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LIBRES PROPOS
Guy CREQUIE
poète et philosophe

Pour un traité d'abolition des armes nucléaires

Le 2 août 2010, avec Ernesto KAHAN, nous avons séparément donné une conférence au sein de l’Université de Tokyo sous l’égide de la Fondation Goi Peace.

Je me souviens alors, avoir mentionné : que lors du sommet du millénaire en l’an 2000, le secrétaire général de l’ONU alors, Kofi ANNAN, avait révélé : que les pays membres de l’Institution avaient dépensé 800 milliards de dollars pour leur défense nationale, ceci, alors que l’ONU, ne disposait pour ses besoins de défense de la paix que 0,5 % de cette somme versée par les Etats membres.

En janvier 2009, lorsque j’ai rencontré Monsieur Steven L. LEEPER, Directeur du centre mondial de la paix à Hiroshima, la somme de la dépense des Etats pour leur défense nationale atteignait les 1200 milliards, et plus de 1300 en 2010.

Or présentement en cette fin 2012, nous vivons une crise économique et sociale gigantesque. Même si certains pays, ont rogné quelque peu leur budget à ce sujet, les sommes consacrées à l’armement restent extravagantes et ce, par rapport aux maux dont souffre notre société et dont certains : combattre les épidémies, permettre l’accès à l’eau, à l’énergie, éviter les pénuries alimentaires, accélérer les dépenses de formation, favoriser l’aide au logement, etc. motiveraient des aides internationales urgentes en de nombreux lieux.

En matière de désarmement nucléaire = certes : il faudrait que tous les pays qui ne l’ont pas fait, signent le TNP (traité de non-prolifération.)Cependant, plus que cela, il faudrait souscrire à l’action de l’organisation des Maires pour la paix : laquelle, possède des représentants dans plus de 5000 villes de par le monde et qui œuvre activement pour les négociations en vue de l’adoption d’une convention sur les armes nucléaires. Le conseil Interaction qui regroupe d’anciens Chefs d’Etat et de gouvernement, appelle lui à la mise en place d’une telle convention. Depuis 1996, la Malaisie et d’autres pays ensuite, ont proposé cette convention.

En 2009, j’avais souscrit à la proposition de l’ancien Maire de la ville d’Hiroshima, et principal animateur de l’Association mondiale des Maires pour la paix : je veux citer Monsieur AKIBA, lequel, avait proposé le désarmement nucléaire total à l’horizon 2020.

Cependant depuis : il y a la crise mondiale, et le dossier iranien avec ses incertitudes ! L’Iran, se suffit-elle comme ses dirigeants l’indiquent de l’accès au nucléaire civil, ou ce pays, veut-il accéder au nucléaire militaire, ne jouant pas le jeu correct des contrôles vis-à-vis de l’AIEA ?

Egalement, les 5 pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU = disposent de stocks considérables d’armes nucléaires ; leur exemple = suscite des envies. Pour certains pays, et hélas : accéder à l’arme atomique est synonyme de puissance et de respectabilité.

Je soutiens donc, la proposition de Monsieur Daisaku IKEDA, faite lors de sa proposition pour la paix adressée à Monsieur Ban KI MOON, Secrétaire général de l’ONU le 26 janvier 2012.Il a proposé, qu’un projet d’accord pour un traité cadre fondamental visant l’interdiction et l’abolition des armes nucléaires soit signé d’ici 2015 et que cela se fasse dans les villes martyrs d’Hiroshima et de Nagasaki, lesquelles en août 2015,vont commémorer le triste 70è anniversaire de leur bombardement atomique. A ce sommet, participeraient : des représentants des Etats, mais également de la société civile mondiale avec les grandes Institutions. Monsieur IKEDA, comme Président honoraire de l’organisation bouddhiste SGI, ajoutait, je cite : »Il me semble aussi, que la Conférence de révisions du traité de non-prolifération programmée en 2015 pourrait offrir l’occasion d’untel sommet. »

15/09/2012


QUE FAIRE POUR LA LIBYE ?

Pour Guy CREQUIE, homme original et ordinaire, il y a un temps pour écrire des poèmes, et un autre, lorsque l’urgence de la conscience universelle motive en faveur de réflexions pour abréger la souffrance des peuples. Ce jour, je livre quelques réflexions personnelles.

Ce 11 mars, l’Union Européenne se réunit par rapport à la Lybie. Mais d’ici ce délai ? Le dictateur KHADAFI, a encore des moyens militaires et chimiques de nuisance, cet homme mégalomane et paranoïaque, est capable de tout !

Le Conseil de sécurité de l’ONU, et la Commission des droits de l’homme, ont certes évoqué la saisine de la cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité. Cependant, il faut assurer avec l’OTAN, un contrôle aérien du territoire libyen pour empêcher des frapes aériennes contre les populations.

Egalement le gel des avoirs doit-être immédiat pour gêner son recours payant des mercenaires étrangers.

Par contre, et à partir de l’exemple des bourbiers irakien et Afghan, je pense, qu’une intervention directe des forces de l’ONU, à dominante américaine sur le sol libyen créerait une réaction anti occidentale dans le monde arabe. Egalement, le seul apport humanitaire, peut-être considéré comme une absence de décision politique. Si le gouvernement provisoire actuel installé à Benghazi, demandait une aide, personnellement, je suis pour l’aide militaire en matériel.

Enfin, soyons attentifs à ce qui se passe au Yémen très armé, et proche de l’Arabie Saoudite avec d’autres conséquences possibles.

Une autre question fondamentale, est celle de réfléchir au devenir de pays où des dictateurs sont encore au pouvoir.

  • Les exiler comme Napoléon sur une île, mais cela laisserait entier leur culpabilité devant la cour pénale internationale,
  • Laisser faire les massacres, ce qui serait inadmissible, et laisserait des traces dans les consciences collectives musulmanes,
  • Laisser les peuples décider de leur destin, mais en leur apportant l’aide et la coopération nécessaires .Certes, comme dans les anciens pays communistes à l’est, il y aura des drames et coûts humains inégaux selon les pays, mais c’est la marche en avant chaotique des peuples.

Sur un plan philosophique, pour les années à venir, je vois quelques problématiques fortes :

  • Planète humaine et planète terre
  • Humanitaire et militaire
  • Science -politique et éthique
  • Paix-culture éducation et développement
  • Pauvreté-dignité-justice sociale et liberté
  • Religions et philosophie
  • Racisme, Xénophobie, droits fondamentaux de la femme et cosmologie planétaire.

Guy Créquie,
01/03/2011


ADOLESCENCE ET VIOLENCE

(Non à l’universalisme de la finitude assassine qui détruit les valeurs de la vie)

Comme écrivain, l’embrasement des banlieues en France en novembre 2005, m’avait fortement interpellé et il mettait à nu un phénomène qui a fait irruption à une certaine échelle au début des années 1990. Un penseur doit vivre dans les réalités sociales même si elles ne sont pas les plus favorables. C'est pourquoi, depuis 37 ans, je vis à Vénissieux en France, dans le célèbre quartier des Minguettes si décrié par les médias.Ceci, car il représente le mal être de la jeunesse défavorisée majoritaire en ce quartier. Cet article na pas pour objectif d’en expliquer les causes qui débordent et de loin la politique d’une municipalité malgré tous ses efforts.

A ma modeste manière, je réfléchis sur les questions de société et relativement à l’humanisme, je viens de terminer 3 livres : la Révolution de l’esprit (pour l’humanisme en action) paru en novembre 2010 « Réconcilier les droits et les devoirs pour l’avenir de l’humanité » paru en octobre 2010,enfin : "Philosophie et autonomie citoyenne de pensée " publié en novembre 2010.les 3 essais,ont été publiés par les Editions Universitaires européennes. La culture de la paix et de la non-violence, ne concerne pas que les Institutions, elle est exigeante pour chaque citoyen, si nous voulons que notre planète vive en harmonie. Sinon, les violences sociales planétaires qui nous attendent, seront un drame aussi grave que les déséquilibres causés à la bio-diversité et qui menacent nos vécus à venir.

Certes, le rôle des parents, des enseignants reste primordial afin de transmettre les valeurs de paix et d’harmonie et de ce point de vue si l’engagement associatif prend un relief grandissant, le rôle des Religions valorisant la compassion, l’amour universel, le travail intérieur sur soi, devrait être une contribution également importante. Hélas, l’apparition des fondamentalismes et autres fanatismes ont obscurci bien des messages originaux, lesquels, ont perdu de leur portée, étant parfois et hélas abusivement assimilé aux dérives sectaires et obscurantistes, voire meurtrières.

La philosophie laïque de la vie irriguée par l'humanisme contemporain a également ses lettres de noblesse.Mais présentement qui la diffuse ? Les élites dirigeantes, véhiculent les idéologies de légitimation de leur politique, même lorsque celles ci le sont pour une minorité de privilégiés.

On mesure mieux, dans ces conditions, l’importance du rôle des ONG de paix et d’harmonie. Mais, il est d’autres éléments de la superstructure des idées comme les médias et de la structure territoriale comme les municipalités, dont le rôle est également accru pour l’avenir de notre vie.

Les médias valorisent tout acte de violence : voiture brûlée, agression contre les personnes, vols, viols, meurtres, …….

Dans le même temps, toute action humaniste citoyenne pour la paix, la non-violence, l’éducation, la culture populaire est souvent étrangère à l’information diffusée par les médias.

Ce constat, devrait faire réfléchir à tous les niveaux de responsabilité à commencer par les Chefs d’Etat, de gouvernement, les députés,….

Le modèle anglo-saxon de la violence va t’il devenir universel comme l’est devenu la langue de Shakespeare ?

Ainsi, le lundi 1 septembre 2009, un reportage a fait mention de la guerre des banlieues dans la périphérie de Londres. Des jeunes de 14 à 18 ans, font la loi et doté d’armes blanches devenues banalisées et d’un usage courant, agressent, blessent et même tuent (20 meurtres récemment décomptés) y compris au hasard sur leur zone, tout jeune personne coupable de s’y trouver sans y résider.

Interviewé, l’un des adeptes de la lame qui tue (d'environ ans d’âge) a proposé ce modèle de la loi de la peur et du plus fort comme mode de régulation à la jeunesse.

  • Nous avons connu et connaissons parfois encore les enfants soldats dans des pays africains ;
  • Nous avons connu et connaissons les enfants des rues dans des grandes villes et quartiers déshérités d’Amérique latine et centrale.
  • Nous connaissons maintenant les jeunes tueurs des rues des banlieues londoniennes qui tuent pour le seul motif de rester entre eux là où ils se trouvent et bientôt exportable et où ce type de comportement ?
  • là où je réside en France,même s'agissant d'actes dits isolés, d'individus ou groupes, lorsque ces actes se renouvellent de ci de là,nuisant à l'équilibre d'existence et de vie de jeunes scolaires, de retraités,de membres de clubs sportifs, de personnes individuelles qui veulent entretenir leur esprit et leur cœur, = c'est dramatique ! Présentement, il est ce vécu lorsque une poubelle,une voiture, et pire pour la collectivité, lorsque sans fondement apparent une piscine, un centre social,un gymnase, sont brûlés. Il y a des fondements à tout cela,ce qui peut constitue ce que j'appelle des maladies sociales,j e reviendrai plus en détail, sur cela, dans une autre contribution.

Il est temps, que les forces de l’esprit et du cœur se mobilisent partout, afin la jeunesse perpétue des valeurs de société telle : celle du respect de la vie et de la diversité culturelle, sinon, il en sera fini du devenir commun de notre genre humain actuel.

L'analyste social à finalité philosophique,n'a ni la prétention, ni l'ambition, ni la capacité à se substituer à celles et ceux qui exercent la difficile responsabilité du pouvoir de gestion et de décision des affaires d'une commune au pays tout entier.

Son domaine, est tout ce qui relève du sens et de la totalité du devenir de l'espèce humaine.De ce point de vue, il est des phénomènes de société qui deviennent autant de points nodaux de connaissance ayant leur importance surs nos pratiques et nos consciences.Ainsi,ils peuvent devenir des enjeux de civilisation.

Les économistes, les journalistes, les élus politiques, les educateurs,les psychologues, les thérapeutes sociaux, ont-ils bien analysé ce constat, que chez certains jeunes, il existe une impossibilité psychologique et biologique à l'accoutumance d'un effort régulier sur la durée de l'acte de travail ?

Dans certaines disciplines,les diplômés de sexe féminin, notamment pour les études supérieures,sont plus nombreuses que ceux de sexe masculin. Malgré cela, il y a des discriminations à qualification égale dans le niveau de responsabilité et la rémunération.

Les violences, incivilités, incendies volontaires et dégradations contre des biens, sont certes et heureusement encore, le fait d'actes isolés d'individus ou de groupes sociaux minoritaires. Cependant,ces actes lorsqu'ils touchent à des biens collectifs, indisposent et pénalisent le plus grand nombre.

Le fait de dénoncer ces actes, sans autre analyse pour eux-mêmes, ou de les réduire à la catégorie" des faits divers" contribue à l'accoutumance sociale de la fatalité impuissante et du désarroi sans ressources sur lequel ,aucune Institution n'apparaît avoir de prise.Ceci, alors que de tels actes, par leur répétition, devraient provoquer autant d' électro choc, mobiliser les consciences et les pratiques, pour s'attaquer simultanément aux causes et aux solutions possibles.

Le recours à l'éthologie (l'étude,la science des moeurs) avec ses moyens humains, matériels et financiers,peut-être un point d'aide pour résoudre des problématiques qui altérent les valeurs essentielles de la vie, telle celle "du vivre ensemble" ceux des solidarités, et du respect de la dignité de la vie, de toute vie,dans sa diversité culturelle.

Actuellement, il est parlé des phénomènes de déficiences de société, lesquelles, sont réelles: désengagement de l'Etat vis à vis de collectivités territoriales , ce qui privent celles ci, de rentrées fiscales, ceci, alors que leurs problèmes sociaux rencontrés sont croissants.Il est des difficultés, lesquelles conjuguées ou cumulées sont une explication au mal être d'une partie de notre jeunesse, notamment : dans les zones urbaines défavorisées et où vivent plus de populations issues de l'immigration. Ces populations connaissent un taux de chômage plus important,un manque de formation, parfois d'alphabétisation.Les logements sociaux sont insuffisants, et mal répartis dans les communes. la pauvreté se développe même les couches moyennes sont en difficulté. Tout ceci est connu, mais les solutions tardent à venir :

Alors parfois,ces zones de pauvreté peuvent devenir des zones de non droit sous l'emprise de dealers, de l'argent facile, elles peuvent être une proie pour les propagandistes des idéologies racistes et terroristes et du fondamentalisme religieux

la responsabilité de parents, des enseignants, est souvent montrée du doigt et partiellement, ces questionnements sont parfois légitimes et interpellent.Mais, dans cette complexité,il est d'autres causes, liées au pouvoir politique,à son exercice, qui s'exercent sur les populations et qui peuvent accélérer les désespérances les désillusions:la perte de confiance dans les Institutions, et le rôle civique du bulletin de vote lui-même.

Ainsi, lorsque le peuple le plus fragile, est dans la rue pour exprimer ses attentes, exigences, ou refus de remise en cause de régimes sociaux, ou pour refuser de payer seul la crise financière provoquée par la finance internationale et nationale, et qu'il reçoit le mépris,l'humiliation, constitué par la fin de non recevoir et l'absence de réel dialogue; alors,dans ces conditions, la légitimité des instances dirigeantes est contestée et en déclin.

Lorsque la citoyenneté est affaiblie, ceci, par la prise de décision hors du territoire régional et national et sur laquelle,des personnes ressentent n'avoir aucune prise, alors, elles

peuvent hélas, croire aux vertus des actions expéditives et visibles,y compris violentes, qu'elles s'assignent.

Les agences de notation, les directives européennes, les plafonds bancaires,les déficits contrôlés, l'encadrement du crédit bancaire par les taux fixés par les instances internationales, tout ceci, mal expliqué, ou qui met à nu des énormités financières dont bénéficient de dirigeants d'entreprises, des footballeurs milliardaires ou autres privilégies,..tout ceci, nourrit la désaffection du civisme, et aggrave, ce qui sur la durée pet devenir une maladie sociale.

Je ne suis pas de ceux qui veulent ignorer les apports de l’histoire. Ainsi les recherches concernant le rôle et l’image laissés par Héraclès sur les consciences sont importantes si elles nous aident à mieux percevoir les défis du présent. Il y faut une certaine sagesse, voir le sens de l’histoire, et non le détail qui divise plus qu’il ne rassemble..

A propos de la réalité d l’holocauste et des horreurs du stalinisme, notre pays a connu les théories négationnistes et révisionnistes, et je reste un fervent adepte de l’éclairage de l’histoire. Exemple : à propos de l’Islam aujourd’hui, parfois abusivement assimilée au fanatisme,le recours à l’histoire est une aide à la compréhension des enjeux et au rôle du dialogue

Cependant, comme la philosophie a une fonction critique qui lui est essentielle et qu’elle est faite pour fonctionner sur des connaissances établies en dehors d’elle, je m’intéresse déjà aux phénomènes contemporains.

Les récentes statistiques pour mon pays révèlent que plus de 36.000 jeunes mineurs ont été interpellés en 2009 pour des agressions contre des personnes et ou des biens. C’est une infime réalité sachant que les auteurs de divers actes délictueux ne sont pas arrêtés ou retrouvés. Et cependant, ce chiffre fait réfléchir.

Le malaise de la jeunesse il me semble, est bien une question qui relève de l’harmonie et du combat de la paix pour le dialogue entre générations et civilisations.

Le passage à l’acte traduit l’immense détresse d’une partie de notre jeunesse, laquelle, parfois par jeu ou par haine, est capable de délits qui peuvent aller jusqu’à mettre en jeu la vie de personnes. Il en a été ainsi par exemple de cette personne qui a été gravement brûlée lors de l’incendie volontaire d’un autobus à Marseille.

Depuis les études faites sur l’incarcération par le philosophe Michel FOUCAULT, nous savons que l’incarcération n’est pas la réponse adaptée à une crise identitaire provoquée ou résultant par ce que j’appelle une maladie sociale. Pour autant, pédagogiquement, le délinquant doit apprendre à connaître le verdict de la sanction.

L’impunité, n’est pas un facteur de justice sociale, ni un élément de la paix sociale et de l’harmonie entre cultures, et générations.

II est cette vérification de trois sortes de situation psychologique qui ont leurs incidences sur les crises sociales et identitaires :

  • La dépression : = je n’y arrive pas, c’est le repli, la souffrance intérieure, qui peut aller jusqu’au suicide = cet acte de la finitude manquée selon le philosophe dominicain Jean –Yves JOLIF.
  • La psychopathie : = chacun pour soi, tant pis pour les autres.
  • a paranoïa = je suis, nous sommes, la victime d’autres (les persécuteurs) qui sont identifiés selon les circonstances comme par exemple : Les Américains, les juifs, l’occident chrétien…….Et au plan local, tout ce qui est institutionnel : la justice, la police, les pompiers, les enseignants, l’école, ……

L’être humain n’est pas que rationnel, il a des pulsions qui, dans des situations sociales et identitaires difficiles, peuvent aller jusqu’à la folie meurtrière.

Pour avancer sur ces questions, je me prononce pour la mise en œuvre de ce que j’appelle les 3 R : Règlement, réparation, reconstruction. Cette méthode concilie la réponse adaptée de la sanction sans humilier et de la reconstruction possible.

  • REGLEMENT : il faut sortir le délinquant du lieu du délit et de ses habitants. Rien n’est plus décourageant que de retrouver l’agresseur impuni quelques jours plus tard cette réalité nourrit les rancœurs, nuit à ’esprit civique…. Elle ne peut qu’encourager à la récidive, face à l’impuissance des institutions ou à la loi du casseur qui s’impose.
  • REPARATION : Il y faut une sanction, par exemple, pourquoi ne pas encadrer un jeune dans un garage à apprendre le travail de la réparation automobile si les violences contre les véhicules sont son domaine de prédilection ?
  • RECONSTRUCTION : l’objectif, n’est pas celui d’humilier le jeune qui a des dizaines d’années encore à passer en société, mais de l’aider à se reconstruire en lui apprenant le respect, tout en lui inculquant des valeurs professionnelles et de conscience.

Il est vrai que dans certaines circonstances, l’éducation en milieu de vie en internat peut-être une solution momentanée ce qui n’exclut pas lors de ces situations un encadrement permettant des travaux d’utilité civique ou de conscientisation des règles sociales. Certes, tout ceci à un coût mais, les destructions matérielles renouvelées, et la perte de repères non chiffrable d'emblé et de perte de confiance en les élites dirigeantes ou les vertus de la démocratie ont également un coût qui n’est pas que matériel mais qui touche aux tréfonds d’une civilisation.

La réalité humaine, n’est pas comparable à un théorème qu’il suffit de répéter pour aboutir au résultat, c’est une relation d’acteurs dont l’équilibre passe par la pédagogie d’apprentissage et de gestion de la problématique des droits et des devoirs qui est l’ambition de mon prochain livre, si les éditeurs s‘intéressent à celui là.

Enfin, le plus important est d’agir sur les causes des souffrances sociales : la pauvreté, la dislocation familiale dans certaines situations, le manque de formation qualifiante, de logement social, le problème de l’absence d’emploi avec les discriminations liées au sexe, à la nationalité, à la confession, à l’ethnie, la couleur de la peau…Il faut bien reconnaître que les jeunes issus de l’immigration sont les plus défavorisés et exclus.

De ce point de vue le plan banlieue de 1 milliard d’euros se révèle être un échec en France si l’injection d’argent est comprise comme se suffisant en elle-même. Il faut agir d’une façon systémique sur l’architecture, la culture, la construction massive de logements sociaux, le désenclavement de certains quartiers, le retour à la police de proximité, l’usage du sport pour l’intégration, une politique de recrutement audacieuse des grandes écoles et des grandes entreprises dans les zones défavorisées quitte à provisoirement définir des quotas de rattrapage,…..Et pour beaucoup une réappropriation de l’apprendre à vivre ensemble ce qui peut passer par les méthodes de thérapie sociale préconisées par Charles ROJZMAN et l’utilisation de conseils de quartier disposant de réels pouvoirs d’investigation et de reconnaissance municipale ( finances incluses)

Pour une réelle volonté de partager la parole (et non de la donner aux jeunes défavorisés et à leur famille le temps d’une réunion…puis de la reprendre), il est possible d’utiliser les phases de respect des divers interlocuteurs par l’utilisation progressive de la pré –tâche chère aux psychologue latino-américain PICHON -RIVIERE

L'analyse philosophique, indique les maux à combattre,le sens à rechercher,mais elle ne se substitue pas à l'action politique,aux responsabilités des gouvernements. C'est aux élus sous le contrôle des peuples de prendre les orientations et décisions, pour le bien commun de toutes et de tous.

 

Copyright Guy CREQUIE
Poète et écrivain français
Blog http://guycrequie.blogspot.com


20 mars : Journée des Citoyens du Monde, Journée de l'Unité Mondiale. (voir note)

HUMANITE !

Quelque puisse être sa nationalité
La pigmentation de sa peau
La couleur de ses cheveux
La forme de ses yeux
L’intonation de ses mots

Encourageons-la,
Encourageons-le,

A devenir une personne humaine
Toujours plus humaine
Avec un engagement social prononcé
Une vie intérieure élevée
Au service du genre humain sur cette terre
En osmose avec l’environnement naturel

A protéger,
A valoriser.

Copyright Guy CREQUIE
Poète et écrivain français
Blog http://guycrequie.blogspot.com

Réflexion philosophique : Même ancré, dans son quartier, sa ville, sa région et sa nation,…..L’être humain appartient au genre humain universel. Aucun acte à caractère raciste n’est excusable, aucun propos xénophobe n’est admissible.

« Un seul cœur dans des corps différents » pour qu’un enfant, puis un adolescent, enfin adulte (de sexe féminin ou masculin) dévoile dans son altérité sa passion noble pour l’humanité…..

Telle est, ma perspective d’humanité sur les cinq continents.

Nous sommes, des citoyens du monde certes ancrés dans un quartier, une ville, une région, une nation, mais l’humanisme n’a pas de patrie, c’est une conception de la vie, de l’interrelation entre tous les êtres humains et leur environnement naturel et social.

Il n’existe aucune définition du concept de « peuple « dans le droit international, à nous d’en faire la preuve agissante de l’engagement individuel et collectif pour : le respect des droits de la personne humaine, celui des devoirs dont le devoir d’Etat à l’égard des peuples, celui du refus de l’injustice sociale, des préjugés basés sur le sexe, la nationalité ou l’ethnie.

En paroles et en actes, c’est aux peuples de décider d’une ère d’harmonie, de paix, et de dialogues entre civilisations.

Guy CREQUIE
Messager de la culture de la paix de l’UNESCO

Le titre de guy Crequie dans le texte original était "Journée de l'Unité Internationale", corrigé par le metteur en page par "Journée de l'Unité Mondiale", conformément à l'appellation retenue par le Congrès des Peuples lors de la session de Liège en novembre 2007


Propositions pour la Paix et pour les Droits Humains

Des mesures pour la paix et les droits humains sont nécessaires, et qui iraient dans le sens de l'abolition des armes nucléaires d'ici 2020, comme le crient haut et fort les 2 Maires des villes d' Hiroshima et de Nagasaki:

  • la cour pénale internationale, pourrait classer l'utilisation des armes nucléaires, parmi les crimes de guerre,
  • Afin d'arriver d'ici 2020, au désarmement nucléaire, et que les négociations à New York en mai prochain pour le renouvellement du TNP (traité de non prolifération portent cette exigence) il convient, de créer, partout où c'est possible, des zones de non utilisation de l'arme nucléaire.
  • Depuis plusieurs années, et dans un texte intitulé "Pour une réforme des Nations Unies"j'ai exprimé l'idée d'une représentation plus directe des représentants des peuples au sein de l'AG (assemblée générale de l'ONU) Actuellement, des ONG y sont conviées avec voix consultative. le Conseil de sécurité de l'ONU et l'AG, doivent plus travailler en coopération. Exemple, normalement, l'article 26 de la charte des Nations Unies prévoit d'éliminer les armes nucléaires. C'est le Conseil de sécurité, qui doit formuler des plans : pourquoi : ne pas les rendre réels, soutenus par l'opinion publique, en les faisant soutenir par l'AG de l'ONU et ses représentants des peuples ?
  • Souvenons nous, que cette année 2010 correspond au Xème anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l'ONU, laquelle, met l'accent sur la contribution des femmes à la paix. Dans mon ouvrage "Réconcilier les droits et les devoirs ( pour l'avenir de l'humanité) j'ai retrouvé un compte rendu officiel en date du 12 février 1932, dans lequel, il est signalé l'existence de semaines pour la paix organisées sous l'égide de la défunte société des Nations, avec la collaboration des réseaux des organisations féminines internationales d'obédience laïque et confessionnelle.
  • Enfin, dans la perspective 2020, du désarmement nucléaire évoqué par Messieurs AKIBA et TAUE, = Maires des villes d' Hiroshima et de Nagasaki, je suggère, que se tienne un sommet de l'abolition des armes nucléaires à Hiroshima et Nagasaki en 2015. Ce sommet, concernerait les représentants des Etats, l'ONU, mais également directement la société civile par ses représentants : Syndicats, ONG, associations....

Les textes de Guy Crequie sont marquées du "Copyright". Autorisation générale de publier dans le site "recim.org" par courriel en date du 15/03/2010

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