Dans son livre, " Le contrôle,
clé du désarmement ", Louis
Périllier rappelle que la Commission
Préparatoire de la Conférence du
Désarmement qui s'était ouverte à
Genève le 2 février 1932, sous les auspices
de la Société des Nations (S.D.N.), avait
mis le contrôle à son ordre du jour. Les
représentants des différents pays en
discutèrent pendant plusieurs années.
Après la seconde guerre mondiale, on retrouve
le problème du contrôle, mais sans le
même travail d'approfondissement qu'au cours de la
Conférence de Genève. C'est ainsi qu'en
1960 cinq pays occidentaux proposent un
désarmement intégral et
contrôlé et que la Déclaration
américano-soviétique Mac Cloy / Zorine de
1961 prévoit formellement le contrôle.
On retrouve cette préoccupation dans le
Traité de Moscou de 1963, dans les Accords
d'Helsinki de 1975 et dans la Déclaration finale
de la session spéciale des Nations Unies sur le
Désarmement tenue en 1978.
Comme ce fut le cas à la S.D.N. il y a 50 ans,
un pays proposera-t-il d'inscrire à l'ordre du
jour de la session spéciale de l'O.N.U. sur le
désarmement en juin prochain le " contrôle "
?
Pourquoi la France, qui avait déjà fait
du contrôle une pièce essentielle de ses
propositions lors de la Conférence de
Genève de 1932 à 1934, ne serait-elle pas
ce pays ?
A
travers le monde, les Délégués
élus au Congrès des Peuples
Journée
mondiale des Citoyens du Monde
A l'initiative de Lucile Green,
déléguée élue au
Congrès des Peuples, le 20 mars, de 23 h 30
à 24 h, lors de l'Équinoxe de printemps, un
" carrefour " par téléphone aura lieu entre
les Citoyens du Monde de San Francisco et New-York
(U.S.A.), de Mississauga (Canada), de Londres (Grande
Bretagne), de Genève (Suisse), de New-Delhi (Indi)
de Melbourne (Australie) d'Osaka (Japon, de Mexico
(Mexique), de Banjul (Gambie) et de Paris. Cette
dernière intervention aura lieu au cours du
Symposium International des Alternatives, " Terre
Nouvelle ", qui se tiendra du 20 au 28 mars 1982,
à l'ancienne gare de la Bastille (place de la
Bastille, Paris)