au docteur Denis Mukwege qui a reçu le prix Sakarov en 2014 pour la médecine réparatrice des violences sexuelles et l’aide qu’il s’efforce d’apporter aux très nombreuses victimes des exactions des milices. Il a essayé d’utiliser sa notoriété pour sortir la RDC de cette spirale de déshumanisation radicale. Il a dénoncé la collusion entre les hordes de violeurs et de meurtriers et les entreprises locales et multinationales qui s’accaparent les richesses du Kivu et en particulier le coltan, minerai indispensable au fonctionnement de nos téléphones portables. Le film L’homme qui répare les femmes a été très relayé par les médias. Quantité de discours compassionnels ont été tenu cette année-là dans les instances internationales.

Or, ce que clame Jeannine Baudu Bahati quatre ans plus tard, c’est que tout cela n’a rien changé, que la situation est pire en 2018 qu’elle ne l’était en 2014 !

Pourtant, les femmes congolaises ne baissent pas les bras : la présidente de la section congolaise de la WILPF, Madame Annie Matundu-Mbambi a alerté sur “la situation explosive à laquelle la RDC est confrontée” et a organisé une Conférence Internationale à Kinshasa les 4 et 5 décembre 2017, en faveur de la paix en RDC.

La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RD Congo (MONUSCO) a exhorté en avril 2018 les congolaises à s’engager dans les prochaines élections en votant et en se présentant comme candidates. Certes, il est très souhaitable que les femmes prennent leur place dans les instances politiques, Nous plaçons beaucoup d’espoir dans le leadership des femmes africaines et des femmes partout dans le monde, mais ce ne sera pas plus facile pour elles que pour nous de changer les rapports de force. Cela exige une solidarité active des femmes du monde entier.

D’autre part, compte tenu de la véritable implosion de l’Etat en RDC le processus électoral a très peu de chance de se dérouler normalement et de produire un état de droit capable de stopper la violence organisée par des intérêts privés et capable de réduire les pillages perpétrés contre la population congolaise.

L‘exhortation de l’ONU ne doit pas servir à laisser aux seules femmes congolaises la responsabilité de trouver une issue à cette crise humanitaire politique économique structurelle. Il est inadmissible de les laisser se débrouiller face à des processus de destruction très complexes et très internationaux, alors que le Conseil de Sécurité de l’ONU s’est avéré incapable de faire cesser ces massacres et ces violences extrêmes et impuissant à agir contre les véritables causes des exactions commises en RDC.

Pour parvenir à un état de droit international, il faudrait établir au sein même de l’ONU et un nouvel équilibre des pouvoirs au niveau mondial et d’abord une parité entre les hommes et les femmes au Conseil de Sécurité.

Il est urgent d’agir contre l’impunité de ceux qui mènent une guerre larvée contre les femmes et empêcher qu’ils en tirent de gros bénéfices. En solidarité avec la section congolaise, WILPF ( Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté ) nous appelons à ce que :

  • tous les membres de ces groupes armés soient recensés et arrêtés.
  • ceux qui organisent ces groupes armés, ceux qui les arment, ceux qui les financent soient identifiés, qu’ils soient inculpés et condamnés par la communauté internationale.
  • le nom de toutes les entreprises qui tirent bénéfice de l’expropriation violente des populations rurales soit rendu public et qu’elles soient également inculpés devant une juridiction internationale.
  • même si cela doit perturber la fabrication de nos téléphones portables, le coltan de RDC soit interdit de commercialisation aussi longtemps que sa production s’accroît proportionnellement aux massacres et aux viols de femmes.

Nicole Roelens,
membre de la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la liberté
05/04/2018


22 avril - Jour de la Terre - pour l'unité de l'humanité

Il est impossible de répondre avec certitude à la question de savoir si notre planète est la seule planète vivante de l'univers. Si l'on en juge par le nombre de galaxies découvertes et supposées par la science à ce jour et par les myriades de systèmes solaires qui leur sont associés, il est peu probable. La Terre est la meilleure preuve de la probabilité élevée d'autres formes de vie dans l'espace. Ce qui est certain, cependant, c'est qu'il offre toujours le seul habitat possible pour nous, les humains et toutes nos semblables.

Cet habitat est constamment menacé par la Terre elle-même en raison de catastrophes naturelles et de l'espace en raison de l'impact des astéroïdes, et il est soumis à des changements constants. Une partie non négligeable de la menace va dans ce temps sur le compte de nous les humains. Aucune autre créature n'a laissé une marque aussi claire sur la planète que l'homme, de sorte que le nom "Anthropocène" est déjà utilisé pour l'époque géologique actuelle. Le changement climatique actuel, accéléré par l'activité humaine, est le signe avant-coureur d'autres problèmes humains. C'est une connaissance scientifiquement prouvée. Les ignorer ou même les nier, c'est enterrer sa tête dans le sable.

La prise de conscience du problème est progressive, seule l'action est à la traîne. Depuis 1970, le 22 avril de chaque année, le "Jour de la Terre" est appelé dans le monde entier à mobiliser les gens pour leur propre survie et à réclamer les mesures politiques nécessaires. La préservation de la biosphère terrestre se présente comme une tâche gigantesque pour l'humanité au cours des siècles à venir. Elle obligera les nations à intensifier la coopération à l'avenir. Il est même possible que les conflits intergouvernementaux ne conduisent plus à des guerres et à la misère humaine, mais qu'ils soient réglés par les tribunaux. Un système social global de compensation solidaire pourrait être créé, contribuant à la stabilisation de la population mondiale. Les évasions de la peur et de la pauvreté appartenaient au passé.

Parce qu'une partie non négligeable de la menace émane de notre planète elle-même, un contrôle international des catastrophes serait nécessaire, une assurance internationale contre les cas de force majeure. Les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les tempêtes et les inondations peuvent difficilement être évités, mais la prévention est possible et les personnes touchées pourraient être aidées plus rapidement et les dommages réparés immédiatement. Les menaces provenant de l'espace extra-atmosphérique pourraient également être évitées. Techniquement, beaucoup de choses seraient déjà possibles. Mais ce sont tous des défis que l'humanité ne peut relever qu'ensemble.

C'est pourquoi, à l'occasion du "Jour de la Terre", les mondialistes tiennent à souligner que l'unification politique au sein d'une fédération mondiale de nations véritablement unies est indispensable à la survie de l'humanité. Encore considéré aujourd'hui comme une utopie, demain il s'agit d'être ou de ne pas être.

Richard Maxheim


LECCE (Italie) - 26 avril 2018 - 27 avril 2018

L'Université du Salento accueillera un événement de deux jours - le Dialogue Supranational Démocratique - visant à réunir des chercheurs de tous horizons, des dirigeants d'ONG, des militants politiques, des hommes d'affaires et toutes sortes de penseurs innovants pour discuter des grands défis auxquels l'humanité est actuellement confrontée.

L'accent est mis sur la gouvernance mondiale, ou une meilleure gouvernance mondiale démocratique(un sujet beaucoup moins exploré).

L'événement provient de la prise de conscience que les questions politiques les plus pertinentes, de nos jours, sont - pour la taille et la complexité - hors de portée des États nationaux et ont besoin de solutions globales, après des débats inclusifs ouverts.

De plus, l'interdépendance sans précédent de la famille humaine - associée au niveau actuel de développement technologique - a créé des espaces virtuels où les idées peuvent être échangées et de nouveaux outils démocratiques peuvent être testés.

Pour impliquer la société civile et les praticiens, nous avons invité à contribuer des personnes intéressées par quatre questions principales, parfaites comme des études de cas sur la gouvernance mondiale: la politique de migration internationale et la protection des réfugiés; les conséquences et les effets du changement climatique; le commerce équitable et le développement durable; impact de l'innovation et des technologies de rupture.

Cela a été une surprise de recevoir de nombreux résumés sur des sujets théoriques transversaux (identité, démocratie, multilatéralisme, etc.), de sorte que le programme final a été en quelque sorte ré-imaginé pour correspondre aux grandes suggestions reçues.

Donc, ce sont les titres des cinq sessions :

I. PERSPECTIVES ÉVOLUTIONNAIRES DE LA DÉMOCRATIE

-I.1 - Évoluer la conscience: de la dimension locale à la dimension globale;

-I.2 - Nouveaux chemins pour l'interaction globale

II. INSTITUTIONS GLOBALES: O WH SOMMES-NOUS? QUELLE FAÇON FAIRE?

-II.1 - Séance co-organisée par UNHRD et UNGSC

-II.2 - Suggestions pour une réforme (et l'impératif climatique)

III. MIGRATIONS ET DROITS FONDAMENTAUX: APPROCHES NATIONALES, EUROPÉENNES ET MONDIALES

IV. TRAITER LES INÉGALITÉS DANS UN MONDE EN MUTATION: NOUVEAUX MODÈLES, NOUVEAUX OUTILS.

V. L'EUROPE COMME UN LABORATOIRE DE SOLUTIONS DÉMOCRATIQUES SUPRANATIONALES?

Parmi les intervenants : Chris Hamer, correspondant du Registre des Citoyens du Monde à Sydney (Australie)


Editorial de Natagora (#84) : "VERS UNE GOUVERNANCE MONDIALE POUR L'ENVIRONNEMENT ?"

"...UNE VÉRITABLE ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE AU SEIN DE L’ONU POURRAIT LÉGIFÉRER SUR DES QUESTIONS AUSSI CRUCIALES QUE LA PRÉSERVATION DU BON ÉTAT NATUREL DE NOTRE PLANÈTE."

En marge de la grande réunion internationale de novembre dernier sur le climat à Bonn (COP 23), quinze mille scientifiques ont lancé un appel grave, inquiet, et presque solennel, sur l’urgence absolue à prendre des décisions d'envergure, rapides et coordonnées pour protéger notre biosphère, celle où nous vivons.

Ces quinze mille scientifiques, déçus de l’immobilisme des dirigeants, en appellent directement aux citoyens de la planète. Leur message rappelle avec force l’érosion grandissante de la biodiversité mondiale, la destruction rapide des grands écosystèmes - notamment la déforestation toujours incontrôlable en zone équatoriale - et le réchauffement climatique. Ce dernier semble même s'accélérer malgré la succession des grands sommets mondiaux qui lui sont régulièrement consacrés. En résumant le point de vue des experts réunis à Bonn, l’ONU a affirmé que « des efforts et des niveaux de coordination sans précédent sont nécessaires pour faire face aux risques climatiques et aux catastrophes... ».

Il faut espérer que cette exhortation à se coordonner démontre qu’une prise de conscience planétaire est en marche. Lentement, on pose les bases d’un droit international, des accords internationaux sur la biodiversité et l’environnement sont ratifiés. Il faut hélas ensuite se résoudre à faire confiance à la bonne volonté des gouvernements pour les appliquer. Face à la lenteur et, parfois, à la mauvaise volonté manifeste, un certain désespoir s’installe.

Ce sentiment persistera tant qu'il faudra mettre d'accord 190 gouvernements d'États souverains sans gouvernance globale. Comment, donc, sur les questions environnementales, passer du droit international non contraignant à un droit mondial ? À l’échelle continentale, il est indéniable que l’Union européenne, en créant le réseau Natura 2000, a poussé les États européens à passer à l’action. Au niveau mondial, une initiative intéressante serait la création d’une véritable assemblée parlementaire au sein de l’ONU. L’élection de cette assemblée par les citoyens du monde entier garantirait une meilleure spécialisation de ses membres. Elle pourrait alors, à terme, légiférer sur des questions aussi cruciales que la préservation du bon état naturel de notre planète. Une biosphère, une humanité, un droit mondial.

Nous avons la grande chance, chez Natagora, d’œuvrer au niveau régional sur des thématiques et des enjeux planétaires. Mais pour les générations futures, une gouvernance environnementale globale serait très probablement nécessaire." Henri Dineur, Président de Natagora


La démolition d’une stèle de l’Organisation des Villes du Patrimoine Mondial (OVPM) pour la Ville de KASHUSHA

Kashusha, 17 Novembre 2017

La stèle de la Ville de Kashusha démolie dans les après-midi du Mardi 14 Novembre 2017.

Le Comité National du Conseil international des monuments et des sites pour la République Démocratique du Congo (CN-ICOMOS/R.D.C) ainsi que la population de Kashusha expriment leur indignation après la destruction méchante de la stèle portant les indications et Logo de l’Organisation des Villes du Patrimoine Mondial (OVPM) qui était érigée par cette communauté juste après l’adoption (en date du 25 Juillet 2006) de la Charte de mondialisation par cette communauté ainsi que de la Convention de Kashusha sur les droits humains disponibles et que l’on peut trouver et consulter sur http://www.recim.org/tcm/kashusha.htm#charte et l’adhésion de la Ville de Kashusha, le 25 Février 2008 en qualité de ville membre observateur de l’OVPM; adhésion couverte par le Certificat de l’Organisation des Villes du Patrimoine Mondial (OVPM). Cette stèle symbolisant la volonté et les voeux des habitants de Kashusha qui se battent pour le développement et la modernisation de leur terroir, c’est un bien culturel tel que défini à l’article 1er de la Convention pour la protection du patrimoine mondial naturel et culturel, (ci-après ‘’Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO’’) ratifiée par la République Démocratique du Congo le 23 Septembre 1974, soit deux ans après son adoption par la Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) à sa dix-septième session à Paris le 16 novembre 1972, qui mérite une protection internationale conformément aux dispositions de ladite Convention.

Alors que je me trouvais en Coré du Sud où j’ai participé au 14ème congrès mondial de l’Organisation des Villes du Patrimoine Mondial, qui s’était tenu dans la ville de Gyeongju, du 31 Octobre au 3 Novembre 2017, un auditeur de la Radio Télévision National Congolaise (RTNC) m’a envoyant un mail pour m’informer que le mercredi 8 Novembre 2017 au journal d’information de 18h30, on a annoncé que le ministre provincial ayant les affaires foncières dans ce attributions a fait détruire la stèle de Kashusha du patrimoine de l’UNESCO et qu’il a mis en garde quiconque vendrait ou achèterait un terrain sur ce site et qu’aucun titre ne pourra être délivré sur ce lieu.

En faisant l’analyse de ce message, on a trouvé qu’il y a enquille sous roche, et qu’il faudra être prudent pour ne pas tomber dans le piège des politiciens alors que nous nous trouvons dans une période très sensible.

Arrivé à Kavumu, le samedi 11 Novembre, tous les deux stèles étaient encore à leurs places, mais les rumeurs circulaient toujours à propos du communiqué du ministre.

Interrogé à ce sujet par la population de Kashusha, je leur avais dit d’être prudents et observer seulement ce qui va se passer.

Deux jours après, le lundi 13 Novembre vers 15 heures, 4 personnes et deux policiers bien armés à bord d’une jeep avec immatriculation STA sont arrivés sur la deuxième stèle en quittant vers Bukavu, et ont essayé de détruire la stèle. Ils sont rentrés pour revenir le lendemain mardi 14 Novembre, juste à la veille du 15 Novembre, ils sont revenus aux environs de 15h30, et en moins d’une heure, la stèle construite par la communauté de Kashushaen en 2008, a été réduit à l'état de ruines sur ordre du Ministre provincial. La population furieuse n’a pas réagi parce qu’on ne voulait pas tomber dans le piège et pour éviter des troubles alors qu’en adoptant la charte de Kashusha, on avait privilégié la paix ; c’est ainsi que la communauté se pose la question de savoir effectivement le ministre provincial vise quel objectif en détruisant ce bien culturel, et déclare que cet « acte de vandalisme » est « inacceptable » au vu de la Convention de l’UNESCO.

« Nous considérons cet incident scandaleux comme une illustration et une conséquence directe de la politique de la provocation et de diviser pour mieux régner » et affirmons que cette destruction constitue « un acte de barbarie ».


ICAN - Prix Nobel de la Paix 2017

Nous publions ici une traduction du communiqué officiel du Comité Nobel Norvégien qui a décidé d'attribuer le Prix Nobel de la Paix à la Campagne Internationale pour l'Abolition des Armes Nucléaires (ICAN). Les arguments développés dans ce communiqué s'inscrivent dans le droit international actuel. Mais, en tant que Citoyens du Monde, il faut considérer que l'institution du prix Nobel de la Paix s'inscrit dès l'origine dans une optique de supranationalité prévue dans la constitution de la Norvège, par le recours à une autorité de contrôle et pr la contrainte. Il manque encore la démocratie, et là c'est notre engagement citoyen.
Le Conseil des Territoires Citoyens du Monde soutient la campagne de l'organisation "Maires pour la Paix", partenaire d'ICAN.(
3 septembre 2010)

Le Comité Nobel norvégien a décidé de décerner le prix Nobel de la paix pour 2017 à la Campagne Internationale pour l'Abolition des Armes Nucléaires (ICAN). L'organisation reçoit le prix " pour ses travaux visant à attirer l'attention sur les conséquences humanitaires catastrophiques de toute utilisation d'armes nucléaires et de ses efforts pour l'élimination par voie de traité interdisant ces armes."

Nous vivons dans un monde où le risque d'utilisation d'armes nucléaires est plus grand qu'il ne l'a été depuis longtemps. Certains États sont en train de moderniser leurs arsenaux nucléaires, et il y a un réel danger que de plus en plus de pays tentent de se procurer des armes nucléaires, comme l'illustre la Corée du Nord. Les armes nucléaires représentent une menace constante pour l'humanité et toute la vie sur terre. Par le biais d'accords internationaux contraignants, la communauté internationale a précédemment adopté des interdictions interdisant les mines terrestres, les armes à sous-munitions et les armes biologiques et chimiques. Les armes nucléaires sont encore plus destructrices, mais elles n'ont pas encore fait l'objet d'une interdiction juridique internationale similaire.

Par son travail, ICAN a contribué à combler cette lacune juridique. Un argument important dans la justification de l'interdiction des armes nucléaires est la souffrance humaine inacceptable qu'une guerre nucléaire cause. ICAN est une coalition d'organisations non gouvernementales d'environ 100 pays différents dans le monde. La coalition a été un élément moteur de l'action menée par les nations du monde pour s'engager à coopérer avec toutes les parties prenantes concernées dans les efforts visant à stigmatiser, à interdire et à éliminer les armes nucléaires. À ce jour, 108 États ont pris un tel engagement, connu sous le nom de promesse humanitaire.

En outre, ICAN a été l'acteur principal de la société civile dans l'effort visant à interdire les armes nucléaires en vertu du droit international. Le 7 juillet 2017, 122 des États membres de l'Onu ont adhéré au traité sur l'interdiction des armes nucléaires. Dès que le traité aura été ratifié par 50 États, l'interdiction des armes nucléaires entrera en vigueur et sera obligatoire en vertu du droit international pour tous les pays qui sont parties au traité.

Le Comité Nobel norvégien est conscient qu'une interdiction juridique internationale ne suffit pas, et que ni les États qui possèdent déjà des armes nucléaires ni leurs alliés les plus proches ne soutiennent le traité d'interdiction des armes nucléaires. Le Comité tient à souligner que les prochaines étapes de la réalisation d'un monde exempt d'armes nucléaires doivent faire intervenir les États dotés d'armes nucléaires. Le prix de la paix de cette année est donc aussi un appel à ces États pour qu'ils lancent de sérieuses négociations en vue de l'élimination progressive, équilibrée et soigneusement contrôlée des près de 15.000 armes nucléaires dans le monde. Cinq des États qui possèdent actuellement des armes nucléaires - les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France et la Chine - se sont déjà engagés dans cet objectif par leur adhésion au traité sur la non-prolifération des armes nucléaires de 1970. Le traité sur la prolifération restera le principal instrument juridique international pour promouvoir le désarmement nucléaire et empêcher la prolifération de ces armes.

Cela fait maintenant 71 ans que l'assemblée générale des Nations Unies, dans sa première résolution, a préconisé l'importance du désarmement nucléaire et d'un monde exempt d'armes nucléaires. Avec le prix de cette année, le Comité Nobel norvégien souhaite rendre hommage à je pour avoir donné un nouvel élan aux efforts visant à atteindre cet objectif.

La décision d'attribuer le prix Nobel de la paix pour 2017 à la campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires correspond à une solide application de la volonté d'Alfred Nobel. La volonté précise trois critères différents pour décerner le prix de la paix : la promotion de la fraternité entre les nations, la promotion du désarmement et de la maîtrise des armements et l'organisation et la promotion des congrès de paix. ICAN travaille vigoureusement pour réaliser le désarmement nucléaire. ICAN et la majorité des États membres de l'Onu ont contribué à la fraternité entre les nations en soutenant l'engagement humanitaire. Et grâce à son soutien inspirant et novateur aux négociations de l'ONU sur un traité interdisant les armes nucléaires, ICAN a joué un rôle majeur dans l'adoption de ce qui, à notre époque, équivaut à un congrès international de la paix.

Le Comité Nobel Norvégien,
Oslo le 6 octobre 2017

Commentaires

Nicole : je me réjouis que le prix Nobel de la Paix ait été décerné au grand mouvement international pour l’interdiction des armes nucléaires. Cela apporte une nouvelle légitimité et une nouvelle visibilité à ce mouvement de fond.
Ceci dit, il reste à convaincre les pays dotés d’un arsenal nucléaire de renoncer à la toute-puissance que donne la capacité d’extermination. C’est ce qui sera le plus difficile. Ce sont les militants de la Paix, de chaque pays détenteur des armes atomiques, qui doivent faire pression sur leur chef d’Etat pour qu’il ratifie le traité d’interdiction voté par une majorité des peuples le 7 juillet 2017.
En France nous l’avons fait à travers la pétition que nous avons lancée au nom de la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté
Voici le lien : "Pour la ratification
Femmes et hommes de bonne volonté, c’est le moment où jamais de la signer et de la diffuser au maximum.


Pour une mondialisation de la solidarité, par Bernard Salamand

Nées de la décolonisation, les organisations de solidarité internationale s’interrogent. Elles ont professionnalisé leur action, politisé leur discours, mais n’échappent pas à la concurrence, aux exigences de résultats immédiats, et la grille de lecture Nord-Sud ne suffit plus. Il leur faut pourtant assumer d’être pionnières dans l’invention d’une réponse politique – la solidarité – à l’échelle pertinente – le monde.

À l’heure du monde globalisé, la question de la légitimité de la solidarité internationale ne devrait même pas se poser. Quoi de plus logique que de chercher à transposer, à l’échelle du monde, les mécanismes de solidarité – de partage des rôles, de distribution des ressources, de coopération – qui fondent les sociétés humaines, puisqu’une société-monde se construit sous nos yeux ?

D’ailleurs, si l’on s’en tient à des données générales, on constate que la légitimité de la solidarité internationale n’est pas spécialement remise en cause. Ainsi en 2016 [1], 70 % des Français soutiennent l’aide publique au développement, un chiffre en hausse. La définition qui en est donnée dans le sondage [2] ne permet certes pas d’étendre ce jugement à toutes les formes de solidarité internationale. Mais la réponse traduit un a priori en faveur de l’appui à la lutte contre la pauvreté et le développement durable au-delà des frontières.

Cette question de la légitimité se pose pourtant avec acuité, en particulier aux acteurs historiques de la solidarité internationale (ONG, réseaux militants, syndicats) qui sont interpellés sur leurs actions par leurs sympathisants, par les donateurs et les médias, par leurs bailleurs institutionnels. Et, surtout, ils se posent eux-mêmes la question de leur adaptation aux changements de contexte. (...)

Lire l'article en entier
(lien externe)


21 et 21 juin 2017 : Conférence mondiale des peuples

LA PAZ - La Bolivie accueillera une conférence mondiale des peuples en juin pour discuter "de la construction d'une citoyenneté universelle avec un oeil vers un monde sans murs", a annoncé l'Agence de Presse Bolivienne (ABI).

Lors d'une conférence de presse, le président bolivien Evo Morales a annoncé que l'événement se tiendrait du 20 au 21 juin à Tiquipaya, dans la région centrale de Cochabamba. La conférence vise à contrer «le problème» de l'hostilité croissante contre les migrants, a déclaré ABI.

Depuis que le président américain Donald Trump est arrivé au pouvoir en janvier, Washington a fait campagne pour limiter l'arrivée des migrants des pays d'Amérique latine ainsi que des réfugiés et des voyageurs venant de pays à majorité musulmane.

Morales a déclaré qu'il avait lancé l'idée de la conférence lors d'un récent rassemblement de pays membres de l'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA), et l'idée a été "bien reçue".

La conférence espère attirer quelque 1 300 délégués du monde entier, principalement d'organisations en défense des migrants, a déclaré ABI.

Réaction

The World Constitution and Parliament Association (WCPA) will have a delegation at this conference promoting the creation of a permanent forum (...) to study the Constitution for the Federation of Earth as both a possible blueprint and an ideal model for creating a decent world system with universal citizenship and dynamic unity within diversity for all peoples, ending the absurd idea that there can be "illegal" persons.

L'Association pour une Constitution mondiale et un Parlement mondial (WCPA) aura une délégation à cette conférence. Elle proposera la création d'un forum permanent (..) pour étudier la Constitution pour la Fédération de la Terre à la fois comme un modèle possible et un modèle idéal pour créer un un système mondial décent avec une citoyenneté universelle et une unité dynamique dans la diversité pour tous les peuples, mettant fin à l'idée absurde selon laquelle il peut y avoir des personnes «illégales».


Le président chinois Xi Jinping, citoyen du monde, par René Wadlow

Un numéro récent de Newsweek a salué le Président de la Chine Xi Jinping comme un citoyen du monde et a souligné son discours du 17 janvier 2017 au forum économique mondial à Davos, Suisse, comme établissant une nouvelle politique mondiale. À une époque où le Président des États-Unis met en pratique sa politique "L'Amérique d'abord" et que le Président de la Fédération de Russie s'efforce de faire "grandes" la Russie et l'Église orthodoxe russe, c'est la Chine qui fournit Puissance dirigeante vers une société mondiale cosmopolite, humaniste.

À Davos, Xi Jinping a souligné que la mondialisation avait produit "une puissante croissance mondiale et facilité le mouvement des biens et des capitaux, les progrès de la science, de la technologie, de la civilisation et de l'interaction entre les gens". Il a noté la création par la Chine de la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures et du Partenariat économique global régional. Il a terminé en disant que "les peuples de tous les pays n'attendent rien de moins (que de faire fonctionner la mondialisation) et c'est notre responsabilité incassable en tant que dirigeants de notre temps.

Il est vrai que la mondialisation - le monde en tant que marché ouvert - a bien fonctionné pour l'économie chinoise axée sur les exportations et pour ses efforts étrangers de développement d'infrastructures - le projet One Belt-One Road de chemin de fer, routes et ports maritimes. Cependant Xi Jinping a également mentionné la civilisation et l'interaction entre les gens comme l'un des résultats de la mondialisation, peut-être en pensant au grand nombre d'échanges d'étudiants et l'impact de la culture chinoise à travers le nombre croissant d'instituts Confucius dans le monde entier.

Xi Jinping a souligné la nécessité d'un développement respectueux de l'environnement et de la réalisation des objectifs de la Conférence sur le climat de Paris - la protection de la nature étant au premier rang des priorités des citoyens du monde.

Il est certain qu'en plus de définir une politique mondiale globalement positive, il existe de véritables défis internes pour répondre aux valeurs citoyennes mondiales d'égalité et de respect de la dignité de chaque personne.

En tant que concitoyens du monde, nous sommes encouragés par les progrès de la règle du droit mondial, de l'égalité entre les femmes et les hommes, par des efforts de solidarité pour vaincre la pauvreté et la faim. Nous nous tournons vers la direction chinoise pour renforcer les forces qui font progresser une société mondiale cosmopolite et humaniste basée sur la plénitude, l'harmonie et la créativité.

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René Wadlow, président, et représentant à l'ONU, Genève, de l'Association des citoyens du monde


La Marche des Citoyens du Monde, bulletin numéro 4 (janvier 2017)

  • Kilomètre 17
  • Où en sommes-nous ?
  • De l’ONU à la Fédération Mondiale
  • Scénario de la Marche
  • Le chantier de la Nouvelle Charte des Nations Unies est ouvert !

Quand « Le prodigieux pouvoir des Citoyens du Monde », a été publié, en 2010, il a reçu aussitôt le soutien de Boutros Boutros-Ghali, le Secrétaire général des Nations Unies de 1992 à 1996, qui s’était efforcé en vain de réformer l’ONU à l’occasion de son cinquantième anniversaire. Il n’a donc pas hésité à préfacer le livre. Simultanément, Edgar Morin, s’est déclaré « en pleine harmonie avec ce livre », et plusieurs personnalités qui avaient été citées au fil des pages n’ont pas manqué de lui apporter également leur soutien, notamment Stéphane Hessel, Jacques Attali et Hubert Védrine, qui a qualifié ce livre de « plein d’espoir pour le monde ».

Le Centre français des Citoyens du Monde et l’Assemblée des Citoyens du Monde elle-même ont emboité le pas, tant et si bien qu’un petit groupe de militants a pris la décision de lancer la « Marche des Citoyens du Monde vers l’unité politique de la planète » en s’inspirant directement du scénario décrit au dernier chapitre du « Prodigieux pouvoir des Citoyens du Monde ». C’était le début de la première étape de la Marche (lire la suite) (lien externe)


Cahors Mundi appelle à promouvoir les valeurs universelles de la paix

« Revaloriser les valeurs humanistes étroitement liées à la ville de Cahors ! » s’exclame Pierre Pétric, président de Cahors Mundi, à l’ouverture de l’assemblée générale de l’association, le 15 janvier dernier, à la brasserie Le Bordeaux, à Cahors. Le président rappelle avec insistance qu’au sortir de la Deuxième guerre mondiale, Cadurciens et Lotois se sont manifestés en grand nombre en faveur d’une paix universelle, au-delà de toutes les frontières étatiques.

En 1950, Cahors ouvrait la « Route mondiale de la Paix » avec la pose d’une première borne symbolique, au pied du pont Valentré. D’éminentes personnalités au nombre desquelles figuraient Lord Boyd Orr, prix Nobel de la Paix, André Breton, les Docteurs Louis Sauvé et Henri Gilles de Cahors, Robert Sarrazac, Emilie Bénac… lançaient un mot d’ordre qu’ils voulaient de portée universelle. 239 communes du Lot emboitaient le pas. Tout ceci après que Garry Davis, pilote des forces aériennes de l’armée des États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale, ait été bouleversé par les scènes d’horreur de la guerre, imaginant alors, l’abolition des frontières et l’avénement d’un gouvernement mondial. Des intellectuels de premier plan apportent leur soutien au mouvement, tels Albert Einstein, André Gide, Albert Camus, Jean-Paul Sartre, André Breton, Antoine Allard, l’Abbé Pierre, jusqu’au président Vincent Auriol. Or, cette belle utopie s’est évanouie au fil des ans, sans pour autant disparaître.

Actions concrètes

« Il y a là tout un patrimoine à pérenniser, qui doit nous inspirer ! » déclare Pierre Pétric. Le président invite les élus de toutes les communes qui ont été parties prenantes à ce mouvement, à se souvenir et à cultiver la flamme allumée par leurs prédécesseurs. « Les valeurs portées par ce mouvement mondialiste méritent d’être remises au goût du jour, particulièrement en cette période de repli sur soi des nations et de la montée des populismes et des extrémismes », poursuit-il. Cahors Mundi souhaite soutenir des actions en direction des jeunes, au niveau éducatif et culturel, à travers des travaux pédagogiques, tels ceux réalisés ces dernières années avec les écoles de Laroque-des-Arcs et de Pradines, et le lycée Gaston Monnerville. Un CD a marqué l’aboutissement des compositions musicales, avec l’accompagnement de Jérôme Chaumier, donnant lieu également à un chœur d’enfants pour l’ouverture du festival « Visages du Monde ».

« La route est tracée, il faut suivre cette voie, entre voisins de quartiers ou de villages, entre communes, entre villes et jusqu’à l’échelle mondiale », affirme encore Pierre Pétric, estimant que nous sommes redevables d’un devoir de transmission de ces valeurs pacifistes, aux jeunes générations. En premier, il cite le respect : respect de soi, respect des autres. Des actions concrètes peuvent être menées sous l’égide de Cahors Mundi : des expositions, des concerts, des conférences… Et même sur le terrain sportif. Cahors Mundi s’est plu à décerner une coupe Albert Camus l’an passé, lors du tournoi de foot des 11-13 ans : la coupe du fair play ! En vue pour cette année, une exposition avec des artistes sans frontières, une autre avec Didier Chamizo et peut-être même une troisième réunissant diverses associations œuvrant en faveur de la paix.

JEAN-CLAUDE BONNEMÈRE
La Vie Quercynoise.


Don de vêtements à la prison de Nkongsamba (Cameroun)

Nouvelle et action humanitaire le Jeudi 12 Janvier 2017


FEDECHOSES - bulletin de la setion française de l'Union des Fédéralistes Européens - Fedechoses n° 174

Excellent numéro ! A noter, entre autres, les articles suivants :

  • René WADLOW : Lanza del Vasto, non-violence et suspiscion durable
  • La longue marche des citoyens du monde vers la démocratie internationale et la Fédération mondiale :
    Anicet DELPORTE : Si la démocratie ne garantit pas toujours le bon gouvernement, l'absence de démocratie est toujours signe de mauvais gouvernement.
  • CCM : Secrétaire général de l'ONU : une position inconfortable.
  • Tad DALEY : Plaidoyer pour une fédération mondiale.
  • Joseph-Preston BARATTA : La conférence inaugurale du mouvement pour un gouvernement mondial de l'après-guerre froide.


Sommaire du bulletin Monda Solidareco n° 118 : (disponible dans quelques jours en Esperanto)

  • Inégalités : fatalité ?
  • Forum social de Montréal
  • Assemblée Générale de SMF-Globidar-France
  • Tribunal contre Monsanto

Les échos du Conseil d'Administration


CARLA-BAYLE, terre de citoyenneté mondiale

C'est au hasard d'une promenade "digestive" que Sylvain a découvert la petite cité de Carla-Bayle, près de Pamiers, en Ariège.

Ce 28 décembre est le 310ème anniversaire de la disparition de Pierre Bayle, philosophe né dans cette cité "Carla-le-Comte" en 1647. De religion protestante par sa famille, converti au catholicisme pour les études, puis retourné au protestantisme, il a peu à peu développé un esprit critique, prônant la tolérance, et se définissant finalement comme un citoyen du monde. Il fut l'un des philosophes pionniers du "Siècle des Lumières". En souvenir de cet écrivain qui est un symbole républicain, Carla-le-Comte est devenu Carla-Bayle d'abord au début de la révolution française (1790) puis définitivement en 1879.

Sur la place de l'Europe, devant le bâtiment qui abrite la Mairie et la Chambre d'Agriculture a été édifiée une fontaine surmontée d'une sphère que voici en photos : photo-1 - photo 2 - photo 3

Carla-Bayle ne figure pas au nombre des "Territoires citoyens du monde" enregistrés, mais ne l'est-il pas en fait ?


Chelmsford, Nivelles, Bad-Kissingen, Silkeborg, Béziers, Territoires citoyens du monde

La réputation de Cahors n'est plus à faire parmi les Citoyens du Monde. Cette ville fut la première à se déclarer "Territoire mondial lié à la communauté mondiale". Mais était-elle véritablement la première à faire ce genre de démarche ? Eh non ! De récentes recherches ont mis à jour des engagements pris par des maires confirmés par les municipalités de cinq villes : Chelmsford, près de Londres en Grande Bretagne,Nivelles, au sud de Bruxelles en Belgique, Bad-Kissingen, en Allemagne, Silkeborg au Danemark, Béziers dans le département de l'Hérault en France. Ces cinq villes se sont engagées dans différentes manifestations et expériences intéressantes à découvrir. Voyez ce document (en pdf)


Un nouveau livre de Dragan Bunic : Fédération mondiale

Présentation du livre : (document de 18 pages en pdf)

Jusqu’à la Première Guerre mondiale, les pays ont coopéré dans certains domaines, dont la plupart concernent la guerre. En 1918, un «rayon d'espoir» a illuminé le monde. Après la Première Guerre mondiale, une Société des Nations a été créée, comme la première communauté internationale d'Etats souverains en vue d'assurer la paix dans le monde. Malheureusement, il s’est rapidement avéré que la première communauté mondiale des nations n'a pas été en mesure de s’acquitter de cette tâche importante. Dans les années trente du XXe siècle, plusieurs auteurs: deux lords anglais (Lothian et Curtis), Wells et Streit critiquent cette Société des Nations indiquant qu'en raison de la souveraineté des États, qui traite l'armement comme une question interne, elle n’a pas d'instruments pour prévenir l'action agressive de certains pays. Comme solution pour sortir de cette situation, ils proposent une nouvelle organisation mondiale d'États (Union de l'Atlantique ou l'État fédéral mondial). (lire la suite en pdf, page 4)

Cette présentation du livre existe en 6 langues : français, anglais, espagnol, Esperanto, Serbo-croate, russe


L'ONU a 70 ans

Après la Seconde guerre mondiale, la volonté de vivre dans un monde sans guerre se concrétise par la création d'un organisme international capable de garantir durablement la paix.

Les prémices de cette volonté vont prendre naissance au milieu de la Seconde guerre mondiale avec, en 1941, la signature de la Charte de l'Atlantique entre les États-Unis et le Royaume-Uni.

La Déclaration des Nations unies sera signée en janvier 1942 par 26 États autour des États-Unis. C'est lors de la conférence de San Francisco en 1945 que l'ONU voit le jour. Son acte de naissance sous la forme d'une Charte comporte 111 articles et une annexe consacrée à la Cour internationale de Justice. Mais ce n'est qu'en 1946, lors de la première session de l'Assemblée générale qui se déroule à Londres que la décision d'établir les sièges permanents de l'ONU aux États- Unis est prise.

Lorsqu'il est question d'installer un bâtiment pour accueillir l'organisation internationale, la ville de New York est choisie. Ce choix s'opère en mémoire de Franklin D. Roosevelt, artisan des Nations unies, qui décède avant la fi n de la conférence de San Francisco. La part financière est largement assurée grâce à la contribution de John Davison Rockeffeler qui permet l'achat d'un site situé à l'époque dans un quartier composé d'installations délabrées.

Assurer la paix

Pour assurer la paix, l'organisation onusienne va s'attacher à régler les problèmes de sécurité internationale, contribuer au développe- ment économique et œuvrer pour la défense de l'environnement. Mais le traitement de ces questions prend assise à partir de principes dont les plus importants seront mis en exergue dans la charte : - l'égalité souveraine de tous les États, quelque soit leur taille ou leur puissance ;

  • la non-ingérence dans les affaires intérieures de chaque pays ;
  • le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ;
  • le règlement pacifique des litiges entre les pays.

Toutefois, la mise en pratique de cette nouvelle culture onusienne va nécessiter un fonctionnement complexe avec de nombreuses actions sur le terrain et la mise en place de plusieurs institutions satellites.

Au centre, l'Assemblée générale qui se réunit une fois par an en sessions ordinaires peut élire d'autres organes de l'ONU.

Le Conseil de sécurité, lui, est formé de onze membres dont cinq sont permanents : Chine, États- Unis, France, Royaume-Uni, URSS. Ils disposent d'un droit de veto. Les six autres membres sont élus par l'Assemblée générale pour deux ans.

Le Conseil de sécurité intervient pour les questions de maintien de la paix et de sécurité entre les pays et au sein des pays. À ce titre, il adopte des Résolutions qui sont des obligations à l'égard des États. Cependant, le droit de veto que détient le Conseil de sécurité fait actuellement l'objet de discussions au sein de la société civile tendant à le rendre responsable d'un certain blocage du système. Le Secrétariat général est l'organe administratif de l'ONU. Par élection, un mandat de cinq ans est confié au secrétaire mais ses pouvoirs sont limités. Le Conseil Économique et Social est élu par l'Assemblée générale pour trois ans. Il est composé de 18 membres chargés de régler des problèmes de coopération économique et sociale et d'organiser l'assistance technique internationale.

C'est du Conseil Économique et social que dépendent de nombreuses institutions comme l'UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l'enfance), la BIRD, le FMI, l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), la FAO (l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), ou l'Unesco (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) dont le siège est à Paris.

La nécessité de repenser l'ONU

Mais tous ces organes satellitaires qui participent à la réalisation de l'immense tâche que s'est assignée l'ONU constituent, en même temps la part de faiblesse de l'institution. Sa taille, sa dispersion, son absence d'autonomie financière, ainsi que l'obstruction de quelques pays pour appliquer certaines décisions à quoi s'ajoutent les conséquences d'une sorte de marginalisation due aux rencontres des G7, G8... puis G20 font que, aujourd'hui, l'ONU apparaît au regard de nombreux observateurs internationaux comme menacée et souffrant d'un déficit de démocratie.

Les analyses démontrent la nécessité de refonder un cadre institutionnel devenu trop rigide et peu efficace avec une Assemblée générale où les États n'ont pas le même poids et un Conseil de sécurité composé de membres permanents nommés qui conservent un droit de veto paralysant.

Si l'ONU a élaboré de nombreuses conventions marquant d'incontestables progrès, elle fait face, de plus en plus, à un manque de moyens pour les appliquer de manière égale.

Son cadre institutionnel est à revoir. L'ONU doit se recadrer sur l'intérêt général mondial, être plus cohérente dans les domaines du traitement des flux migratoires, s'impliquer davantage dans la gestion transparente des organismes financiers tels que La Banque mondiale, le FMI, et répondre encore plus fortement aux défi s de survie de la planète.

Marie-Françoise Lamperti
article publié dans Epoch-Times du 21/06/2016, page 6

Cet article est suivi par le témoignage du sénateur André Gattolin qui plaide pour une meilleure place de la "société civile" dans les institutions onusiennes.


Journée mondiale du réfugié 2016 : plus que jamais, accueillir

France, Lyon, le 20/06/2016

Voilà plus d’un quart de siècle (1989) que la France n’avait enregistré un tel nombre de demandes d’asile, avec 74 468 premières demandes en 2015, année qui a vu l’Europe sollicitée par 1,3 million de requérants. Au demeurant, notre pays est relativement peu affecté par l’actuelle « crise des réfugiés » – qui est surtout une crise de la gestion des réfugiés – en comparaison avec d’autres pays européens : si l’on rapporte le nombre de demandeurs à la population nationale, la France se situe au quinzième rang européen.

Cette augmentation du nombre de demandes de protection en France ne saurait donc déstabiliser un système d’asile que la réforme engagée en 2015 doit améliorer. Des difficultés sont cependant apparues depuis novembre, autrement dit durant la transition entre l’ancien et le nouveau régime de l’asile. Certaines ont eu un impact négatif sérieux pour les demandeurs d’asile.

L’année 2015 a également été marquée par une forte augmentation du nombre des décisions de protection (19.500 en 2015, contre moins de 10.000 en 2012, soit un quasi doublement). Cela rend nécessaire le renforcement des moyens qui permettent d’accélérer l’intégration des nouveaux réfugiés, si l’on veut que ceux-ci accèdent à l’emploi et au logement, donc à l’autonomie. Si c’est une question de dignité pour les personnes qui donnent à leur vie un nouveau départ, c’est moins une charge qu’un investissement pour la collectivité nationale qui les accueille. Or cette tendance s’accroîtra dans les années qui viennent avec l’arrivée de demandeurs d’asile « relocalisés » depuis la Grèce et l’Italie ou « réinstallés » depuis des pays de premier accueil comme la Turquie, le Liban et la Jordanie.

Les inquiétudes portent surtout sur l’évolution des politiques d’asile de l’Union européenne et de ses États membres. L’accord du 18 mars 2016 entre l’UE et la Turquie constitue un virage alarmant, l’Europe s’en remettant pour l’essentiel, moyennant une contribution financière, aux pays qui assurent déjà la plus grosse part de l’accueil des réfugiés.

La Journée mondiale du réfugié est l’occasion de rappeler l’impératif de protection qui résulte des engagements internationaux de la France, de l’Union européenne et de ses États membres, alors que les déplacements forcés de population qui fuient la guerre et la persécution atteignent un niveau record. C’est aussi le moment de témoigner de ce que l’accueil peut avoir de joyeux, de paisible et d’enrichissant pour peu qu’il soit organisé entre les acteurs que sont l’État, les collectivités territoriales, les associations et les citoyens : en affirmant cela, Forum réfugiés-Cosi, ses 235 salariés et ses 250 bénévoles témoignent simplement d’une expérience de plus de trente ans.

Pour la 16ème année consécutive, Forum réfugiés-Cosi publie le 20 juin 2016 son Rapport annuel sur l’asile qui constitue une ressource unique en son genre. Il décrit et analyse les conditions d’accueil et de protection observables en France et en Europe, en même temps qu’il donne un aperçu de la situation géopolitique de certains pays d’origine des demandeurs d’asile.

Préfacé par Ralph Gruenert, représentant à Paris du Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, l’ouvrage comporte des contributions de représentants du HCR, du ministère de l’Intérieur, de l’OFPRA, d’organisations européennes et de chercheurs.

Forum réfugiés-Cosi organise le même jour 20 juin 2016 à Lyon sa 13ème Marche des parapluies. Le parapluie symbolise l’abri et la protection qui doivent être apportés à tous les réfugiés.

Communiqué de COSI-Forum Réfugiés
Jean-François Ploquin


WCPA - Allemagne. Un nouveau site

Richard Maxheim, citoyen du monde en Allemagne, est également engagé dans l'Association pour un Parlement et une Constitution Mondiales. Il vient d'ouvrir un site : http://wcpa-deutschland.web-hostel.de/


L’ONU convoque un forum sur les réfugiés et migrants :

Le rôle des ONG dans sa préparation, par René Wadlow

L’ONU a convoqué un Sommet à haut niveau pour « Traiter des Mouvements de Masse de Réfugiés et Migrants ». Le forum doit avoir lieu le 19 septembre 2016 au siège des Nations Unies à New York, la veille de l’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU. Un rapport du Secrétaire Général sera publié en mai pour structurer les discussions, ainsi que pour faciliter la recherche et le recueil de données qui soient réellement à jour aux niveaux national et régional. Les représentants des gouvernements et des organisations non-gouvernementales (ONG) sont d’accord pour dire qu’il est temps d’adopter une approche autrement plus inclusive des diverses dimensions de la migration et des questions liées aux réfugiés affectant tant les pays d’origine ceux que de transit et de destination. Il nous faut améliorer notre compréhension des causes de ces flux internationaux de personnes, ainsi que des relations complexes qui lient cette question au développement, au conflit armé et aux changements environnementaux.

Madame Karen Abu Zayd (Etats-Unis) a été nommée Conseillère spéciale pour le Sommet, et dans les faits, c’est elle qui en sera l’organisatrice. De 2005 à 2010, elle a été Commissaire générale de l’Agence de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine (UNRWA). Auparavant encore, elle avait occupé des postes à haute responsabilité au sein du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés. Elle est une spécialiste de niveau universitaire du Moyen-Orient.

Récemment, le Département des Affaires économiques et sociales des Nations Unies a publié un rapport sur la migration internationale qui indique qu’il existe au monde quelques 244 millions de migrants, dont environ 76 millions vivent en Europe, 75 millions en Asie, 54 millions en Amérique du Nord, d’autres encore dans le Moyen-Orient, en Amérique latine et dans le Pacifique, particulièrement en Australie et en Nouvelle-Zélande. A ces chiffres s’ajoute celui des quelques 20 millions de réfugiés – des gens qui ont traversé les frontières des Etats pour fuir un conflit armé et la répression, auxquels s’ajoutent quelques 40 millions de déplacés internes. La pauvreté extrême, l’accroissement de la population, les niveaux élevés de chômage et les conflits armés sont tout ce qui contraint à partir, là où les communications et les transports, plus faciles qu’ils l’ont jamais été dans l’histoire, fournissent quant à eux les moyens du départ.

Le flux de réfugiés et de migrants vers l’Europe depuis 2015 a amené la question des migrations et flux de réfugiés « à la une » des journaux. La réaction désorganisée et fort inégale des gouvernements européens à ce flux a montré que ceux-ci n’étaient pas préparés à traiter comme il se doit des mouvements de populations de cette ampleur. Les ONG n’ont pas été en mesure de s’occuper de cette question comme il l’aurait fallu, en dépit même de leurs nombreux efforts de bonne volonté. Certains mouvements et partis politiques ont utilisé la question des réfugiés pour promouvoir des politiques d’un nationalisme étroit, quand celles-ci n’étaient pas ouvertement racistes. Un flux bien moins important de réfugiés en direction des Etats-Unis a provoqué là-bas des réactions bien mitigées – dont bien peu pour souhaiter la bienvenue aux demandeurs d’asile.

La COP 21, conférence qui s’est tenue à Paris en décembre dernier, a offert une opportunité de mettre en lumière ce qui est de plus en plus connu comme étant les « réfugiés climatiques », les gens poussés au départ par les changements qui interviennent dans le climat et l’environnement. La sécheresse persistante dans les Etats du Sahel au sein de l’Afrique subsaharienne a ainsi amené de larges mouvements et engendré des conditions socio-économiques des plus difficiles.

En septembre 2016, le Sommet de l’ONU fournira de même une opportunité pour l’action coordonnée des ONG. Les conférences et sommets des Nations Unies jouent un rôle d’aimants, exerçant une attraction envers les gouvernements qui se voient amenés à adhérer collectivement à des idéaux et normes plus élevés que ceux qu’ils proclameraient en leur qualité individuelle. Il ne s’agit pas seulement là d’hypocrisie – même si celle-ci est loin d’en être absente, dans la mesure où les gouvernements n’ont par la suite aucun plan pour mettre de tels idéaux en pratique. Il s’agit plutôt, en réalité, de l’ « inconscient collectif » des représentants des gouvernements qui ont en eux une vision de la société mondiale émergente fondée sur la justice et la paix.

Le rôle des ONG est de rappeler en permanence aux représentants gouvernementaux la gravité des questions, ainsi que le caractère indispensable, qui caractérisent l’action collective. Les ONG nationales peuvent attirer l’attention sur des conditions locales et fournir ainsi des informations aux ONG internationales dotées du statut consultatif auprès de l’ONU qui seront présentes au Sommet de New York. Les ONG, proches de la population, peuvent fournir un point de vue réaliste sur les besoins des familles prises en elles-mêmes et sur le type de réponses à ces besoins qu’il faut appeler de ses vœux. Les ONG mettront aussi l’accent sur la réduction de la pauvreté, le soutien à la résolution des conflits et le respect des Droits de l’Homme. Entre aujourd’hui et la fin août, nous avons le temps de rassembler les recherches, d’analyser les conséquences à court et long terme et de formuler des propositions de politiques en direction des gouvernements. Cependant, nous n’avons pas de temps à perdre et nos efforts doivent commencer dès à présent.

René Wadlow,
Président,
Association of World Citizens


Conférence sur le droit à la nationalité : le HCR et les parlementaires s’attaquent à l’apatridie

Le Cap, une des capitales sud-africaines, va abriter du 26 au 27 novembre prochains, une conférence internationale sur le droit universel à la nationalité. A l’issue de cette rencontre, les participants mettront l’accent sur le rôle des parlements dans la prévention et l’éradication de l’apatridie.

La nationalité constitue un lien juridique entre un État et une personne, et l'apatridie fait référence à la situation d'une personne qu'aucun État ne considère comme l'un de ses citoyens. Bien que les apatrides puissent parfois être également des réfugiés, les deux catégories sont distinctes et ces deux groupes relèvent de la compétence du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR). L’apatridie est un problème qui touche environ 10 millions de personnes dans le monde, selon les chiffres du HCR. Aucune région de la planète n’est épargnée. Alors qu’ils subissent déjà le déshonneur de ne pas avoir de nationalité, regrettent les ONG des droits de l’Homme, ceux-ci sont aussi souvent privés de droits aussi élémentaires que le droit à l’éducation ou aux soins de santé.

L’objectif de la conférence, d’après le gouvernement sud-africain, le HCR et l’Union interparlementaire, est de mieux faire connaître l’apatridie, en motivant les parlementaires à faire évoluer leurs législations en matière de nationalité afin de prévenir, diminuer et finalement de la supprimer partout dans le monde.

Les participants mettront également à la disposition de ces décideurs « des moyens pour prévenir et résoudre ce problème au bénéfice des individus, des communautés, des États-nations, ainsi que de la communauté internationale dans son ensemble ». Il s’agira aussi, expliquent les organisateurs, d’identifier les stratégies parlementaires de soutien à la campagne du HCR pour mettre fin à l’apatridie d’ici à dix ans par la mise en œuvre d’un plan d’action mondiale en dix points.

Plusieurs délégués des parlements nationaux disposant d’une expérience dans les domaines des droits de l’Homme et du droit international humanitaire, vont tenter de formuler des recommandations à l’endroit des États. Car, si tout individu est généralement censé jouir des droits humains fondamentaux, certains citoyens du monde sont privés de ces droits et libertés. Beaucoup d’entre nous, sont souvent incapables d'obtenir des documents d'identité ; ils sont parfois détenus parce qu'ils sont apatrides et ils pourraient se voir privés des services d'éducation et de santé ou empêchés d'obtenir un emploi, s’alarment les organisations à l’origine de cette conférence.

Fiacre Kombo
5/11/2015

Commentaire : Le droit à la nationalité est inscrit dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme à l'article 15. L'acquisition de ce droit est souvent le césame indispensable à l'ouverture des autres droits (santé, éducation, travail ...). Cependant, même si toutes les intitutions gouvernementales et inter-étatiques le voulaient, en y consacrant les moyens nécessaires, il resterait encore un grand nombre de personnes en marge de cette recherche de nationalité : un "luxe" pour certains, un anachronisme pour d'autres, un conditionnement pour d'autres encore. Sur l'interpellation d'un groupe de citoyens du monde, le Congrès des Peuples réuni à Brasilia en mai 2009 a estimé que le droit fondamental de tout être humain était non pas le droit à une nationalité, mais le droit à une identité. Le Registre des Citoyens du Monde est habilité à reconnaître cette identité à toute personne qui lui en fait la demande par lui-même ou avec l'aide d'un "parrain". Daniel Durand


Surveillance de masse

Des pans entiers de la population mondiale seraient surveillés sur des motifs vastes et flous, sans contrôle ni voie de recours effectifs pour les victimes : un danger pour les libertés de millions de citoyens.

Des lois nationales sur la surveillance des communications internationales donnent désormais carte blanche aux services de renseignement pour espionner en masse, pour des motifs aussi flous que, par exemple, la défense et la promotion des intérêts majeurs de politique étrangère, ou des intérêts économiques et industriels.

Les développements technologiques ont servi de moyens, la lutte anti-terroriste de prétexte, à la mise en place de systèmes de surveillance d’une puissance inégalée dans l’histoire. Mais la surveillance de masse a servi d’autres buts moins avouables : espionnage économique, diplomatique, de journalistes, de défenseurs des droits humains, de mouvements sociaux contestataires…

Toutes les communications peuvent être surveillées. De même, l'immense majorité des communications rattachables au territoire national peut faire l'objet d'une collecte « non individualisée ». L'adoption de telles lois porte une atteinte sans précédent à la vie privée, et une violation insupportable des libertés de millions de personnes.

Commentaire

Ce texte est inspiré d'une action lancée par Amnesty International - France. Cette surveillance de masse est contraire à l'esprit de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme dans ses articles 2, 3, 12 et 19. Pour contrer cette banalisation de la surveillance de masse, il est nécessaire qu'une loi supranationale mondiale fondée sur la démocratie soit établie.


Plaidoyer en faveur de la construction d’une démocratie mondiale sur le changement climatique

Les participants à la conférence relative au débat citoyen planétaire sur le climat et l'énergie/RDC, ont appelé lundi 8 juin, à Matadi, à l’adoption d’une attitude responsable en faveur de la construction d’une démocratie mondiale sur le changement climatique en vue de renforcer la légitimité des décisions prises lors de la COP21, de la Convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui impacteront la vie des générations actuelles et futures.

132 compatriotes venus de diverses corporations de la société civile qui n'ont jamais été impliqués dans les négociations climatiques ont exigé des Nations-Unies et du gouvernement congolais d’inscrire dans leurs agendas l’élaboration des politiques du changement climatique en vue de protéger l’humanité et les écosystèmes.

Le Débat Citoyen Planétaire, organisé en RDC par l'ONG JVE-RDC en collaboration avec ACDI-ONG, à l’instar de 80 pays du monde, entend contribuer à la construction d’une démocratie mondiale en vue d’apporter un avis citoyen mondial sur le changement climatique auprès des gouvernements, institutions onusiennes, pouvoirs locaux, ainsi qu’aux parties prenantes, sur cette question.

L'ONG JVE-RDC et ACDI-ONG se sont engagées, en prévision de la Cop21 qui se tiendra du 31 Novembre le 11 Décembre 2015 à Paris, à apporter des déclarations constructives en faveur d’une société environnementale équitable astreinte à lutter contre la pollution et la destruction des écosystèmes.

Les assises de Matadi qui se sont inscrites dans le cadre de la 21e Conférence des parties à la Convention cadre de l’ONU sur le changement climatique, ont été financées grâce au soutien de Danish bord, de CNDP et du secrétariat de CCNUCC, pour récolter les avis sur 30 questions majeures.

Ce projet, a-t-on fait savoir, tire son fondement à l’article 6 de la Convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques qui encourage la sensibilisation du public pour permettre la participation de tous à l’élaboration des politiques du changement climatique.

Matadi 10/06/2015
ACP/MCN via Médiacongo.net


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1800 milliards de dollars pour la guerre

Un fardeau insupportable et inadmissible pour les peuples ! En 2014, les dépenses militaires mondiales se sont élevées à 1800 milliards de dollars

Le SIPRI vient de rendre public le montant mondial des dépenses militaires pour 2014.Celles-ci s’élèvent à 1 800 milliards de dollars en 2014, soit une baisse de 0,4 % en termes réels, selon les chiffres publiés le 13 Avril par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI)

Cependant, ces chiffres révèlent une évolution dangereuse et inadmissible. En effet les dépenses militaires mondiales ont doublé en douze ans. De 850 milliards de dollars en 2002, elles sont passées à 1680 milliards en 2012 et à 1800 milliards de dollars en 2014! Et l’Otan, dans sa logique guerrière demande à tous ses Etats membres de consacrer 2 % de leur PIB en dépenses militaires.

Oui comme le dit Ban Ki-Moon « La guerre est sur-armée et la paix est sous financée ».

Cette gabegie est dangereuse et criminelle alors que, selon les responsables du PNUD (programme des Nations Unies pour le développement), il suffirait de 85 milliards de dollars par an pendant 10 ans pour résoudre les principaux problèmes de l’humanité (alimentation en eau, éradication des principales maladies, analphabétisme, faim)

Pour ce qui concerne la France, avec 63,2 milliards de dépenses militaires, elle est l’Etat d’Europe de l’Ouest qui dépense le plus d’argent en ce domaine. Elle se situe au 5e rang mondial après les USA, la Chine, la Russie et l’Arabie Saoudite.

La France pourrait faire immédiatement 10 milliards d’économies sur 6 ans en gelant les programmes de modernisation de son arsenal d’armes atomiques (M 51, TNN, pré-études pour de nouveaux sous-marins nucléaires). Ce serait un acte politique majeur à quelques jours de la conférence d’examen du Traité de Non- Prolifération nucléaire à laquelle participeront 80 pacifistes français.

A l’heure où la France fait des coupes budgétaires drastiques dans les budgets sociaux et les budgets des services publics (Radio France etc.) voilà une première économie simple et souhaitée par 81% des français (sondage IFOP).

Ce serait un acte positif pour qu’une vraie baisse des dépenses militaires s’impose ici et ailleurs et que l’argent soit mis au service de la paix, de la satisfaction des besoins sociaux, d’un développement économique et social juste et durable, et non de la guerre et des logiques guerrières qui n’aboutissent qu’à des échecs et des catastrophes humanitaires.

NB sur six ans la France consacre au minimum 24 milliards d’euros au titre de la dissuasion nucléaire dont 10 milliards pour de nouvelles armes nucléaires.

SIPRI : Institut International de recherche sur la paix de Stockholm.

Source : Mouvement de la Paix


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LA CONFERENCE INTERNATIONALE DE PARIS SUR LE CLIMAT = UNE NOUVELLE FACON D’ESPERER ?

(Sinon : le dépérissement annoncé et progressif de notre planète)

Cette 21 ème édition sera en France. Elle est prévue au Bourget à quelques encablures de Paris du 30 novembre au 11 décembre. Ce sera un événement exceptionnel : il est attendu environ 20.000 participants : Etats, experts, ONG, dirigeants d’entreprises, médias, représentants d’Institutions internationales…

Tous sont conviés à un enjeu majeur : réduire les émissions à effet de serre de manière drastique, ceci, afin d’empêcher que la température de notre planète déjà fragilisée ne dépasse pas le seuil d’alarme de 2 degrés qui correspondrait à la température moyenne de l’année 1990 à l’échelle du monde.*

Or jusqu’ici, de manière générale ces sortes de grande messe n’ont jamais débouché en actes sur des décisions à la hauteur des enjeux.

Cette fois ci, un échec serait dramatique pour l’évolution de notre vécu sur cette planète.

Approximativement depuis une vingtaine d’années, ce qui est appelé : (CCNUCC) fixait un objectif global de réduction et partageait ensuite le fardeau entre la quarantaine de pays les plus développés. La méthode utilisée était celle dite du haut en bas, laquelle par expérience n’a été efficace que dans certains pays (essentiellement ceux de l’UE (Union Européenne.)Tentons d’en expliquer les raisons ?

Initialement, la Chine premier pays pollueur mondial n’était pas encore concernée, n’étant pas encore un pays développé. S’agissant des Etats –Unis habitué à fixer leurs normes, ils ont toujours refusé qu’une instance extérieure même internationale leur dicte quoi faire en matière de carbone.

Il est ce triste constat : depuis l’échec de la conférence mondiale de 2009 à Copenhague, l’ambition de la conférence de 2015 à Paris est de modifier la stratégie. C’est la méthode dite du bas vers le haut qui est préconisée !

Cela signifie : que d’ici juin 2015, tous les pays sont conviés à signifier quel sera leur apport à la CCUNCC ! Celle-ci devant en contrôler la véracité.

L’espoir ou la croyance sont : que plutôt qu’un accord cadre international à minima de principe respecté par certains et ignoré par d’autres démontre au total son inefficacité, à contrario, que les engagements pris par chaque pays l’engage davantage. C’est ce qui est espéré et envisagé par les experts qui ont prôné cette façon d’agir.

Certes, ils ne sont pas totalement utopiques : ils s’attendent à ce que les efforts promis par des pays comme l’Inde, la Chine, l’Afrique du sud, les pays du golfe, les Etats-Unis d’Amérique restent une sorte de service minimum. Cependant, ils espèrent que le système proposé devienne au fil du temps plus exigeant et contraignant favorisant l’ambition et la mobilisation des pays.

Ainsi : intelligence et sagesse sauront-elles coexister pour sauver notre planète et préserver les générations futures ? La volonté réelle des dirigeants politiques pour la survie du genre humain en osmose avec l’environnement naturel, afin d’ éviter d’autres catastrophes, des exodes massifs, des conflits..= dépend de la réponse à cet enjeu énoncé ci-dessus.

Guy Crequie
Citoyen du Monde


Un exemple de supranationalité ... La Cour Européenne des Droits de l'Homme.

La Cour européenne des droits de l’homme victime de son succès mais de plus en plus efficace

par Pierre Vandernoot, le 2 avril 2015

La Cour européenne des droits de l’homme a longtemps été submergée mais elle sort la tête de l’eau. C’est en tout cas ce que révèle le dernier rapport annuel, pour 2014, qui vient d’être publié par cette Cour.

La Cour européenne des droits de l’homme permet à tout citoyen qui a échoué à faire valoir une éventuelle violation de la Convention européenne des droits de l’homme devant ses juges nationaux à porter cette question devant elle en vue d’obtenir la condamnation de l’État fautif.

Ce système particulièrement audacieux – on a tendance à l’oublier – a ainsi été accepté par les États du Conseil de l’Europe qui permet à une instance supranationale de les juger, faisant ainsi sortir les droits de l’homme du domaine réservé des États.

Les droits de l’homme ne sont plus seulement proclamés : leur respect est aussi contrôlé de l’extérieur.

Mais il y a parfois eu loin de la coupe aux lèvres quant aux délais dans lesquels la Cour a rendu ses arrêts.

Active depuis le milieu du siècle dernier, cette Cour européenne, d’abord assez peu sollicitée, reçoit en effet depuis de nombreuses années un nombre sans cesse croissant d’affaires, (suite de cet article en lien externe)

Article initial publié dans "Justice en ligne"


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Echos du Forum Social Mondial 2015

Les citoyens du monde contre le terrorisme et l’oppression des peuples

La 13e édition du Forum social mondial (FMS) 2015, qui s’est déroulée pendant quatre jours dans la capitale tunisienne, a clôturé ses travaux, hier, sous le signe d’une «solidarité tous azimuts envers tous les peuples opprimés».

En effet, le FSM 2015 a été marqué par une série d’activités des participants installés au campus Farhat-Hachad, à El-Manar, à Tunis.

Il faut dire que cette 13e édition a été organisée dans une conjoncture difficile pour les Tunisiens puisqu’elle est intervenue à peine une semaine après l’attentat dramatique du musée du Bardo.

Partant de là, les membres du comité d'organisation du FSM ont tenu à réaffirmer le fait que «le terrorisme ne peut pas s’imposer, et ne pourra pas sévir en Tunisie».

L’évènement, l'édition 2015 du FSM est une réussite, a-t-on estimé.

Il faut dire aussi que le FSM 2015 a été marqué par la forte participation algérienne. La présence algérienne s’élève à pas moins de 1.200 participants. Pas moins de 200 associations participent au FSM-2015 à Tunis, parmi lesquelles l’UGTA, des organisations estudiantines, le réseau Nada pour la défense des droits de l’enfant ou encore l’Association nationale des échanges entre jeunes (ANEJ). «C’est une mosaïque, et c’est une première», selon Ali Sahel, coordinateur de la délégation et président de l’ANEJ. Des ateliers ont été programmés par ces derniers. Il s’agit de la promotion des activités des jeunes en Algérie et des conférences sur le "droit à l’autodétermination des peuples sahraoui et palestinien", "les Ingérences et droit à la souveraineté nationale" ou la "défense du gaz de schiste".

Au programme des travaux du FSM, plusieurs manifestations variées ont eu lieu, outre des activés en marge du Forum, dont des débats entre personnalités politiques internationales et des manifestations culturelles et musicales. Les participants à la manifestation de la commission des jeunes du Forum social mondial, qui a débuté mardi dernier, sur le slogan "Une jeunesse qui milite et œuvre pour le changement", organisée dans la salle du Mondial, à Tunis, ont appelé à la constitution d’un front des jeunes. «L’édition 2015 du FSM est une importante étape sur la voie du militantisme universel prônant un changement socio-économique à travers la participation de plus de 50 mille personnes représentant 5.800 associations dont 270 en rapport avec la jeunesse», selon le coordinateur de la commission des jeunes du FSM, M. Zied Makhlouf.

« Une jeunesse qui milite et œuvre pour le changement »

Dans ce contexte, il s’est félicité de l’augmentation du nombre des participants après l’attentat du Bardo «ce qui illustre la grande solidarité manifestée envers la Tunisie par la communauté internationale», a-t-il estimé. Dans une déclaration à El Moudjahid, en marge de la clôture de la 13e édition du FSM, M. Makhlouf a souligné que «le FSM poursuivra son engagement sur cette voie, depuis sa première édition à Porte Alegre au Brésil». Un Forum «qui a aidé à accomplir un changement socio-économique perceptible en Amérique latine, notamment en Argentine, au Venezuela et au Brésil», a-t-il précisé.

De son côté, M. Louay Aoudi, représentant de l’association de Forum de la jeunesse palestinienne dans le diaspora, a affirmé que «la cause palestinienne n’est plus limitée désormais à la géographie, mais concerne l’humanité entière, étant une lutte contre le sionisme, le capitalisme fasciste et un fer de lance pour la liberté». Il a, en outre, estimé que le FSM 2015 de Tunis constitue "un outil pour l’unification des forces de la jeunesse mondiale" «pour se libérer des griffes du sionisme et de la marginalisation».

Pour Caraminda Mac Lorin, représentante du comité d’organisation du FSM à Montréal en 2016, «la participation record à l’édition 2015 de Tunis reflète la grande sympathie des jeunes du monde pour la Tunisie après les derniers attentats». «Nous sommes ici également pour exprimer les préoccupations des jeunes canadiens avec la grève déclenchée par près de 50.000 étudiants afin de protester contre la politique d’austérité. Cet espace représente une bonne opportunité d’échanger les expériences et les points de vue sur ces problèmes communs des jeunes en attendant l’édition de 2016 au Canada», a-t-elle indiqué.

Par ailleurs, les organisateurs, situant le contexte du FSM 2015, précisent notamment que «la revendication d’une justice climatique, et au-delà, d’une justice environnementale, n’est que l’expression d’une remise en cause d’un système de production et de consommation qui n’a pas d’avenir et d’une relation de prédation de l’environnement par l’homme. De plus en plus de mouvements sociaux et d’intellectuels, à travers le monde, interprètent cette crise non pas seulement comme une crise financière ou comme un dysfonctionnement du capitalisme, mais plus profondément comme une véritable crise de civilisation, tant les fondements même du système économique, social, environnemental, culturel et politique sont remis en cause par une large partie de l’humanité qui les considèrent comme la source de l’injustice économique, sociale et politique dans le monde, et comme la source des dommages causés à la terre».

Il y a lieu de rappeler, à la fin, que l’Assemblée des mouvements sociaux, AMS, du FSM 2015, a appelé à renforcer la solidarité avec les peuples du monde qui luttent au quotidien contre l’impérialisme, le colonialisme, l’exploitation, le patriarcat, le racisme et l’injustice.

Article de Sihem Oubraham
paru initialement dans "El Moudjahid"


Le préfet du Moungo invite les citoyens du civisme

Nkongsamba, le 25 mars 2015

La salle des actes de la communauté urbaine de Nkongsamba a servi de cadre ce jour aux thèmes de la paix, sécurité et à la collecte des fonds pour la lutte contre la secte Boko-Haram, aux côtés des forces militaires camerounaises sous le haut patronat du Préfet Thomas Hona

Reconnaissant que la secte terroriste Boko-Haram agit à l'encontre des droits de l'homme et des peuples à vivre dans la paix et la sécurité, le Préfet du Département du Moungo Thomas Hona a présidé une réunion à la salle de conférence de la communauté urbaine de Nkongsamba avec les représentants des entités territoriales du département.

Parmi les personnes présentes : M. El Hadj Oumarou, maire de la commune de l'arrondissement de Nkongsamba 1er, M. Wandji Thomas, maire de la commune de Nkongsamba 2ème et Mme Elyse Essame, maire de la commune de Nkongsamba 3ème , ainsi que les secrétaires généraux des 11 autres communes du Département, les Sous-préfets et des chefs de services. Notons aussi la présence des responsables des bureaux du Conseil Nationale de la Jeunesse du Cameroun, les organisations de la société civile, les Citoyens du Monde, et plusieurs élites qui ont manifesté leurs engagements

Le Préfet invite la conscience des citoyens à l'éveil de la mondialisation au thème de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme à la paix, à la sécurité et à la collecte de fonds aux volontaires pour la lutte contre le terrorisme de Boko-Haram, cette terreur connue de tous et de chacun au Cameroun et dans le Monde

Le Préfet déclare: " A l'heure de la mondialisation, la guerre sale continue ses coups et porte son mouvement sur la société en générale, le terrorisme est ici et ailleurs "

Il a vivement salué les efforts de cette collecte de fonds s'estimant à environs 42 millions 522500F.CFA ainsi pour assister au professionnalisme militaire qu'il soutient fortement afin de couper les ailes de l'impunité.

Pour conclure, le Préfet a rappelé que la population du Moungo doit se réconcilier avec elle même en s'appuyant sur le changement de mentalité civique et doit contribuer à l'éradication du terrorisme, de la haine et marquer ainsi positivement l'histoire du Cameroun et celle de l'humanité, Tout en invitant la population à l'esprit du vivre ensemble, de la solidarité des peuples et qu'enfin le Cameroun est un pays béni.


Le Federalisme, la Suisse et l'Afrique par José Mene Berre.

Le modèle Suisse, comment peut-on l’adapter dans les environnements multiculturels et multiéthiques africains ? Contribuer à améliorer le niveau de vie des populations africaines en les aidant à devenir les acteurs de leur propre développement.

Cela sont les réflexions du José Mene Berre, l'auteur du livre "La Francophonie, la Suisse et l'Afrique". Il est initiateur du courant de pensée de la fédéralitude qui milite pour une nouvelle approche de la gouvernance dans les États multiculturels.

Lire le résumé du livre - le commander


Jeter les bases pour un Mouvement des citoyens du monde

Anthony George, IPS - TRANSCEND Media Service Publié le 1er Décembre 2014 sur https://www.transcend.org/tms/?p=50382

Dans un esprit d'enquête et d'engagement, les participants à "Vers un Mouvement des Citoyens du Monde: L'apprentissage des Mouvements" , ont organisé un mouvement civique, qui rebondit sur les mécaniques de la bureaucratie interne, processus lent et fatigué devenu simplement une autre couche d'un système mondial perpétuel d'injustice et inégalité.

Comment construire, (comment les Organisations mondialistes, peuvent construire) un large mouvement qui attire, représente et mobilise les citoyens, et comment peuvent-elles effectuer cette transformation systémique fondamentale, sans tomber dans la négociation d'un changement progressif?

Ce genre de réflexion introspective était au cœur d'un processus d'engagement entre les OSC(civil society organizations)( qui se sont réunis à Johannesburg du 19 au 21 novembre sous l'insigne "Vers un Mouvement des Citoyens du Monde: L'apprentissage de la base "

Rencontre mondiale organisée par DEEEP, un projet européen au sein de la société civile CONCORD qui renforce les capacités des OSC et réalise le plaidoyer autour de la citoyenneté mondiale et de l'éducation à la citoyenneté mondiale, la conférence a réuni 200 participants.

Les principaux partenaires étaient CIVICUS et l'AMCP .

La réunion de trois jours faisait partie d'une plus grande série de conférences et d'activités qui ont été organisées à l'occasion au cours de la Semaine 2014 de la société civile internationale organisée par CIVICUS, qui a fermé le 24 novembre.

Citoyenneté mondiale est un concept qui gagne du terrain dans le système des Nations Unies, pour le bonheur des gens comme Rilli Lappalainen, Secrétaire général de la plate-forme finlandaise des ONGD et un défenseur clé de l'éducation à la citoyenneté mondiale.

Au cœur de ce concept il y a l'autonomisation des populations, explique Lappalainen. "Ce est important c'est que les gens comprennent les interconnexions au niveau mondial; qu'ils comprennent qu'ils font partie du système et peuvent agir, en fonction de leurs droits, pour influencer le système afin d'apporter des changements et rendre la vie meilleure - de sorte qu'il n'y ait plus quelqu'un d'autre à même de décider des choses au nom des citoyens.

Le processus d'introspection autour de la construction d'un mouvement de la société civile efficace qui peut conduire à un tel changement a commencé il y a un an lors de la première Conférence mondiale, qui a également eu à Johannesburg.

Les différents discours ont souligné la nécessité de nouvelles façons de penser et de travailler - par l'humilité de s'attarder dans les espaces inconfortables de ce que l'on ne veut pas savoir, par des processus d'apprentissage mutuel, le partage et le questionnement. Ce nouvel esprit de recherche et d'engagement, très évident dans le format de création interactive de la conférence de cette année, est encapsulé dans un aphorisme présenté par la pensée de Bayo Akomolafe du Nigeria: "Il est très urgent de nous ralentir".....

Le discours d'ouverture de Akomolafe explore la nécessité d'un changement "Nous réalisons nos théories du changement", a-t-il dit. "Nous devons ralentir aujourd'hui parce que courir plus vite dans un sombre labyrinthe ne nous aide pas à trouver notre chemin." "Nous devons ralentir aujourd'hui", a-t-il poursuivi, "parce que si nous devons aller loin, nous devons trouver du réconfort dans l'autre -. dans toute l'ambiguïté glorieuse que l'être en communauté apporte ... Nous devons ralentir parce que c'est la seule façon de nous ouvrir à un apprentissage et questionnement mutuel ".

Rob O'Donoghue du Centre de recherche Environmental Learning à l'Université d'Afrique du Sud Rhodes a exploré la philosophie du brésilien Eduardo Rombauer qui a parlé des principes d'organisation horizontale, et Hiro Sakurai, représentant du réseau bouddhiste Soka Gakkai International (SGI) auprès des Nations Unies à New York, qui a discuté de la philosophie de base du réseau de Soka, ou la création de valeur.

Dans un esprit d'ouverture, les intervenants ont été invités à poser les questions qu'ils pensent que nous devrions poser. Comment comprenons-nous la problématique " Accéder à notre pouvoir?" Comment pouvons-nous encourager l'engagement des gens et sortir de nos propres intérêts particuliers à s'engager dans une réflexion plus axée sur les systèmes? Comment multiples visions du monde peuvent se rencontrer et partager une déclaration ?

O'Donoghue explique que cette problématique peut être définie par :". Une personne est une personne à travers d'autres personnes".......

Les implications de cette perspective pour les questions à portée de main sont que les réponses aux problèmes qui touchent les personnes sur les marges ne peuvent pas être pré-définies de l'extérieur, mais doivent être élaborées grâce à la solidarité et à travers un processus de lutte. Vous ne pouvez pas venir avec des réponses; . vous ne pouvez entrer dans cet espace commun que si vous acceptez d'avoir des réponses collectives.

La perspective de base de la philosophie Soka est que chaque personne a la capacité innée de créer de la valeur - pour créer un changement positif - quelles que soient les circonstances. Des millions de personnes, Sakurai a souligné, avèrent la validité de cette idée dans leurs propres contextes. C'est l'essence du mouvement Soka.

Son point de vue a été repris le lendemain soir par Graca Machel, épouse de feu Nelson Mandela, lors de la réception de CIVICUS, dans laquelle elle a parlé des défis auxquels sont confrontés les profondeurs de la société civile telles que la pauvreté et les inégalités alors que les leaders mondiaux semblent de plus en plus dédaigneux de la voix du peuple-.

Puis, vers la fin de son discours, elle a rappelé "mon ami Madiba" (lire, Mandela) dans les dernières années de sa vie, et son message universel.

Ce qu'il nous a montré par son exemple, dit-elle, est que chaque personne a des ressources immenses. Notre tâche est de les porter chaque jour et de les défendre/appliquer dans le monde, partout où nous sommes et de toutes les manières que nous pouvons.

Ceux qui ont écouté Machel ont compris/vu le message de Mandela comme un signe d'encouragement dans cet effort pour créer le Mouvement des Citoyens du Monde de demain.

Traduit de l'anglais par Giada Bkanchi

 


Echos de ...

la Semaine mondiale d’action pour un Parlement mondial 17-26 octobre 2014

En France notons que les Citoyens du monde avec qui l’UEF France a collaboré à plusieurs reprises en 2014 (Colloque « Albert Camus, pionnier de la citoyenneté mondiale » au Sénat et Présentation du « Manifeste pour la Démocratie globale » à Science Po Paris) se sont associés à la semaine d’action de même que le Cercle de Résistance Paris-Sud qui a proposé une information et un débat jeudi 23 octobre sur le Parvis de la Gare RER de Denfert-Rochereau – Paris 14. http://www.cerclederesistance-parissud.fr/

Lire l'article complet de Jean-Francis Billion : http://www.uef.fr/semaine-mondiale-d-action-pour-un-parlement-mondial-17-26-octobre-2014


haut de page Forum - COP20

De quelle responsabilité le monde a-t-il besoin?

Organisée par le Forum Éthique et Responsabilités – FER, et dans le contexte du Sommet des Peuples face au Changement Climatique, en parallèle à la COP 20 à Lima au Pérou en décembre prochain, la rencontre portera sur « Quelle responsabilité le monde a-t-il besoin ? Ce sera un débat entre 40 représentants de la société civile et les gouverments de divers pays. La discussion portera sur la définition d’un principe de responsabilité qui permettrait de soutenir le progrès pour affronter les changements climatiques avec une nouvelle gouvernance environnementale mondiale.

Le Forum Éthique et Responsabilités – FER fait partie du groupe d’organisations internationales reliées au Sommet des Peuples de décembre 2014 à Lima. Ce forum regroupe des réseaux et groupes de coordination partout dans le monde et maintient un processus continu pour de nouveaux instruments internationaux afin d’instituer les responsabilités humaines comme un nouveau pilier de la gouvernance mondiale.

Pierre Calame, chercheur et ingénieur français, membre du FER, a signalé l’importance de définir plus précisement le concept de responsabilité afin de pouvoir l’exécuter dans les pratiques internationales. Edith Sizoo, sociolinguiste hollandaise, coordonnatrice générale du FER, a fait ressortir le double caractère des responsabilités, à la fois universelles et multiculturelles, pour tous les peuples du monde.

Texte original : Cumbre de los Pueblos

10 novembre : journée d'action mondiale face au changement climatique : Changeons le système, pas le climat !

A noter : Le Registre des Citoyens du Monde (Alvaro Motta) tiendra un stand d'information à Lima du 8 au 11 décembre 2014, lors de la 20ème "Conférence des Parties" face au changement climatique (COP-20)


Signature de la Charte des Enseignants et Educateurs Mondialistes

Cette charte élaborée par le Centre de Rencherche pour une Éducation Mondialiste (CREPEM) a été adoptée lors des journées mondialistes de Caen le 5 juin 1976. 38 ans après, le texte garde toute sa fraîcheur et vient de recevoir la signature du Bureau communal du CNJC de Nkongsamba-2. Cette signature s'intègre dans la démarche d'un groupe de Citoyens du Monde du Cameroun de faire entrer le civisme mondial dans les programmes d'éducation. Bravo à cette équipe et aux responsables du ce Bureau communal :


Des artistes et les Sentinelles de la Paix, le 20 septembre 2014 à Cahors.

Le 20 septembre, à la veille de la journée mondiale pour la paix, la ville de Cahors a accueilli une action des « Sentinelles de la paix». Les participants ont pu s'exprimer par une performance artistique avec la pose de « sentinelles », une vingtaine d’artistes exposaient sur le thème de la paix (accueil gracieux de David Gabella dans une de ses galeries) et l’ouverture pour ce jour, d’un bureau d'un centre d’enregistrement des Citoyens du monde au musée Henri Martin de Cahors où a également eu lieu le vernissage d’une importante et magnifique exposition sur André Breton (organisée par Laurent Guillaut, conservateur du musée; ravi de nous accueillir). Un pot de la fraternité précédé de la projection du planisphère où sont géo-localisées les sentinelles construites à travers le monde clôtura cet événement, Alain Mila

Message du Conseil des Territoires Citoyens du Monde à la ville de Cahors :

Au mois de juillet 1949, une pétition lancée par des habitants de Cahors avait recueilli plus de 2500 signatures de citoyens cadurciens qui voulaient faire de Cahors une ville du monde, une ville de paix.

Cette volonté citoyenne a fait de la ville de Cahors le symbole mondial de la recherche d'une paix qui servirait non plus les puissants, mais l'épanouissement des êtres humains sur une terre préservée.

65 ans après le geste symbolique de la ville de Cahors, ce sont plus de 1000 communes, villes et territoires, à travers le monde, qui portent avec Cahors cette volonté de construire un monde fondé sur l'Homme, et au service de l'humanité.

65 ans après, alors que le bruit des bombes se fait entendre au Moyen Orient, alors que les populations de plusieurs pays d'Afrique et d'Amérique Centrale vivent dans l'insécurité, à l'heure de la montée des extrémismes, et alors que partout dans le monde des paysans et des ouvriers se font chasser de chez eux par les puissances de l'argent, 65 ans après, le message de Cahors garde toute sa valeur : il appartient aux peuples du monde de construire eux-mêmes le monde dans lequel ils veulent vivre : un monde de paix et de civilisation; Chaque pas, chaque oeuvre, fussent-ils éphémères, sont une progression vers la paix à laquelle tous les peuples ont droit.

Pour le Conseil des TCM
Daniel Durand



Pourquoi les fédéralistes soutiennent la Cour pénale internationale , par Jean-Francis Billion

La Cour pénale internationale (CPI), la justice internationale et le rôle des fédéralistes

Hier… et aujourd’hui

Dès l’immédiat après-guerre, et la fondation des mouvements fédéralistes internationaux (aujourd’hui l’UEF-Europe et le World Federalist Movement), les fédéralistes ont affirmé que les institutions internationales, y compris la nouvelle Organisation des Nations unies, étaient fondamentalement imparfaites, démocratiquement déficientes et incapables d’assurer la paix et la justice en Europe et dans le monde.

À l’occasion ou indépendamment des Congrès de Montreux de 1947 (Premier Congrès européen statutaire de l’UEF et Congrès fondateur du WFM), l’Abbé Pierre ou d’autres fédéralistes célèbres comme les futurs Prix Nobel Albert Einstein, Lord Boyd Orr ou Bertrand Russell, ont réclamé un gouvernement mondial et « la paix mondiale par la loi mondiale » Lire la suite (lien externe);


Fernando A. Iglesias : « Aujourd’hui, les procédés qui affectent notre destin ont franchi les barrières nationales »

mardi 22 avril 2014, par Jean-Francis Billion,
traduit par Alexandre Marin

Interview de Fernando A. Iglesias, ancien parlementaire argentin et latino-américain, universitaire et écrivain, Président de la Chaire Altiero Spinelli de Buenos Aires et Président du Conseil du World Federalist Movement réalisée à l’occasion de la présentation à Sciences Po du Manifeste pour la démocratie globale

Pourrais-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Fernando Iglesias, j’étudie le thème de la mondialisation autour duquel j’analyse celui de la démocratie globale et du fédéralisme mondial. Dans ce domaine, je préside une ONG argentine qui s’appelle « démocratie globale » (Democrácia Global), et qui a comme objectifs l’intégration régionale et le Parlement mondial. Je préside le Conseil du Mouvement fédéraliste mondial (WFM en anglais), et je dirige la Chaire Spinelli de Buenos Aires, spécialisée dans l’étude et la promotion de l’intégration régionale sud-américaine. Je suis également journaliste et écrivain, j’ai publié plusieurs livres sur ces thèmes, j’ai été député, membre du Parlement du MERCOSUR, et du Parlement latino-américain.

Quelle sont les raisons en 2010 qui t’ont poussé à prendre l’initiative de ce Manifeste ?

Le Manifeste pour une démocratie globale est une initiative que j’ai proposée devant l’apparition d’un très grand nombre de mouvements sociaux, à travers le monde, qui manifestaient leur mécontentement face au degré actuel de démocratie, du printemps arabe aux indignés espagnols, et à l’occupation de Wall Street, il y avait un net mécontentement vis-à-vis de l’ordre politique existant (lire la suite).


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Federalistes mondiaux Suisse - Joseph E. Schwartzberg

Joseph E. Schwartzberg vient de publier un ouvrage intitulé „Transforming the United Nations system; Designs for a workable world“, dans lequel il montre comment on pourrait et on devrait réformer l'ONU injuste; il a élaboré des propositions précises et détaillées à cet effet.

L'engagement de M. Joseph E.Schwartzberg en faveur d'une ONU démocratique et son ouvrage récemment publié doivent être considérés comme un rayon d'espoir. Ils prouvent que des gens ont encore foi en la possibilité de rendre le monde plus juste et qu'ils sont disposés à travailler pour cette cause en proposant des solutions réalistes. Dénigrer ces personnes et les traiter d'utopistes poursuivant des mirages est autodestructeur et revient à dire: Après moi le déluge.

La critique de ce livre peut être consulté sur notre site internet: Transforming the United Nations System


Réunion internationale, 16-17 octobre 2013, Parlement européen, Bruxelles

Déclaration de Bruxelles:

Vers un ordre international démocratique et équitable

Rappelant et confirmant :

  • l'Appel pour l’établissement d'une Assemblée parlementaire auprès des Nations unies d'avril 2007,
  • les Conclusions concernant les politiques de la Campagne pour une Assemblée parlementaire des Nations unies de novembre 2007,
  • la Déclaration sur la création d'une Assemblée parlementaire des Nations unies et l'Union interparlementaire de novembre 2008,
  • l'Appel pour un contrôle mondial démocratique des institutions financières et économiques internationales d’avril 2009,
  • la Déclaration de Buenos Aires d'octobre 2010,

1. Nous, participants à la Campagne pour la création d'une Assemblée parlementaire des Nations unies (APNU), réitérons notre appel conjoint à l'Organisation des Nations unies et à ses Etats membres à faire avancer les processus nécessaires à la création d'une Assemblée parlementaire auprès des Nations unies.

2. Nous exprimons notre préoccupation de voir que, dans le domaine intergouvernemental, aucune mesure adéquate n’a été prise pour remédier au déficit démocratique de la gouvernance mondiale en général, et des Nations unies en particulier.

3. Nous réitérons notre opinion selon laquelle une APNU est un élément essentiel pour renforcer la participation démocratique au sein de l'Organisation des Nations unies, de même que la légitimité démocratique de l’ONU et d'autres organisations intergouvernementales comme le Groupe de la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et l'Organisation mondiale du commerce.

4. Une APNU permettrait aux représentants des citoyens (parlementaires élus) d'être directement impliqués dans les délibérations politiques mondiales, dans la définition des ordres du jour et dans la prise de décision, de manière formelle et institutionnalisée.

5. Les problèmes mondiaux exigent des solutions mondiales. La vie quotidienne des citoyens du monde est de plus en plus façonnée par des forces économiques, sociales et politiques qui transcendent les frontières nationales et démontrent un besoin croissant de gouvernance mondiale plus participative, efficace et transparente.

6. L'universalité des droits de l'homme et la nécessité d'une base démocratique pour une gouvernance légitime sont largement reconnues. Pourtant, un trop grand nombre de personnes sont privés de leurs droits et d’une participation démocratique. Nous sommes convaincus qu'une APNU, en tant qu'organe mondial démocratique de représentants élus, permettrait de renforcer la pratique de la gouvernance démocratique et le respect des droits de l'homme au niveau régional, national et local. Inversement, nous pensons que priver la gouvernance mondiale de principes et d’une participation démocratiques nuit aussi à la démocratie aux niveaux régional, national et local.

7. Nous soulignons notre conviction qu'une APNU doit être inclusive et ouverte à la participation de parlementaires de tous les Etats membres de l'ONU et des Etats observateurs. Nous reconnaissons qu’assurer le caractère démocratique d'une APNU présente des défis. Nous sommes convaincus que ces défis peuvent être surmontés et qu’avec une volonté politique, une assemblée parlementaire pour les Nations unies peut être construite de façon à la fois représentative et légitime.

8. Nous nous félicitons de la décision du Conseil des droits de l'homme de l'ONU de mandater un expert indépendant pour la promotion d'un ordre international démocratique et équitable et encourageons l'expert indépendant à considérer la question d'une APNU et, en particulier, à examiner les moyens possibles menant à sa création.

9. Nous nous félicitons des consultations récentes et en cours à grande échelle impliquant un large éventail de parties prenantes gouvernementales et non gouvernementales pour développer un consensus mondial au sujet du Programme de développement post-2015. Nous trouvons encourageant le fait que ces consultations aient mis l'accent sur (1) l'importance d'une approche « basée sur les droits » pour le développement durable et (2) la nécessité d'une approche exhaustive, mondiale, pour lutter contre la pauvreté et l'inégalité dans tous les pays.

10. Le Groupe de personnalités éminentes de haut niveau de l'ONU travaillant sur le Programme de développement post-2015 a récemment noté que la réalisation de la vision post-2015 requerra « des partenariats pour la gouvernance mondiale redéfinis et revitalisés » pour que « les Nations unies, les systèmes multilatéraux et tous les acteurs du développement puissent soutenir efficacement le Programme de développement post-2015 ». Sur ce point, nous remarquons que l’une des fonctions clés qu’une APNU devrait remplir est le soutien à un consensus multipartite sur des objectifs mondiaux communs.

11. Dans la poursuite des objectifs de développement post-2015, et pour conserver un soutien politique, renforcer la responsabilité et rapprocher la gouvernance mondiale de ceux qui sont directement concernés, nous encourageons la création d'une APNU au moment où la communauté internationale adoptera le Programme de développement post-2015.

12. Une APNU est un organe parlementaire mondial qui inclut des fonctionnalités innovantes distinctives qui vont au-delà des caractéristiques des assemblées et parlements nationaux et régionaux existants. Agissant comme un « réseau de réseaux » institutionnalisée, une APNU pourrait permettre à des représentants de réseaux et d’institutions parlementaires existants de participer de manière formelle à ses travaux, leur donnant ainsi plus de poids et d'influence. La possibilité d'impliquer les autorités locales et les représentants des peuples et nations autochtones dans les activités d'une APNU devrait être prise en considération.

13. Nous affirmons que l'APNU peut et devrait évoluer progressivement. Au terme de cette évolution, les membres d'une APNU devraient être élus directement. A la création de l’APNU, ses statuts devraient permettre aux États participants d’opter pour des élections directes de leurs délégués, si tel est leur souhait.

14. En vue d'explorer de nouvelles formes de participation civique dans une APNU, pourrait être envisagée la mise en œuvre de modèles de démocratie électronique directe ou « liquide » qui permettent aux citoyens de participer aux délibérations ou d'influer sur les processus décisionnels.

15. Nous félicitons le Parlement européen pour le rôle de pionnier qu’il a joué dans la promotion de la création d'une APNU dès la résolution A3-0331/93 adoptée en 1994 et, plus récemment, par la résolution P7_TA 0255 de 2011 appelant le Conseil de l'UE à introduire la création d'une APNU dans les travaux de l'Assemblée générale de l'ONU.

16. Nous appelons le Parlement européen et ses membres, ainsi que tous les autres parlements et leurs membres à renforcer leur engagement pour une gouvernance mondiale plus démocratique grâce au soutien continu à une Assemblée parlementaire des Nations unies.


Prisonniers pour la paix

Un autre monde est possible ! un monde sans guerre, basé sur la confiance, la citoyenneté, la solidarité transnationale, un monde fait pour le plein épanouissement de l'être humain et non plus un monde dans lequel on utilise l'humain pour servir les intérêts particuliers des groupes financiers et des États corrompus. Des jeunes "appelés" à servir leur "patrie" refusent tout militarisme et prônent une société de paix. C'est leur engagement et ils le paient très cher, puisqu'ils sont emprisonnés ! L'Internationale des Résistants à la Guerre vient de publier la liste d'honneur 2012 des prisonniers pour la paix : http://wri-irg.org/node/4720

(L'Internationale des Résistants à la Guerre compte au nombre des organisations qui ont participé aux élections au Congrès des Peuples)

Information transmise par l'Union Pacifiste de France,
le 22 novembre 2012


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Vous avez dit "Citoyens du Monde" ?

26/08/2014 Intitulé Citoyens du monde, ce rapport présente les initiatives en matière de développement durable menées sur les plans environnemental, social et économique.
MONTRÉAL, le 25 août 2014 /CNW Telbec/ - Air Canada a publié aujourd'hui la version de 2013 de Citoyens du monde, son troisième Rapport de développement durable. Ce document évalue le rendement de la Société en 2013 dans quatre domaines clés du développement durable : la sécurité, l'environnement, le bien-être des employés et l'implication de l'entreprise dans les collectivités.


09/05/2014 Tous citoyens du monde, tel est le titre d'un éditorial signé de Hinde Taarji :
Jamais l’Europe n’est autant apparue comme une forteresse. Une forteresse « assiégée » aiment à penser certains de ses habitants. Depuis l’entrée en vigueur en 1995 de la libre circulation entre les Etats Schengen, Bruxelles n’a cessé de multiplier les outils pour renforcer ses frontières extérieures. Or le sentiment dominant et sur lequel surfe la mouvance d’extrême-droite, est celui d’un manque de contrôle des flux migratoires. Mais, et là est toute la question, peut-on contenir l’attrait exercé par des pays riches sur des personnes qui vivent dans des contrées déshéritées ou en proie à des conflits majeurs ? . voir le site dimabladna.ma


29/04/2014 : "Critique sociale-info" : La crise mondiale du capitalisme que nous vivons et subissons, en particulier par les violentes mesures d’austérité qui sont imposées partout dans le monde, montre la nécessité d’une solidarité au niveau mondial. On voit bien que le cadre des Etats n’est pas pertinent, et que même le cadre européen reste insuffisant (d’autant plus que l’UE ne regroupe pas tous les pays européens, et se situe en deçà du fédéralisme). Pour notre part, rejetant toute forme de nationalisme, nous affirmons clairement que nous ne sommes ni « français », ni « européens », mais citoyens du monde. [l'article complet en pdf (lien externe)]

12/07/2013 : L'Équateur ne peut pas reconnaître le passeport de citoyen du monde, délivré au l'ancien officier de la CIA, Edward Snowden, par l'organisation World Service Authority (WSA), a déclaré le ministre adjoint des Affaires étrangères de l’Équateur, Marco Albuha. Selon Albuha, il est impossible d'entrer dans le pays avec ce document, qui n'a pas de bon degré de protection, de code et des données personnelles de son propriétaire.

Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2013_07_11/L-Equateur-ne-reconnait-pas-le-passeport-de-citoyen-du-monde-de-Snowden-5827/

12 avril 2013 : Jeunesse Canada Monde (JCM) est un chef de file mondial dans la mise sur pied de programmes éducatifs internationaux pour les jeunes de 15 à 35 ans. Organisation sans but lucratif, JCM vise à enrichir la vie des jeunes désireux de devenir des citoyens du monde informés et actifs. Les programmes de JCM sont conçus pour aider les jeunes à découvrir le monde par eux-mêmes, d’autres cultures et d’autres communautés canadiennes tout en développant des compétences en leadership et en communication. Principalement centrée sur la santé et l’environnement, l’expérience éducative offerte par JCM permet de développer une responsabilité sociale durable. ...

8 février 2013 : « Ils sont citoyens du monde ». C'est sous ce titre que le journal Sud-Ouest annonce un reportage de France-3 Aquitaine sur les couples "mixtes". Ici "mixte" signifierait "de deux nationalités différentes" Il est vrai que la construction d'une famille aux nationalités ainsi mélangées est un appel à la tolérance et à l'ouverture. Mais ce n'est nullement un label. Les "citoyens du monde" sont ceux qui se sont engagés dans la construction de la "cité" "Monde"

3 janvier 2013 : Devenir citoyen du monde en 2013 : meilleurs vœux solidaires ! de la part de "Projects Abroad" (Grenoble)

Projects Abroad a pour objectif de permettre à tous de partir en tant que citoyen du monde pour aider ou se former dans un pays en voie de développement. L’évolution du monde dans lequel nous vivons nous pousse chaque jour à nous interroger sur nos engagements et nos actes citoyens. C’est tous ensemble que nous pouvons construire un monde meilleur

26 décembre 2012 - Philippe Croizon " On est devenus Citoyens du Monde"
Au cours d'une émission diffusée sur France-Info, le 26 décembre 2012 à 8 h 40, (de 2'28" à 2'40") le nageur Philippe Croizon a déclaré : (...) On est devenus Citoyens du Monde. On a été deux nageurs, un nageur valide, un nageur handicapé, on a relié symboliquement les cinq continents à la nage. On a été capables de créer un pont entre les continents ; cela veut bien dire que l'on est pas si loin les uns des autres." (...)

16 décembre 2012 - Gérard Depardieu : "Je suis un vrai Européen, un citoyen du monde, comme mon père me l'a toujours inculqué"

Mon commentaire : dommage que cette magnifique affirmation vienne au coeur d'un débat assez trouble sur l'exil fiscal.

5 décembre 2012 : Journaliste en herbe et citoyens du monde

Le projet « the journalist » présenté par Zaminah Binti Azaman propose de faire des élèves malaisiens de véritables citoyens du monde, sachant puiser autour d’eux de quoi nourrir leur curiosité, choisir le bon outil pour la partager et trouver plus loin des réponses à leurs questions. Sur son stand, Zaminah ouvre l’album de ses journalistes en herbe, heureuse d’élargir encore les horizons de sa classe. (Article de Monique Royer édité dans "Café pédagogique")

Mon commentaire : Quand on élargit son objectif, la conscience politique aussi peut s'élargir.

19 novembre 2012 : Daniel Barenboim et le West-Eastern Divan Orchestra
(Documentaire de Birgit Herdlitschke, (1h, 2012) - Arte, 19/11, 11 h 45)
Daniel Barenboïm est un véritable citoyen du monde. Né à Buenos Aires en 1942, ce fils d’émigrants juifs russes apprend très tôt à jouer du piano. Enfant prodige, il se produit sur toutes les scènes du monde. Devenu plus tard chef d’orchestre, il dirige des formations musicales notamment en France et aux Etats-Unis. Depuis plus de 20 ans, il est directeur artistique et musical à l’opéra Unter den Linden de Berlin. Il possède les nationalités israélienne et espagnole, mais aussi palestinienne et argentine. Il a été fait citoyen d’honneur de la Palestine, en gage de reconnaissance et en récompense de son infatigable engagement en faveur de l'amélioration des relations israélo-palestiniennes.
Sa vision d’une coexistence pacifique des populations du Proche-Orient l’a conduit à fonder un orchestre composé de jeunes musiciens d’Israël, de Palestine, d’Egypte, du Liban, de Jordanie, de Syrie, d’Iran et d’Espagne. C’était en 1999 à Weimar, alors Capitale européenne de la culture. C’est dans cette même ville que Goethe rédigea son recueil poétique Divan occidental-oriental.
Daniel Barenboïm fête ses 70 ans en 2012. Aujourd’hui encore, il considère le West-Eastern Divan Orchestra comme le projet majeur de sa vie. (Classic-news.)

Mon commentaire : La Musique pour la citoyenneté mondiale et le savoir-vivre ensemble, pourquoi pas ?

13 novembre 2012 : Enseignement de l'histoire (en France) : La critique de l'enseignement de l'histoire comme récit national est aujourd'hui plus ample. En France, en particulier, cette critique se porte bien. Du récit national, il conviendrait désormais d'en exposer moins les lumières que les noirceurs. Il s'agirait aussi de sortir le récit historique de son pré carré national et de l'élargir aux grands espaces des cultures du monde. Sur les décombres de l'idéologie républicaine qui assignait à l'école l'objectif de fabriquer des citoyens français, l'heure est donc à la formation de "citoyens du monde".
On ne sera pas surpris qu'en réaction à cette nouvelle doxa des indignations inversées se soient fait jour. Deux récents livres, au ton polémique assumé, disent l'inquiétude de ceux qui pensent que l'histoire nationale n'est pas diabolique en soi, et aussi que les nations, en tant que telles, ne méritent ni honneur ni indignité, et surtout que ce sont bien elles qui constituent le cadre de toute démocratie possible. Marc Riglet

Mon commentaire : La nation est loin d'être le seul cadre possible pour la démocratie !

9 novembre 2012 : Microsoft lance un concours "Imagine Cup 2013" dont une catégorie se nomme "Citoyen du Monde" : cette catégorie concerne les applications à vocation sociétale ou environnementale, dans des domaines comme l’éducation, la santé ou l’environnement… Tous les grands enjeux sociétaux de notre monde peuvent être concernés, en lien avec les Objectifs du Millénaire pour le Développement, adoptés par les Nations Unies.

15 octobre 2012 : Joseph Laffite chante "Citoyens du Monde". chanson pour enfants, téléchargeable

11 octobre 2012 : Rencontre avec Eddy Raats, citoyen du monde Le 17 octobre 2012, à la Maison de Quartier de Rangueil

D'origine flamande, Eddy Raats milite au sein de l'organisation Monda Asembleo Socia (Assemblée Mondiale et Sociale) et est l'auteur de plusieurs livres en espéranto. Il nous présentera son action à travers M.A.S. et proposera une conférence-débat autour du thème "La belgaj kompromisoj, politika strukturo, kaj politika misuzo de la lingva diverseco" ("l'usage politique de la diversité linguistique : les compromissions et l'exemple belge").À partir de 20h à la Maison de Quartier de Rangueil (métro Rangueil). Entrée libre, en espéranto avec traduction en français.
Annonce parue dans "Espéranto, la langue équitable"

11 octobre 2012 Eugène Riguidel : Comment vous définiriez-vous politiquement?
Je suis citoyen du monde depuis 1968. J’ai eu la chance d’assister à une conférence de Jean Rostand (fils d’Edmond), le «savant» biologiste, citoyen du monde: «La science a fait de nous des dieux, avant même que nous méritions d’être des hommes.» Il nous ­alertait déjà sur les dangers provoqués par l’aspect ­apprenti sorcier de l’homme. Depuis ce jour, je me sens citoyen du monde. Une philosophie pleine d’espoir… interview paru dans "L'humanité.FR"

5 octobre 2012 : Kaddour Haddadi, 36 ans, s’oppose à toutes les barrières. Celles entre les hommes –Français d’origine algérienne, il se définit avant tout comme citoyen du monde – et celles dans les têtes. Parolier, interprète, et maintenant auteur-poète, le leader du groupe HK et les Saltimbanks signe une autobiographie romancée, J’écris donc j’existe, aux éditions Riveneuve. Aujourd’hui, je me revendique citoyen du monde. Je ne suis plus dans le patriotisme, je me positionne par rapport à des valeurs, dans une forme d’universalisme. En France, où on nous renvoie toujours à nos origines, cette clé me plaît bien. Publié dans El Watan


4 octobre 2012 : Le Forum "Viva-Cités" qui se déroule à Rennes (France) du 29 septembre au 7 octobre a animé un colloque sur le thème "Citoyens Rennais - Citoyens du Monde ?". S’il est difficile de savoir s’il existe une spécificité rennaise en terme d’attractivité et d’ouverture, force est de reconnaître que Rennes est une ville cosmopolite, avec de nombreuses communautés étrangères et une forte population étudiante. Un terreau pour rayonner et remplir son rôle de capitale régionale.

4 octobre 2012 : L'Agence Science-Presse (Québec, Canada) titre "Les Citoyens du Monde soucienx de la perte de biodiversité" pour rendre publique une consultation menée dans 25 pays pour que les citoyens ordinaires participent à l'élaboration des politiques pour une planète en bonne santé.

2 octobre 2012 : "Nouvelles de France" publie une chronique de Eric Zemmour dans laquelle il affirme que "Jadis, les syndicats étaient internationalistes et les patrons patriotes. Aujourd’hui, les patrons sont citoyens du monde (...)" Qu'est-ce qu'être Citoyen du Monde, pour un patron ? Comment peut-il s'impliquer dans la construction de la démocratie mondiale qu'un tel qualificatif suggère ?

30 septembre 2012 : Je suis Citoyen du Monde, comme vous. C'est ce qu'affirme le blogueur qui signe WouWouLeLoup également sur Facebook

12 septembre 2012 : Jean-Claude Ferrand, écrit dans Cameroun-Voice qu'il est devenu "citoyen du monde" au contact de ses amis camerounais : De nationalité française, je suis devenu Africain de cœur grâce aux liens que j’ai pu tisser des décennies durant avec des camarades aussi bien à l’université qu’au sein de nombreuses associations. Passionné par le développement de ce magnifique continent, j’y ai effectué de nombreux voyages qui ont contribué à faire de moi un citoyen du monde.

12 septembre 2012 : Lu dans IT-mag (journal algérien), un article de Kamel Bouyoucef : "D’autre part, un journal algérien annonce : « Adoption massive de la carte à puce en 2014 : l’identité numérique arrive ». Voici une bonne nouvelle. L’Algérie est-elle concernée ? Ce sera une manière de nous intégrer dans le village planétaire, de se sentir citoyen du pays mais aussi citoyen du monde". (Le retour du futur)

10 septembre 2012 : Le "Journal des réunionnais du monde" au coeur d'une analyse de la situation politique du Canada et du Québec y dit : Le Canada, donc le Québec aussi, demeure un des pays avec la meilleure qualité de vie disponible. C’est le pays des citoyens du monde par excellence, on y retrouve des ressortissants de toutes les origines et une culture nord-américaine généralement plus progressiste qu’aux États-Unis."
Mon commentaire : La citoyenneté mondiale c'est bien plus que la diversité des origines et des cultures !

10 septembre 2012 : Jeunes et Citoyens du Monde, c'est le titre donné par le réseau Leo Lagrange aux chantiers internationaux organisés en France et en Afrique.

7 septembre 2012 : Martial Saga publie un article dans son blog qui se termine par une proclamation de foi dans les valeurs de la citoyenneté mondiale : Pour développer cette notion de "citoyenneté mondiale" avec ses droits et ses devoirs, pas besoin de progrès technologiques, mais seulement la volonté commune d’un nombre suffisant d’habitants de cette planète. Pour moi cette "citoyenneté mondiale" est, pour l'être humain, la seule voie qui peut éviter la destruction de son espèce.

5 septembre 2012 : Kiff Remix intitule son blog "Citoyens du Monde", mais c'est un blog anti-impérialiste, anti-colonialiste aux accents internationalistes avec une nostalgie communiste. On est encore loin de la citoyenneté mondiale et du cheminement vers la démocratie mondiale !

1er septembre 2012 : Laurens Van Den Acker, "designer" de Renault, est présenté par le journal "Le Figaro" comme un "citoyen du monde" : "Autres marques de fabrique de ce citoyen du monde. Dans sa tête, il n'y a pas d'autres frontières que celles fixées par la créativité et l'imagination. «J'ai déménagé vingt-six fois», (...).
Mon commentaire : Le nomadisme et l'imagination sans bornes sont-ils suffisants pour construire la démocratie mondiale ?

07 août 2012 : Alan Stivell, militant celte et citoyen du monde : "Je me sens d'abord citoyen humain, citoyen du monde. Ça parait une banalité, mais l'identité première c'est d'être un être humain. Ensuite, j'ai plusieurs identités, mais ce serait d'abord d'être breton ou celte, ensuite européen et citoyen français"

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JEÛNE et INTERPELLATION à PARIS

POUR L'ABOLITION DES ARMES NUCLÉAIRES
Centre Opérationnel de la Force Non Violente

Le ministère de la Défense occupe une partie du quartier BALARD - ici nommé parfois " Pentagone français " -

La vigilance sera assurée à l'entrée-sortie principale du Métro Balard (1 et 2)

Vendredi 3 février 2023

Si vous venez participer, faites le maximum pour être tout de noir vêtu !

C'est ainsi d'ailleurs que vous remarquerez le groupe.

  • Présence de 8 H 00 à 10 H 00 - RdV devant la station Balard sorties 1 ou 2 -
  • Si vous ne pouvez venir qu' entre 10 H 00 et 12H, vous êtes invités à rechercher le groupe qui reste généralement dans ce quartier « Balard »..
    Ceci permet de prendre une boisson, mais ce temps permet surtout de partager et de faire des projets.
  • Présence de 12 H à 13 H RdV devant entrée du Métro Balard

Les membres du groupe vous attendent pour manifester vigilamment et interpeller ensemble professionnels du Ministère et… autre public !

Marie Claude

Veuillez faire savoir quels sont les horaires auxquels vous pourrez nous rejoindre. D'avance MERCI.

Contact : par courriel: marie-claude.thibaud@wanadoo.fr ou tél : : 06 71 60 05 46
le jour de l'action, tél mobile : 06 89 77 11 89 46 (tél ou sms )

Présences sous la responsabilité de "Abolition des armes nucléaires - Maison de Vigilance"

http://abolitiondesarmesnucleaires.org/  


Abolition des armes nucléaires - Maison de Vigilance. 

Le groupe "Jeûne et Vigilance" espère vous voir en cette prochaine Présence qui aura lieu le Vendredi 3 février 2023 à Paris, dans le quartier Balard. Tous renseignements par ce lien : http://www.recim.org/dem/gazet-fr.htm#agad

Autres informations des Citoyens du Monde : http://www.citoyensdumonde.fr


Vous n'avez pas vu de banderolles "citoyens du monde" lors des manifestations ... c'est que l'enregistrement d'un citoyen du monde est un engagement individuel que chacun traduit à sa façon. Les sensibilités parmi les Citoyens du Monde sont diverses, Jean Rostand avait coutume de dire : "ils sont de tous partis, ils sont de toutes opinions, les Citoyens du Monde".Nombeux, certes, sont ceux qui, individuellement, ou au sein de l'un ou l'autre des manifestations, ont participé soit aux manifestations, soit aux réunions.

Mais vous devez savoir que chez les Citoyens du Monde, personne ne parlera en votre nom (excepté la nécessité d'Institutions Mondiales), personne ne vous donnera de mot d'ordre". Alors, agissez selon ce que vous croyez juste.

(texte original de Renée Marchand, mars 1991)

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