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Nos pratiques électorales et comptables Vu l'échange entre Nathalie et Peter, je crois utile de préciser les choses. J'ai fait un petit tableau en espérant qu'il facilitera la compréhension des pratiques électorales et comptables (en fin de mon message). 1. Le Congrès des Peuples a été conçu comme un pallier vers l'Assemblée constituante mondiale. Il a été imaginé dans les années 50 à la suite de l'échec du congrès de Genève (fin 1950, début 1951) qui visait à établir un parlement mondial. Au début du mois de mai 1963, plus de 40 organisations mondialistes (Registre des Citoyens du Monde, Commonwealth of World Citizens, Fédéralistes mondiaux, Quakers, Service Civil International, Oomoto, etc. ) se sont réunies à Bruxelles pour définir ce que pourrait être ce "Congrès des Peules". Le Comité pour le Congrès des Peuples (ce que nous sommes, actuellement) est issu de ce Congrès de Bruxelles. Notre comité est chargé d'organiser les élections. C'est ce processus qui a relancé l'activité du Registre des Citoyens du Monde (3 mars 1966). 12 élections ont eu lieu. Les 13ème et 14ème élections n'ont pas pu avoir lieu à cause de Joël Luguern qui avait été lu pour un mandat de 2007 à 2016. Il faut qu'en 2019 nous relancions le processus. Nous pouvons noter qu'il y a à travers le monde diverses campagnes menés en faveur d'une Assemblée parlementaire mondiale, notamment l'UNPA/APNU, mais le Congrès des Peuples est la seule expérience qui ait été menée jusqu'à présent. L'histoire des 70 ans passés a donné une légitimité indéniable à l'action des Citoyens du Monde. Le Congrès des Peuples est un moyen vers l'assemblée des peuples annoncée le 19 novembre 1948. références : - Une tribune des Citoyens unis face à l'Assemblée générales des Nations unies http://www.recim.org/kdp/cdpeuples.htm - objectifs du Congrès des Peuples http://www.recim.org/kdp/but-fr.htm - Historique des élections http://www.recim.org/kdp/arkel-fr.htm 2. Les élections au Congrès des Peuples sont organisées en conformité avec l'annexe 2 du Règlement du Congrès des Peuples. http://www.recim.org/kdp/an2-fr.htm. Ces dispositions (dont la dernière version a été validée à Brasilia le 15 novembre 2009) n'ont pas prévu le vote électronique. L'une des tâches de notre Comité pour le Congrès des Peuples est donc de mettre en place les dispositions nécessaires pour la validité des élections par moyens électroniques. Nous avons la légitimité pour le faire. En 2012, le Registre des Citoyens du Monde a expérimenté un mode d'élection par moyens électroniques. Nous avions alors l'intention d'élargir cette expérience pour le bénéfice des élections au Congrès des Peuples. Nous pouvons maintenant commencer cet élargissement, mais il ne pourra être que progressif, car nombreux sont les électeurs qui n'ont pas ou dont nous ne connaissons pas l'adresse électronique. Il ne pourra être que mixte (électronique et postal) tant que l'électricité et Internet ne seront pas accessibles à tout habitant de la planète. 3. Sur le plan comptable, on peut espérer une diminution du coût postal élection après élection. Pour donner un ordre d'idée, je dirais 10 % en moins à chaque élection. Toujours sur le plan comptable. La vocation du Comité pour le Congrès des Peuples ne se limite pas aux élections, mais il doit soutenir également le fonctionnement du Congrès des Peuples. Ce fonctionnement comprend l'organisation de réunions. Les besoins financiers pour cela seront croissants. 4. Le contenu du travail du Congrès des Peuples pourra faire l'objet d'échanges ultérieurs. Je pense notamment à l'exploitation des actes du colloque CDM-70 dont de nombreux énoncés peuvent être légitimés par le Congrès des Peuples. Daniel
Le forum "cdm-en-marche". Pierre D. J'aimerais que Daniel Durand fasse une comparaison entre les recherches que je fais et les redites permanentes et sans aucune explication de José Diaz sur le "capitalisme". Qui a tué des centaines de millions de personnes sur toute la Terre depuis 1492 ? L'Occident ou les Chinois ? Je rappelle que pour les Puritains anglo-saxons, les USA ont une "Destinée manifeste", alors que la Chine parle de "Communauté de destin". Daniel Le forum "cdm-en-marche" a été créé en 2011. En 2010, Olivier d'Argenlieu avait écrit un livre "le formidable pouvoir des Citoyens du Monde", traduit en 4 langues, et qui a eu un "bon" succès - c'est-à-dire que l'auteur est rentré dans ses frais - et une bonne presse. Ce succès relatif a incité Olivier à écrire un petit ouvrage complémentaire "la marche des Citoyens du Marche" qui est devenu le titre d'un petit mouvement - "petit" avec la perspective de devenir grand, mais resté en attente d'un animateur à la hauteur de l'ambition. http://www.worldcitizensmarch.org/fr/ Néanmoins, à quelques citoyens du monde, la démarche proposée par Olivier nous a parue intéressante, et nous avons voulu contribuer à son développement en ouvrant un forum "cdm-en-marche". Donc en 2011. Olivier en a été le premier modérateur, mais il a abandonné en 2014, en raison des sujets qui étaient abordés sans réelle relation avec son ambition. Depuis 2014, ce forum n'a plus de modérateur. J'avais déjà expliqué cela lors de notre rencontre en mai 2014 Wavre puis à Opprebais. Suite à cette rencontre, ce forum devait servir à sortir un texte de synthèse qui aurait pu être le début d'autre chose, mais, bien sûr, toujours dans une optique citoyenne du monde. Je suis resté en attente. Certes, j'ai créé plusieurs espaces d'échange, de débat, mais je ne prétends pas être ni un animateur, ni capable d'une synthèse "diplomatique", capable de faire co-exister des analyses et des concepts pas toujours conciliables. Je refuse donc de faire la "comparaison" suggérée par Pierre. J'ai rappelé la genèse de ce forum. C'est une place publique où la parole appartient aux citoyens qui s'y expriment.
une autre façon d'être et de faire est possible mi chiamo Marini Andrea, vorrei chiedere se esiste un inno mondiale ,e se esiste una bandiera del pianeta terra? Daniel : D'emblée, je vous félicite pour la réflexion très en pointe que vous avez menée. A notre époque où les gens ordinaires se recroquevillent sur leur identité "nationale" (?!!) et à l'intérieur de leurs frontières gardées par la force des armes, votre message apparaît comme une bouffée d'oxygène pour clamer qu'une autre façon d'être et de faire est possible. Il me paraît souhaitable que votre philosophie se développe à travers notre humanité. Beaucoup de Citoyens du Monde enregistrés ou non, encartés ou non, réfléchissent dans ce sens. Non seulement ils réfléchissent, mais ils agissent : ils refusent les armes et tout ce qui divise, ils considèrent tout être humain comme un compatriote de notre terre-mère, ils s'engagent dans l'accueil des migrants, dans le secours aux personnes privées de leurs droits élémentaires, ils établissent des réseaux de solidarité, de fraternité au-delà de toutes frontières afin que toute personne, là où elle se trouve, qu'elle soit sédentaire ou migrante, puisse s'épanouir en pleine jouissance de la vie qu'elle a reçue et dans un environnement sauvegardé. Vos convictions, nos combats sont du même ordre. Une carte n'est qu'un symbole, un repère. Ce n'est pas la carte qui donne droit, mais c'est le fait d'être conscient et au service de tous et de chacun. Fraternellement Daniel
Nkongsamba Message à Jacques Hubert Ngameni C'est avec un plaisir renouvelé que j'ai reçu votre lettre par courrier électronique. Je vous félicite pour votre volonté de prendre le relais des équipes précédentes conduites par Alain Noël Njiokem Nkwatchou. Je dois dire que ces 7 ou 8 années au cours des quelles j'ai accompagné Alain Noël dans ses démarches ont été marquées par un tel foisonnement d'idées et d'initiatives qui m'ont imposé un travail plus intense que nécessaire, et qui ont quelque peu désorienté ses collaborateurs proches. Néanmoins, ces années passées ont permis la prise de conscience de leur citoyenneté mondiale par un nombre assez conséquent de personnes plus stables telles que Jacqueline Etoune à Yaoundé, Honoré Gobert et Yvan Mefo'o à Douala, et vous-même, à Nkongsamba. Il y en a bien sûr beaucoup d'autres. Le travail à reprendre peut paraître complexe. Je vous accompagnerai par correspondance étape par étape. Dans votre message, vous abordez la question de votre formation : Je vais vous adresser le Règlement fédéral du Registre des Citoyens du Monde, avec toutes ses annexes. Ultérieurement, un stage en France serait envisageable mais seulement pour une période assez courte. C'est une perspective qui correspond en partie à votre demande, et que je ne referme pas. A la lecture de votre lettre, je constate qu'une partie compliquée de l'histoire du Centre d'enregistrement des Citoyens du Monde à Nkongsamba vous a échappé. Je pense que c'est une dérive qui a été imposée par Alain Noël sans trop consulter ses collaborateurs et qu'il y a lieu de reprendre cette histoire en amont de cette dérive, au moins en ce qui concerne Nkongsamba. Vous annoncez une liste de "nouveaux membres volontaires". Je suis bien sûr intéressé d'en avoir communication. Daniel
qui-est-qui-sur-internet/ Message à Didier Marchand Un Internaute, qui n'est pas enregistré Citoyen du Monde, vient de m'interpeller après avoir lu l'article page https://www.citoyensdumonde.net/qui-est-qui-sur-internet/ Cet article appelle des commentaires et peut-être plus. Tu n'as pas suivi, depuis 2008, l'évolution de nos structures, ou seulement de très loin. Cette année là, nous est apparue la nécessité de séparer les activités du "Registre" en deux :
1. L'activité d'enregistrement est maintenant organisée par le Règlement fédéral adopté le 6 mars 2018. Le niveau fédéral du Registre des Citoyens du Monde est transnational. Il n'a pas de siège social. Il fédère tous les Centres d'enregistrement affiliés, et les "correspondants". La fédéralisation du Registre des Citoyens du Monde est un processus lent initié en 2008, adopté en mai 2014, organisé cette année et dont l'aboutissement est prévu début 2019. Je précise ici que les Centres d'enregistrement n'ont plus de vocation nationale depuis le 28 octobre 2000, ceci par un vote demandé par Claudius Schauffler en Assemblée Générale extraordinaire qui a abandonné toute notion liée à la nation et à l'international. Ta Maman a participé à ce vote. Ce vote ouvrait la possibilité d'une pluralité de "centres d'enregistrement" dans tout pays. C'est pourquoi en France il y a plusieurs centres d'enregistrement affiliés directement au niveau fédéral du Registre des Citoyens du Monde. Il ne s'agit nullement d'une décision unilatérale. 2. L'association des Citoyens du Monde, sise au Bd Vincent Auriol, a depuis 2008 une activité propre, sans lien avec la transnationalité du Registre. Cette activité initiée par Louis Gohin et Jean-Michel Richard a été menée successivement par Stevens Chellum, Laurent Son, Thierry Botétémé, Marie-Françoise Lamperti, Nathalie Kesler, Virgile Kuess, Josiane Mehras, et quelques autres. Ce n'est pas un centre "français", mais un simple centre parisien d'activité et d'enregistrement, au même titre que ceux de Mulhouse, Poitiers, Cahors, Montauban. Daniel Comité Valmy contre la dictature euro-américaine ... Pierre D. Daniel : Je vais répondre en quatre temps : 1. Les "Citoyens du Monde" n'existent ni en tant que mouvement ni en tant que parti. La structure commune aux Citoyens du Monde est le "Registre des Citoyens du Monde" ; Ce "Registre" est un outil technique essentiellement destiné à constituer des listes d'électeurs aux consultations transnationales organisées dans une optique de construction d'un droit mondial fondé sur la démocratie qui se substituerait peu à peu au droit international, lequel est fondé sur la loi du plus fort. Le Registre des Citoyens du Monde est neutre. Il ne prend pas position. 2. Chaque Citoyen du Monde est libre de ses opinions. Jean Rostand a très bien décrit ce principe dans ses discours des années 60. Voir : http://www.recim.org/far/rostand.htm Ils sont de tous partis, de toutes confessions, de toutes opinions, les citoyens du monde. Il y a parmi nous des rationalistes et des mystiques, des croyants et des incroyants, des hommes qui respectent l'Homme parce qu'ils y voient une image de Dieu et d'autres qui le respectent simplement parce qu'il est l'Homme ; il y a des militaires - comme le général Jousse - et des objecteurs de conscience ; il y a des jeunes, beaucoup de jeunes heureusement, et aussi des vieux ; il y a même des lycées, n'en déplaise à M. Marcellin ; il y a des anarchistes et des hommes d'ordre ; il y a des hommes qu'on dit de droite et d'autres qu'on dit de gauche ; des violents et des non-violents ; des hommes qui pensent que la force doit aider au triomphe de ce qui doit être et d'autres qui n'admettent l'emploi que des armes de lumière ; il y a des hommes de logique et des hommes de rêve ; des hommes de vérité et des hommes de poésie ; il y a des hommes pondérés et aussi, fort heureusement, des hommes qui ont dans l'âme ce précieux grain de folie si souvent nécessaire pour secouer les sages inerties. Chaque Citoyen du Monde peut exprimer ce qu'il pense ou ce à quoi il adhère tant à titre personnel qu'au sein de collectifs. L'Assemblée des Citoyens du Monde rassemble ainsi l'expérience et l'expression d'environ 160 organisations qui, ensemble, couvrent toute la planète. 3. Le Congrès des Peuples, qui comprend cette Assemblée des Citoyens du Monde et un corps de Délégués élus, est apte à prendre des positions qui se fondent sur les droits et libertés exprimés dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. La position du Comité Valmy et de son Comité de Libération n'entre pas dans cette perspective. 4. J'exprime ici mon avis personnel : j'ai lu l'article 10678 du Comité Valmy : quelle frilosité introspective ! quel manque d'analyse ! Certes, il y a des points sur lesquels je suis d'accord, mais si ce collectif arrive, pendant un petit moment, à régler quelques problèmes d'ordre national, il se heurtera très rapidement à des problèmes qui dépassent le cadre national et qui ne peuvent être résolus qu'au niveau où ils se posent. Souvenez vous que les problèmes du monde sont les problèmes de tout le monde. Les problèmes du monde sont nombreux et ne trouveront de solution que dans une transformation des Nations Unies en une fédération mondiale capable de garantir le respect des identités et des cultures de toutes les nations, régions, localités et des individus. La souveraineté n'appartient ni à la "Nation" ni à l' État ; elle est propre à tout individu qui, seul, peut déléguer une partie de sa souveraineté au niveau politique correspondant aux problèmes à résoudre. Daniel
... sans frontières ? Pierre D. Daniel : Je ne connais pas les positions de George Soros. C'est un personnage qui ne m'intéresse pas beaucoup. Parmi les Citoyens du Monde, on en trouve qui rêvent d'un monde sans frontières. J'ai bien écrit "rêve", mais ce rêve là ne tient pas devant les singularités et les diversités du monde. La position la plus fréquente, est plus proche du fédéralisme :
Autrement dit, les limites et frontières actuelles peuvent rester afin de contenir le niveau de démocratie et l'organisation administrative qui correspondent aux populations concernées. Cependant, on peut aussi s'intéresser aux populations sans territoire déterminé : nomades, migrants, globe-trotters et retraités en camping-car ... Ces populations ne seraient concernées que par le niveau de démocratie supérieur et l'obligation qui leur serait faite de respecter les démocraties territoriales qui les accueillent. Cette position ainsi exprimée n'est pas exclusive d'autres conceptions. Cependant nous sommes tous d'accord qu'on ne peut pas laisser aux puissances financières le pouvoir qu'elles ont actuellement. La souveraineté appartient à l'être humain considéré individuellement dans sa liberté. La démocratie représentative consiste pour chaque personne en une délégation partielle de sa souveraineté à des élus ainsi légitimés dans leur autorité. (article 21-3 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme). Daniel Au retour du colloque CDM70 Bonjour à tous, Tout d'abord je veux exprimer ma pleine satisfaction : l'événement des 70 ans des Citoyens du Monde est une réussite : Il a eu lieu ; il a permis à plusieurs centaines de personnes de se rencontrer, de prendre contact et dates pour l'avenir ; il a fédéré un grand nombre de bonnes volontés qui ont travaillé et donné le meilleur d'eux-mêmes dans un but commun ; il a permis un très large tour d'horizon de la citoyenneté mondiale et des défis qui se présentent aux citoyens d'aujourd'hui et aux générations à venir ; il a été l'occasion de découvrir des points de vue et des positions insoupçonnés et de percevoir au-delà de quelques aprioris des êtres humains en quête du même devenir de l'humanité ; le tout ponctué par des prestations artistiques de grande qualité. Bravo Nathalie, bravo aux membres de Pangée et à tous les bénévoles et stagiaires qui ont rendu cela possible. Un grand bravo aussi à Michel Lablanquie qui a mis ses savoir-faire au service de ce projet. Bien sûr, "on" aurait pu faire mieux ou autrement. Mais je veux rester sur un regard positif et j'avance deux propositions pour la suite : - la publication de tout ce qui peut l'être, avec l'autorisation des auteurs, et sur différents supports : papier et internet. - les suites point par point des contacts et des interventions, afin que les intentions exprimées puissent se concrétiser. Daniel
Y aurait-il une liste de pays à proscrire ? Il y a eu sur ce forum du Registre des Citoyens du Monde quelques échanges qui ne peuvent pas être cautionnés au nom de nos objectifs. Je voudrais ici clore cet échange. Le monde dans lequel nous sommes ne peut satisfaire personne. Les raisons de cette situation sont multiples : elles tiennent à l'histoire, à la diversité culturelle, et aux dévoiements produits des différents impérialismes et nationalismes avec lesquels jouent ou agissent les oligarchies féodales, tribales ou financières. Il en résulte, dans tous les pays du monde, des faits intolérables : la misère, la faim, la maladie, l'esclavage, l'exclusion, la noyade de milliers de désespérés, et toutes sortes d'autres violations des droits fondamentaux à la vie, à la sureté de sa personne, à la liberté, à la justice. Je renvoie à l'appel des 13 http://www.recim.org/cdm/cit13fr.htm dans lequel les signataires font état des menaces de guerre, du gâchis d'immenses richesses, et constatent que la personne humaine est bafouée dans sa dignité et son droit à la satisfaction des besoins fondamentaux. Au lieu de se focaliser sur la responsabilité (ou l'irresponsabilité) des États, les signataires de l'appel des 13 nous ont affirmé que "le salut ne peut venir que du peuple du monde, des individus qui le forment, de chacun de nous". Ce que nous avons à faire, c'est de nous organiser sur une base transnationale pour défendre la cause de l'homme, pour exprimer les revendications du peuple du monde, et, finalement pour élaborer la loi d'un monde pacifique et civilisé. ... et ce, au delà des États, malgré les États, et avec l'intelligence d'utiliser les moyens et libertés qu'ils mettent à notre disposition pour finalement les contraindre au respect de toute personne, de ses droits, et au respect de la planète et de sa biosphère. Le premier pas est l'enregistrement de toute personne qui se reconnaît "citoyen" ou "citoyenne" du monde. C'est cela notre travail. Un autre point de vue est celui décrit dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme où l'ONU nous exhorte en ces termes : L'Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, Il faut remarquer ici que l'ONU ne compte pas sur les États pour l'application de la DUDH, mais sur tous individus et organes de la société. L'éducation à la citoyenneté mondiale fait partie des objectifs du Registre des Citoyens du Monde, et ce sera le thème majeur du colloque du 20 novembre à l'UNESCO.
Daniel
La journée de l'unité mondiale est-elle reconnue ? La Journée de l'Unité Mondiale, journée de Citoyens du Monde, est fixée au jour de l'équinoxe du mois de mars, donc le 20 mars 2019. Cette "tradition" vient de très loin dans les âges, et a été travaillée en tant que symbole des Citoyens du Monde depuis 1975. Elle a été adoptée par le Congrès des Peuples en 2007. Elle n'est pas officielle au niveau des Nations Unies, néanmoins le Secrétaire général de l'ONU fait retentir la cloche de l'ONU à New York à l'instant précis de l'équinoxe. Le 20 mars 2019, ce sera à 22 h 58, heure de Paris. Retransmission sur certaines radios. http://www.recim.org/ascop/pr08-fr.htm "Reconnue" ou "pas reconnue", ce n'est pas une question qui me préoccupe. Nous sommes ici dans le cadre d'une manifestation qui a d'abord été populaire en phase avec le monde cosmique, et qui maintenant est, de plus, citoyenne et proposée à tous ceux qui se réfèrent à la citoyenneté mondiale ou au Congrès des Peuples. Je pense notamment aux 1016 Territoires citoyens du monde et aux 150 organisations membres de l'ASCOP. Mon sentiment est que l'Unité mondiale pour laquelle nous travaillons doit se construire dans cette même perspective unifiante, sans laisser place à ce qui peut diviser. Pour cette année, il est bon de rappeler le haut-fait des Garry Davis et Robert Sarrazac, mais on ne construit pas la paix sur des victoires ou des hauts-faits. Les vaincus, les humiliés ou les interpellés ont droit au respect. C'est pourquoi je pense qu'il faille privilégier l'équinoxe de mars, et sans doute laisser le 19 novembre aux historiens. Pour une simplification de la comptabilité. Aux motifs développés ci-dessous, je suggère la création dun groupe technique chargé de tenir la comptabilité simultanée :
Ce message est envoyé aux membres de nos trois organisations au moins pour avis, et plus si le sujet intéresse lun ou lautre. Les motifs :
A. Registre des Citoyens du Monde Historiquement et jusquen 2014, le Registre des Citoyens du Monde était une association selon la loi française du 1er juillet 1901. Pour des raisons largement expliquées de 2012 à 2014, nous avons décidé de dissocier lactivité danimation locale se déroulant en France, de lensemble de la mission du Registre des Citoyens du Monde au niveau mondial. Cependant la dissociation des comptes nest pas encore conclue. Il serait bon quelle soit effective au 1er janvier 2019. Le Règlement fédéral du Registre des Citoyens du Monde en son article G.3.1. prévoit que le Conseil fédéral déléguerait à une association mandataire de droit national la charge de tenir les comptes fédéraux. Ce mandataire nest pas encore désigné. La destination des fonds fédéraux du Registre des Citoyens du Monde couvre les besoins de fonctionnement, et la mise en place dinstitutions mondiales démocratiques. Actuellement Registre des Citoyens du Monde a, en réserve, le montant nécessaire pour deux élections au Congrès des Peuples. Cette réserve ne doit pas souffrir de lévolution imprévisible de lassociation historique. B. Assemblée des Citoyens du Monde - ASCOP En 2009, il a été créé sous la forme dune association loi-1901, une « Assemblée Consultative auprès du Congrès des Peuples » dénommée depuis 2011 « Assemblée des Citoyens du Monde - ascdm». Cette association est le relai en droit national français de lASCOP créée par le Congrès des Peuples lors de la session de 2003 à Paris. Depuis 2012, cette association nest plus très active, essentiellement faute dorganisation de la comptabilité, alors quelle a une petite somme à son crédit. Les exigences administratives de la Banque sont incompatibles avec la dispersion géographique des responsables. C. Élus du Congrès des Peuples Historiquement les fonds du Congrès des Peuples (corps des Délégués élus) étaient tenus par une association dite « Fonds du Comité pour le Congrès des Peuples » avec la participation dun élu « Délégué aux finances ». La session du Congrès des Peuples tenue à Brasilia en 2009 a réhabilité le Comité pour le Congrès des Peuples. Il avait été décidé de réouvrir un compte bancaire au nom du Comité, mais cette décision est restée sans effet. D. Convergence Lessentiel des fonds mis à la disposition du Congrès des Peuples a pour origine le Registre des Citoyens du Monde. Il y a donc, sur le plan financier, convergence de but et daction, mais il manque le support juridique défini par cette convergence. Lobjectif assigné par la réunion de Bruxelles de 1963 au Registre des Citoyens du Monde, est dêtre lorgane essentiel dans la mise en place du Congrès des Peuples, première structure citoyenne de démocratie mondiale. Depuis 2003, le Congrès des Peuples est composé non seulement délus appelés à dire le droit, mais aussi dune assemblée citoyenne, lASCOP appelée à exprimer les angoisses et les attentes du peuple mondial. Tout cela procède de la même démarche, et il peut être bon que cette démarche soit soutenue financièrement de la manière la plus simple possible. Sur ces motifs, je suggère la création dun groupe technique chargé de tenir la comptabilité des trois institutions ci-dessus, de la manière la plus simple et la plus transparente possible. Une seule équipe représentative des trois institutions, un seul compte en banque, mais trois sous-comptes séparés. Place aux échanges didées. En fonction de vos contributions à ces échanges, je ferai une proposition structurelle. Daniel Commentaire : cette proposition a été adoptée par le Comité pour le Congrès des Peuples le 12 décembre 2018. Elle est mise en pratique au er janvier 2019.
Des premières années du RICM (messages àMichel A) Je n'ai pas lu toutes les archives des Citoyens du Monde, loin de là ! Et de cette période il ne reste plus qu'un seul témoin : Jean-Claude Loewinski que je n'ai pas vu depuis mars 2009. (Il habite Créteil). Si j'ai bien compris ce que m'en ont dit quelques anciens, notamment Henri Cainaud : c'est effectivement le Secrétariat des Citoyens du Monde qui a été déclaré à la Préfecture de police de Paris. Le Registre des Citoyens du Monde n'était alors, de manière interne au Secrétariat, que le service technique de l'enregistrement. C'est d'ailleurs ainsi que Guy Marchand présentait le Registre des Citoyens du Monde lors de ses conférences : un simple service technique. Ce secrétariat a quasiment disparu peu de temps après sa création (en 1951), si bien que le Conseil Mondial pour l'Assemblée Constituante des Peuples a réorganisé le RICM en 1952. Simple supposition de ma part : je suppose que la "direction" mise en place à ce moment là, a pris à son compte pour en garder l'historique et la continuité, la pré-existence du Secrétariat des CDM. Il y aurait donc eu un changement de titre de l'association de tutelle à ce moment là. Je n'affirme rien. D'après Jean Prédine, ce changement n'a pas été le seul dans l'histoire. Il y a même eu une période pendant laquelle le RICM avait gommé l'expression "citoyens du monde". Jean Prédine m'a confié quelques archives que je conserve dans l'annexe de mon bureau. Je peux essayer de retrouver cette appellation transitoire. D'après Renée Marchand, c'est Roger Wellhoff qui a remis les choses dans le "droit chemin" lorsqu'il a pris ses fonctions à la direction du Registre, après le décès de Jeanne Haslé. Dans les archives (peu nombreuses) de Jean Prédine, que je conserve depuis 13 ans sans jamais avoir ouvert les cartons, je viens de trouver un document daté de 1958. Il s'agit d'un bulletin intitulé "Pour des Institutions Mondiales" , n° 27 de novembre-décembre 58. Apparemment ce bulletin cherchait à fédérer l'information mondialiste, de manière indépendante. Il existait une association dénommée "Pour des Institutions Mondiales", avec un compte CCP, 25 rue de Romainville, Paris 19°. Le directeur-gérant était Jean Prédine. Ce numéro fait un compte-rendu détaillé des cérémonies de mondialisation dans le Gard qui ont eu lieu le 19 octobre 1958, à Nîmes, notamment devant la stèle dans les jardins de la Fontaine, suivi d'un colloque à Pont du Gard. Il existait alors un "Conseil français des Villes et Communes Mondialisées" présidé par M. Lucien Montell, maire de Vergèze. On y apprend aussi que la charte de Cahors ("trop française et trop 1789") a alors été remaniée pour permettre d'être acceptée dans des pays qui n'avaient pas d'attache avec la France, et que plusieurs villages en Inde avaient fait la démarche de mondialisation. Concernant les structures, il faut noter :
Daniel Oui, tu as bien raison, à ce que j'ai pu lire, le Secrétariat français est en grande difficulté dès l'automne 1950. La secrétaire administrative est alors licenciée, le téléphone du local est coupé, Peuple du Monde, qui était en 1949 inséré dans Combat à une centaine de milliers d'exemplaires n'est plus ronéotypé qu'à quelques milliers. Et l'enregistrement a tellement diminué qu'il n'a pratiquement pas été délivré de cartes depuis le mois de juin précédent. Un an plus tard, en octobre 1951, l'équipe du SF ne comprendra plus que trois de ses douze membres fondateurs. Autres précisions : Dans mon premier message, je disais que c'était Roger Wellhoff qui avait remis en avant l'existence du Registre International des Citoyens du Monde. Renée Marchand m'en avait souvent parlé, sans pour autant me donner beaucoup de détails : elle avait une grande admiration pour le travail réalisé par Roger Wellhoff. Il est possible que les choses aient basculé à la fin des années 70 dans les conditions suivantes : - le Registre des Citoyens du Monde (au moins) peut-être également le CFACP, étaient hébergés gratuitement par Jacques Savary, chez lui. Plusieurs années après le décès de Jacques Savary, les héritiers ont voulu mettre l'immeuble en vente et donc le RICM devait trouver un lieu. C'est alors que Roger Wellhoff a trouvé l'actuel local. Mais pour l'acheter, il a fallu, à la hâte, produire des statuts, ainsi qu'il l'a déclaré en 1979 lors d'un Conseil de Direction auquel j'ai assisté. C'est ainsi que le RICM s'est vu doté de statuts "administratifs" en 1978. cela donne la date butoir du basculement. Ces statuts n'ont été mis en pratique qu'en 1992, à ma demande. Daniel
Hier, je t'ai envoyé par la Poste le compte-rendu de la réunion du 11 septembre. Tu as certainement constaté par les messages qui t'ont été envoyés par plusieurs, que cette réunion a connu quelques tensions. Finalement, tout s'est assez bien terminé.(...) Ce nouveau Bureau est provisoire. J'ai insisté pour dire que des élections soient organisées conformément aux statuts, et donc conformément à un Règlement intérieur qui reste à écrire. L'opération totale prendra 3 ou 4 mois. Un revenant à cette réunion : Peter Davidse que nous n'avions pas vu depuis janvier 2014 (l'hommage à Camus). Depuis il perdu son emploi et se trouve au chômage à 58 ans. Il craint fort de ne pas pouvoir retrouver du travail. Il a l'intention de vivre désormais à Paris, et se trouvera disponible pour certaines tâches. Étant élu au Congrès des Peuples, il est, bien sûr, intéressé par la reprise des activités du Congrès des Peuples. En 2009, au retour de Brasilia, c'est lui qui avait fait les démarches auprès de la Préfecture de Police de Paris pour retrouver les archives du "Comité pour le Congrès des Peuples". Son travail a réussi. Je pense qu'il y a sa place. Lors de la réunion, j'avais clairement expliqué que les avoirs fédéraux du Registre des Citoyens du Monde étaient destinés à organiser les élections et à soutenir le Congrès des Peuples. Après la réunion, Peter a bien compris la situation délicate devant laquelle nous nous trouvions (...). Il faut donc mettre à l'abri l'argent des élections de 2013 et 2016 qui n'ont pas pu avoir lieu. Je t'en reparlerai dans un autre message. Autre sujet beaucoup moins agréable : (..) Marie-Françoise Lamperti. Pendant la réunion elle s'est comportée de manière odieuse tant vis-à-vis du modérateur (un stagiaire du projet CDM-70) que de moi-même en tant que président de séance, et surtout vis-à-vis de Nathalie qu'elle a insultée grossièrement à plusieurs reprises. J'ai l'enregistrement de cette séquence. Ces insultes ne peuvent pas rester sans suite. Daniel Je crois que l'échange qui a suivi la diffusion faite par notre ami Jean tient d'un magnifique condensé de la démarche de beaucoup de Citoyens du Monde. D'une manière générale, la question des armements, et la question inverse du désarmement, sont des questions d'intérêt général pour l'ensemble de l'humanité. Ces questions peuvent être traitées de différentes manières, selon la nature des armements, mais toujours en rendant compte aux électeurs qui doivent avoir la capacité de sanctionner les avancées, les status-quo et les reculs. Jean a été amené à se spécialiser dans la connaissance et la dénonciation des armements qui ciblent différentes zones du cerveau. L'usage de ces armes aboutit, selon le cas, à des tortures, des malaises, des conditionnements, des manipulations, des aliénations, des violations des libertés et du libre consentement. Rien de tout cela n'est compatible avec les droits humains les plus élémentaires puisqu'il ne doit pas être porté atteinte à l'intégrité physique et morale de la personne. Voir les articles 3, 4 et 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Ce genre d'armement n'est qu'une infime partie de l'arsenal militaire et policier. L'ensemble sera en usage au profit des intérêts financiers tant que la démocratie n'aura pas réussi à établir ce qui est nécessaire au niveau où le problème est posé. C'est là l'objectif des Citoyens du Monde. L'actualité et les messages de Jean sont là pour nous rappeler l'impérieuse nécessité de poursuivre notre travail avec toutes les organisations convergentes et toutes les personnes de bonne volonté afin de faire émerger un droit supranational issu de la démocratie. Nous ne connaissons pas la fin de l'histoire de l'humanité, mais, avec Jean Rostand, parions pour sa survie, et pour son épanouissement. Daniel La question
C'est avec un réel plaisir que j'ai lu et relu votre message, certes critique, mais également constructif. Tout d'abord quelques éclaircissements sur l'environnement et la problématique : >>Le local parisien : Ce local a été acheté par souscription à la fin des années 70 - il y a donc 40 ans - pour être le siège du Registre International des Citoyens du Monde. En 1988, j'ai été invité à rejoindre le Comité de Direction du RICM. En 1992, je suis entré au Bureau comme "secrétaire adjoint". J'ai alors demandé et obtenu que le Registre ne fonctionne plus comme une "Direction", mais comme une association. En 1998, j'ai été invité à prendre la présidence du RICM. A ce moment là, deux nouveautés : pour la première fois le Président n'habitait pas à Paris. J'en suis à 330 km. Deuxième nouveauté : L'irruption du courrier électronique qui a très vite remplacé le fax et le minitel (un système très en vogue en France). Ces deux nouveautés ont rendu le local parisien comme accessoire. Il avait dès lors vocation à être un lieu d'animation citoyenne du monde pour les 12ème, 13ème et 14ème arrondissements de Paris. A vrai dire, aujourd'hui, le Registre en tant qu'institution fédérale, n'a plus besoin de ce local. En 2012, sur mon invitation, Thierry Botétémé (franco-camerounais) s'est intéressé à ce local, et il a eu l'idée de le transformer en "centre de communication". Ce projet mené avec Laurent Son, s'est peu à peu développé jusque début 2015. C'est à ce moment là que le NAS a été acheté et installé dans le local. Thierry devait encore lui arranger un endroit spécifique, avec protection dans un coffre. Malheureusement, il Thierry a du s'éloigner de nous au mois de mai pour des raison professionnelles. La protection n'a pas été installée, or elle aurait été très utile en raison de la faiblesse des connexions (les branchements) qui souffrent du moindre déménagement de table. (...) >> Samuel Vialle est particulièrement compétent, et il a réussi à déverrouiller tous les systèmes de sécurité que Thierry avait installé : les ordinateurs, le contrat téléphonique, y compris sur le NAS. Samuel a déménagé. Il habite maintenant à 250 km au Nord de Paris, soit environ 550 km de chez moi. http://samuelvialle.com/curriculum-vitae/ >> Le NAS : la localisation de cet appareil dans le local pose problème pour les raisons que vous avez identifiées, à savoir : compétence insuffisante de Laurent qui ne peut que veiller à ce que les appareils restent en fonction et que les branchements ne soient pas touchés, cela lorsqu'il n'est pas malade ; par ailleurs l'éloignement et l'indisponibilité périodique de Samuel. Il fait des interventions à distance, mais il faudrait qu'il soit secondé. Suite à votre message, j'ai complété l'ordre du jour de la prochaine réunion du 11 septembre par ces deux points :
et j'ai annexé votre proposition. Le processus est donc engagé. Il sera soumis à l'appréciation des membres élus du Conseil Fédéral du Registre des Citoyens du Monde. Sous réserve de faisabilité technique, la réponse que donnera cette réunion du 11 septembre ne sera qu'indicative. Elle devra ensuite être validée par les 8 membres du Conseil, par écrit. Depuis le début de cette année, nous diffusons les parties centrales de nos réunions ou rendez-vous par visioconférence sur Youtube, avec enregistrement. Depuis 15 jours, j'y ajoute un système plus souple de visio-communication avec "chat" et sans enregistrement par le programme appear.in qui fonctionne avec le navigateur Chrome. Si vous disposez d'un débit suffisant, nous pouvons communiquer par ce moyen. Daniel Complément de courrier le 28/08 : Les buts du Registre des Citoyens du Monde sont, depuis 1949, au nombre de DEUX :
Les finances sont en conséquence orientées vers ces deux buts :
Les bénévoles : Yvan le rappelle : tout le travail du Registre des Citoyens du Monde est fondé sur le bénévolat. Je suis bénévole depuis 1978 au service de la citoyenneté mondiale, en parallèle de mon métier de maraîcher. Les connaissances et lexpérience que jai acquises font de moi une personne-ressource. Ma gestion : En 1998, les équipes de Renée Marchand et de Jean Prédine mont demandé dassumer la présidence du Registre. Jai accepté. Avec larrivée dInternet la même année, jai toujours partagé le quotidien du courrier et des contacts avec les collaborateurs (membres du Conseil, permanents bénévoles, ou autres membres). Je nai pris aucune décision seul, et chacune des dépenses a toujours été autorisée par les collègues. Si Alain Noël, à qui jai écrit plus de 2 000 messages en 8 ans, juge que ce service partagé est une dictature, il faut quil prenne la responsabilité de ses propos. Cette gestion partagée à donné lieu à de multiples rencontres, et à des Séminaires dÉtudes Mondialistes au Bénin, au Ghana, au Togo, au Burkina Faso, au Maroc, en R.D.Congo grâce à la confiance mutuelle entre les animateurs locaux et le Conseil dAdministration du Registre. Mon engagement est de faire en sorte quil y ait continuité dans les services. Ainsi en est-il du système denregistrement en ligne. En cas darrêt, il faut reprendre en secours la formule qui fonctionnait auparavant. Décentralisation : Dans mon message dhier à Yvan, jai expliqué le long cheminement que jai conduit dès 1992 pour transformer progressivement la « Direction du Registre » en une institution fédérale. Lancienne appellation « Direction » découlait dune réforme du Registre survenue en 1952 par lintervention du Conseil Mondial pour lAssemblée Constituante des Peuples. http://www.recim.org/stud/histrcm-fr.htm . Le terme de « Directeur » y est employé. Au contraire, une institution fédérale est fondée sur lactivité citoyenne mise au service du bien commun. Il ny a plus de « Directives » qui viennent den haut, mais la valorisation du travail des citoyens qui se dévouent au service dune paix durable. Dès lors, le rôle dun « conseil fédéral » nest pas de jouir dun pouvoir, et de limposer, mais de se mettre au service des initiatives citoyennes qui vont dans les sens des « buts » ci-dessus rappelés. Si la décentralisation entreprise il y a plusieurs dizaines dannées nest pas encore aboutie, la responsabilité doit être recherchée aussi du côté des citoyens qui attendent encore tout dune direction qui nexiste plus.
C'est décourageant pour tout le monde. Je vais donc devoir, à nouveau, expliquer les structures, puis répondre aux accusations contenues ; et quand j'aurai fini, aurai-je été lu et compris ? En tout cas j'aurai passé du temps au détriment d'autres choses plus urgentes. Les structures. Le Registre des Citoyens du Monde est une fédération démocratique fondée sur la participation de chacun dans le respect d'un Règlement fédéral. Les membres de cette fédération sont :
Les Centres d'enregistrement sont ceux désignés aux trois premières lignes de la page http://www.recim.org/cdm/adres.htm. Suit la liste des correspondants et officiers. Le Règlement fédéral a été mis en discussion depuis 2012 (réunion à Katana, Sud-Kivu, R.D.Congo) à 2018. En l'état de projet, il a été communiqué à l'ensemble des membres du Registre des Citoyens du Monde le 5 janvier 2018. Après adoption des éléments nouveaux lors de la réunion du Conseil Fédéral le mardi 30 janvier 2018, il prend un caractère définitif le 6 mars 2018. Les modifications de ce règlement seront soumises à la même procédure, à savoir :
Le Registre des Citoyens du Monde est administré par un "Conseil fédéral", dont la première moitié a été élue le 6 mars 2018. La deuxième moitié sera élue en 2020 . Le mandat est de quatre ans. Le Règlement prévoit l'élection, au sein de ce Conseil fédéral d'un bureau composé de trois personnes : un Président, un Secrétaire fédéral, un Délégué aux finances. (article 3.5. du titre E). Le mandat du Bureau est de deux ans. Finances : le titre G du Règlement stipule : 1. Les ressources Voir le préambule 2. Dépenses :
Les réponses au message : 1. Centralisme de pouvoir (dictature) En fait depuis 2010, mais formellement depuis 2012, le Registre des Citoyens du Monde est administré en collégialité des membres élus au Conseil Fédéral. Depuis 2012 jusqu'à ce jour, il n'y a pas de "Président" du Registre et encore moins de secrétaire ou de trésorier qui auraient fait 15 ans. Il y a simplement des bénévoles qui ont donné de leur temps, de leur force, de leur énergie pour faire avancer, en équipe avec les autres, un idéal de paix et de fraternité. Peter Davidse, Marie-Françoise Lamperti, Laurent Son, Thierry Botétémé, Roger Winterhalter, Ursula Grattapaglia, Luc Delcroix, Alain Noël Nyiokem Nkwatchou, Aimé Ruzuba Bisimwa, François Têté, quelques autres encore et moi-même. Quelque soit la durée d'engagement de ces bénévoles, ils méritent tous le respect. Ils ont travaillé ensemble, chacun selon sa spécialité ou sa localité, et réalisé ou entrepris de grandes choses. Des comptes-rendus corrigés collectivement ont été publiés pour chacun de ces événements. Ces comptes-rendus ont été adoptés à l'unanimité par simple consensus. Ni centralisme, ni dictature. 2. Les fonds du Registre. Le Règlement fédéral précise l'origine et la destination des fonds. Selon le préambule du Règlement, les fonds sont essentiellement destinés à la mise en place d'institutions mondiales, et, en premier lieu, du Congrès des Peuples. (voir les "Buts"). Au cours de cette période 2012-2018, les réalisations qui ont nécessité un financement du Registre sont : une rénovation (budget important) et un équipement de bureau pour le "Centre de communication des Citoyens du Monde", projet mené par Thierry Botétémé. Les dépenses courantes et de gestion liées au local parisien. Le complément salarial de Laurent Son pour la période 2013-2016. Plusieurs réunions à Ungersheim (frais de route et divers). Le colloque du centenaire d'Albert Camus (budget important). La production et la diffusion des actes de ce colloque. La défense et la libération de plusieurs citoyens du monde emprisonnés en R.D.Congo et au Cameroun. Un séminaire au Burkina Faso. Des journées d'études en Belgique. Quelques frais occasionnés par les rencontres de Zagora (Maroc). Le renouvellement informatique du Centre de communication, avec la création d'une chaîne Youtube. Le tout (sur 6 ans) représente un travail collectif de plus de 50 personnes au profit d'un public de plus 500 personnes. 3. Des études mondialistes auraient-elles été paralysées ? L'article 2 du titre I du Règlement fédéral précise ce que soutient le Registre des Citoyens du Monde et ce que soutient l'ASCOP : (...) le Registre des Citoyens du Monde est appelé à dispenser des connaissances de base en matière de mondialisme. Cet enseignement se fait : - soit sous le nom du RCM, au moyen de
- soit en collectif au sein de l'Assemblée consultative (ASCOP), au moyen de
.... en fait, les nombreux membres du Registre des Citoyens du Monde au Cameroun et les nombreuses associations membres de l'ASCOP ne se sont jamais entendues pour organiser un programme collectif d'enseignement du mondialisme selon des conditions permettant une autonomie financière à court ou moyen terme. Le Registre n'est pas responsable de cette situation au Cameroun. Les conditions d'un projet collectif ont pourtant été diffusées dès 2005 : http://www.recim.org/ascop/projet.htm 4. A nouveau la question du centralisme. Voir les réponses ci-dessus. 5. Droits d'auteur ? : il faudrait expliquer. Parmi les bénévoles ci-dessus nommés, nous sommes 6 ou 7 à avoir écrit des textes diversement publiés. Aucun de nous n'a demandé à être rémunéré pour ses écrits. 6. Divers : Le reste du message d'Alain Noël trouve ses réponses dans le chapitre "Les structures" de ce message. Que l'on ne perde plus de temps à ces discussions interminables alors que toutes les décisions nécessaires ont déjà été prises de manière démocratique ! L'essentiel n'est pas dans ces discussions nombrilistes, mais dans l'action, dans l'annonce d'un message que de nombreuses personnes attendent : un message de dignité, de paix et d'espoir. Nous sommes tous concernés, tous acteurs, et tous ambassadeurs de paix et de fraternité pour une civilisation nouvelle. Daniel Le 21/08/2018 à 14:44, Njiokem alain noel a écrit : Complément le 29 août 2018 Cher Alain Noël, Je connais et reconnais les mérites de votre travail, non seulement auprès des villages, chefferies ou autres entités territoriales au Cameroun, mais également par vos nombreuses démarches pour rassembler les gens, leur parler de l'idéal de la citoyenneté mondiale, à la rencontre également de nombreuses associations. Je crois que tous ceux qui nous lisent ici en copie seront d'accord de se joindre à moi pour vous adresser les félicitations que vous méritez pour votre dévouement et votre abnégation durant de longues années. Vous avez fait tout ce que vous avez pu pour servir vos convictions et cela est à votre honneur. Cependant, j'ai été véritablement suffoqué, en lisant votre avant-dernier message, qui faisait suite à une information concernant le changement de fonction souhaité par Laurent Son, que j'étais suspecté de pratiquer la "dictature". Votre message adressé à tous les membres du Registre des Citoyens du Monde avait de quoi faire pleurer. "Plorinda" aurait été le mot que j'aurais utilisé si nous communiquions en Esperanto. "A faire pleurer", c'est le sens du mot "misère" que j'ai employé. En effet, le mot "misère" a plusieurs sens. Il n'est pas toujours synonyme de cette pauvreté qu'il nous faut combattre. Le sens de "quelle misère que le message de ..." est "ce message a de quoi nous faire pleurer". Il n'y a pas de jugement dans mon propos. Quand je considère en effet l'immensité des efforts et du temps passé à vous expliquer le mondialisme, l'histoire de la citoyenneté mondiale, et les objectifs à atteindre, l'immense temps passé à bâtir votre défense dans les pires moments que vous avez traversés, être ainsi montré publiquement du doigt comme agissant contre la démocratie est quelque chose d'insoutenable pour moi-même et pour ceux qui me sont proches. Étant initiateur des mondialisations au Cameroun, étant l'un des correspondants de ces territoires, vous faites de droit partie du Conseil des Territoires Citoyens du Monde, au même titre qu'une vingtaine d'autres personnes qui se sont engagées de cette manière. Alors, j'ai beaucoup de mal à comprendre comment l'information que vous avez reçue concernant le statut de Laurent Son a pour conséquence l'abandon de ceux qui vous ont fait confiance dans les territoires et qui attendent de vous des actions concrètes dans le sens de la dignité et de l'espoir que vous avez su y semer. Vous m'avez souvent appelé "Monsieur le Président". Mais c'est une erreur. Depuis 2010, je n'ai signé aucun message ni aucun document sous ce titre, car je ne l'ai pas. Il ne faut pas voir la citoyenneté mondiale par le prisme de ma personnalité, certes généreuse, mais limitée et parfois ou souvent contestable. La citoyenneté mondiale c'est l'affaire de chacun. Roger a l'habitude de dire : "les affaires du monde sont les affaires de tout le monde", autrement dit de chacun. Nous sommes des animateurs de l'espoir, un peu comme le "sel de la terre". Si le sel vient à s'affadir, plus rien ne vaut. Ne nous opposons pas les uns aux autres, mais dialoguons en fraternité. Daniel Je trouve l'espéranto très sympathique. Néanmoins, je voudrais réitérer mon évaluation ci-dessus, à savoir que l'espéranto n'a aucune chance en tant que langue mondiale. Là, on est en pleine discussion ! Ce n'est pas parce que l'anglais domine le monde que c'est bon pour le monde. La langue anglaise est l'une des langues européennes colonialistes, impérialistes, dont l'abus volontaire ou involontaire conduit les populations à laplaventrisme devant la puissance économique de l'empire qui lui est rattaché. Nous sommes à une époque où les régions économiquement dominées sont en train de relever la tête, et de refuser ce qui les rend encore esclaves et dépendantes des anciens colonisateurs. Il y a de plus en plus, en Afrique notamment, des écoles qui n'enseignent plus la langue des colonisateurs, tout comme en matière monétaire il y a un courant de plus en plus important pour refuser le franc CFA. Il est vrai que les associations espérantistes européennes peinent à recruter de jeunes militants. Nous connaissons cette même situation chez les Citoyens du Monde : les jeunes sont peu nombreux, ou dans les milieux philanthropiques où les associations de solidarité sombrent les unes après les autres parce que le membrariat ne se renouvelle pas. C'est un phénomène de société qui est intimement lié à l'essor de la télévision et de l'internet, de la communication instantanée, qui fait que les gens agissent sur un coup de coeur et non plus dans un engagement de longue durée. Ce phénomène épargne en partie les milieux espérantistes, car bien au contraire des associations caritatives qui ne se renouvellent plus et qui arrivent à perdre leurs membres et leurs militants, l'Internet a multiplié le nombre de locuteurs espérantistes. Les possibilités offertes par l'Internet pour apprendre l'Espéranto sont nombreuses et très utilisées. L'UNESCO a produit plusieurs résolutions pour encourager les États à promouvoir l'Espéranto. En parallèle de l'anglais, le Registre des Citoyens du Monde utilise l'Espéranto comme langue de communication et de travail depuis 1956. Un citoyen du monde enregistré sur 10 est un Espérantiste. Les rencontres citoyennes du monde qui ont eu lieu en Allemagne en 2005 à Francfort et en 2007 à Magdeburg, ont eu lieu en Espéranto, de même que la réunion du Congrès des Peuples à Liège en 2007, puis à Brasilia en 2009. J'ai moi-même à mon actif plusieurs dizaines de conférences en Espéranto en Suède, en Suisse, en Italie, en Espagne, mais aussi en République Démocratique du Congo et au Ghana. La place de l'Espéranto chez les Citoyens du Monde tient non seulement de la facilité et de la précision de la communication, mais aussi du symbole : utiliser l'Espéranto, c'est se mettre au même niveau que son interlocuteur sans volonté de domination, sans soumission non plus, pour un échange fraternel respectueux des valeurs des langues maternelles de l'un et de l'autre, échange fraternel qui n'a aucune visée économique : on ne cherche ni à vendre ni à acheter, ni à gagner, on cherche seulement à se rencontrer, à se connaître, à apprécier les valeurs portées par son interlocuteur. On entre là, certes de manière insuffisante mais tout à fait réelle, dans la société nouvelle de respect, de fraternité et de paix que nous cherchons à construire. Le monde Espérantiste a changé, de même que les socialistes, les communistes ou autres qui chantaient la victoire finale. Le monde Espérantiste ne vise plus à faire de l'Espéranto la langue mondiale, ce qui a été historiquement une erreur contraire à son éthique, mais à la promouvoir pour permettre une communication inter-humaine vraie, et la sauvegarde de toutes les diversités culturelles. On ne peut pas en dire autant de l'anglais qui est un véritable bulldozer à grand renfort de coca-cola, de ventes d'armes et de coup-fourrés politiques. Il est difficile pour le citoyen du monde que je suis d'être d'accord avec cette option. Daniel
C. de B. : J'ai pu constater, avec surprise, que l'un de mes textes figurait sur le site du registre, sur une page à mon nom dans une rubrique "Libres Propos". Daniel : Je vais donner bon droit et satisfaction à votre demande : votre article sera supprimé dans l'heure qui vient. Cependant qu'il me soit permis de faire cette remarque : Depuis 1949, le Centre Français d'enregistrement des Citoyens du Monde est affilié au Registre des Citoyens du Monde. Cette affiliation a certes été mise à mal en 2012, sans que l'on puisse pour autant parler, en droit, ni de suspension d'affiliation, ni de résiliation, ni de sécession.. Le lien historique existe toujours, ainsi que tout visiteur du site "citoyensdumonde.net" peut le constater par les mentions de l'activité du Registre des Citoyens du Monde et par la publication permanente de textes lui appartenant. Voir : https://www.citoyensdumonde.net/association/. Cette affiliation qui demeure indéniable aux yeux de milliers de citoyens du monde en France et dans le monde confirme le Registre des Citoyens du Monde dans sa vocation originelle qui est de fédérer l'inscription de toute personne qui se reconnaît Citoyen du Monde dans un registre unique et de diffuser la carte commune (voir le pacte des Citoyens Mondiaux), et donne droit à l'Agence Mondialiste d'Information et de Presse de fédérer l'information mondialiste, ainsi que le mandat lui en a été donné par le Congrès des Peuples (mentionné dans l'article ci-dessus) lors de la session tenue à Brasilia en mai 2009. Regrettant tant votre message que ma réponse, et espérant retrouver le chemin d'un collaboration fraternelle et constructive, C. de B : Merci pour une réponse si rapide. Pour une comptabilité claire Luc, tu as l'art de compliquer ce qui ne l'est pas. Sur le principe : - oui, il faut faire la distinction entre le niveau Paris-13 et le niveau fédéral. Les fonctions de Paris-13 sont détaillées page /cdmfr592 Celles du niveau fédéral sont détaillées page dans le règlement fédéral Titre E 3.4. Les moyens et mouvements financiers correspondent à ces fonctions. En réalité, nous cherchons une personne disponible et compétente pour tenir la comptabilité de Paris-13. Je te l'ai déjà écrit : j'ai bon espoir que cette personne sera découverte au début de l'année 2019. Sur le fond : Dans les associations loi-1901 (en France), les responsables de l'association ne peuvent pas recevoir de salaire, de gratification, ni même de pourboire ou autre émolument de la dite association. Seuls les défraiements de transport sont autorisés sur justificatifs. En pratique : Depuis les années 50 jusqu'en 1992, il existait un "Conseil de Direction" du Registre International des Citoyens du Monde. En 1992, ce Conseil de Direction est devenu Conseil d'Administration. L'actuel Conseil Fédéral en est la suite. Les dépenses du Conseil (que celui-ci soit "de direction" "d'administration" ou "fédéral") n'ont besoin d'être votées qu'une seule fois par type de dépense. Ainsi en est-il de l'électricité, de la copropriété, des taxes, des assurances, des coûts d'imprimerie, des timbres, du téléphone, des abonnements, des cotisations et des déplacements des administrateurs ou militants. Pour savoir ce qui est d'usage depuis des décennies, il suffit de se reporter aux comptes de résultats des années précédentes. Ces comptes sont disponibles dans notre espace OVH/HUBIC. (identifiants communicables individuellement par message séparé). Pour tout nouveau type de dépense ou une dépense exceptionnelle ou inhabituelle, il faut un vote. Je pense qu'ainsi c'est clair. Daniel
Stratégie de communication Il est souhaitable que le Registre et l'Assemblée des Citoyens du Monde remettent à plat toute la stratégie de communication.
Oui, nous sommes pour une autorité mondiale des océans sous contrôle démocratique ; Oui, nous voulons que la mer soit propre ; Oui, nous voulons nous faire connaître. Ceci dit, dépenser des sommes folles pour faire le beau avec un bateau, cela fait plaisir au navigateur, et à quelques citoyens platoniques qui se contentent de l'affirmation : "il faut une autorité mondiale des océans" sans avoir la moindre proposition sérieuse à présenter à la presse, au public et aux décideurs. Or, depuis 1974, année du colloque d'Aix en Provence, nous sommes à même de proposer une solution à travers une assemblée constituante mondiale, puis un parlement mondial, dont le niveau préparatoire est le Congrès des Peuples. Le Centre Français, au lieu de verser l'argent qu'il doit pour les travaux préalables à cette Assemblée constituante mondiale, met cet argent dans un message comme dans une bouteille à la mer que nul ne retrouvera pour en relever le défi. L'une des conditions de la création d'une autorité mondiale des océans est le transfert de quelques parties de souveraineté nationale à une autorité supranationale. C'est un schéma fédéral. Or le Centre Français s'est désolidarisé du Registre Fédéral. Est-ce là le schéma exemplaire qu'il peut proposer à la presse, au public et aux décideurs ? Si le Centre Français n'est pas capable d'accepter une autorité fédérale pour ses activités associatives, est-il crédible qu'il propose ce schéma ? C'est un contre-sens. Voilà pour le plan structurel. Sur le plan financier : il faudrait inverser les choses. Les Citoyens du Monde, ceux qui ont fait confiance à Didier Marchand, versent à travers son action personnelle, leurs contributions individuelles alors qu'elles n'étaient pas destinées à cela. Plutôt que de financer un bateau à fonds perdus, il faudrait que ce bateau soit le catalyseur d'un financement des institutions à créer. Quant aux circonstances événementielles. L'actualité nous parle des plastiques, des pollutions aux hydrocarbures, des pollutions radioactives, des sargasses, de la surpêche, de la disparition des mangroves et des récifs coralliens, et d'une multitude de migrants qui crient au secours au milieu de la Méditerranée et de l'océan Indien. La réponse à donner à ceux qui meurent de faim, de cancers, de pollutions, la réponse à donner à ceux qui militent pour un environnement marin rétabli consiste-t-elle à faire glisser un luxueux bateaux sur l'ancienne route de la triangulaire de la traite des esclaves ? Il y a là quelque chose de révoltant. Ceci dit, je suis d'accord que ce débat ne soit pas déballé ainsi, brut de décoffrage, à la presse. Il est certainement préférable de ne pas insister sur ce qui nous oppose, et de mettre en avant ce qui nous unit. On peut essayer de faire acte d'intelligence. Mais entre le migrant qui se noie et le bateau qui amuse le peuple, je choisis le migrant. Daniel En 2009-2010, j'ai laissé faire Didier Marchand qui voulait ainsi tenter une nouvelle manière de communiquer. Au local du Registre, nous avons accepté la pose d'un grand panneau (je crois qu'il est toujours dans le local, ou au sous-sol), mais nous n'avons pas accepté d'inscrire le Registre des Citoyens du Monde dans cette démarche. Roger, Claudine, Luc, moi-même et quelques autres avons un peu voyagé à travers le monde où nous avons côtoyé la misère du plus grand nombre. Lorsqu'un enfant de cinq ans prend ma main et me dit "I an hungry", lorsque je me trouve dans une ville ravagée par un terrible inondation. Pouvais-je dire : "Ayez confiance dans le Registre des Citoyens du Monde : voyez ! nous faisons naviguer un voilier de course pour régler vos problèmes !". Comment faire comprendre la symbolique d'un voilier à des Masaï ou des Pygmées chassés de leurs terres ancestrales au nom de la mondialisation (tourisme et patrimoine de UNESCO), à des enfants syriens sous les bombes, etc. Daniel Les occasions de se mouvoir en tant que citoyens du monde Elles sont particulièrement nombreuses les occasions de se mouvoir en tant que citoyens du monde. Le diaporama construit au début de cette année http://www.recim.org/lum/album01.htm explique assez bien certes l'origine qui a consisté à s'enregistrer comme Citoyens du Monde, mais aussi et surtout les très nombreux développements de la citoyenneté mondiale dans un grand nombre de domaines d'activité :
Et en réserve, il y a de nombreuses suggestions proposées aux individus, aux associations citoyennes du monde, aux territoires, ou à l'occasion de la Journée de l'Unité Mondiale, journée des Citoyens du Monde. L'opération "8 milliards de pas" est l'une de ces idées nombreuses mises en pratique afin de faire avancer notre revendication d'un monde pacifique et civilisé. Daniel
De l'évolution de la carte d'identité La question de l'évolution de la carte d'identité a été abondamment débattue de 2011 à 2015 sous l'impulsion de Philippe Vacheyrout, Thierry Botétémé, Laurent et quelques autres. Finalement, c'est Ursula Grattapaglia qui nous avait remis dans le bon sens : La carte d'identité de citoyen du monde n'a pas vocation à devenir une carte universelle d'identité qui ouvrirait des droits ou facilités administratives, commerciales ou concernant les multiples activités, besoins ou services : santé, allocations, repas, sports, tourisme, voyages, loisirs culturels ou autres. Non ! Il faut laisser aux organismes concernés le soin d'organiser leurs propres services. La carte d'identité de Citoyen du Monde a, depuis 1949, cette double utilité :
Concernant une éventuelle puce : son existence prouverait qu'il y a des renseignements biométriques cachés qui ne pourraient être lus que par des machines prévues à cet effet. Certains États ont ainsi introduit des puces dans les cartes nationales d'identité ou dans les passeports. Les renseignements contenus dans ces puces ne peuvent être lus que par les services de police. Cela pose là des questions de droit, de morale et de dignité. Laissons à chaque État le soin de répondre à sa manière à ces questions qui touchent les droits et libertés fondamentales de l'être humain. Le Registre des Citoyens du Monde n'a pas à rentrer dans cette logique. En application de l'article 2 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, tout individu peut être enregistré comme Citoyen du Monde, sans qu'il ne puisse être fait de distinction notamment de race, de couleur, de sexe, d'âge, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. Pour le Registre des Citoyens du Monde, ce qui constitue l'identité de la personne ce sont les éléments suivants : nom, prénom, date de naissance, lieu de naissance, photo d'identité. Voir le titre C du Règlement Fédéral. http://www.recim.org/cdm/federal.htm#t-c et notamment les interdictions : Titre C - 6.4. Interdictions. a) Il est interdit de faire usage des données personnelles à d'autres fins que celles définies dans les " buts " et " activités " du Registre des Citoyens du Monde (cf : préambule) b) Il est interdit de faire figurer sur les fiches des personnes enregistrées des renseignements qui n'auraient pas été fournis par elles-mêmes. c) Il est interdit de procéder à des recoupements avec des fichiers étrangers au Registre des Citoyens du Monde. Bien cordialement à tous, jusque ce que l'être humain soit reconnu dans sa dignité. Daniel
http://citmonde.free.fr/Organisation.htm Le site http://citmonde.free.fr/Organisation.htm a été créé dans les années 90. On peut y voir que le Registre est dit "International" - cet adjectif a été supprimé le 28 octobre 2000 - et que le montant de la carte est exprimé en francs (FRF). L'adresse de contact était celle de Renée Marchand, décédée en 2002. En 2003, le Conseil d'Administration du Registre a demandé au Centre Français et à celui qui l'a créé (un certain Franz) de supprimer ce site, car il apporte de la confusion dans notre communication. Demande restée sans suite. C'est une vieille histoire. La raison de l'élargissement de ma réponse au Conseil fédéral concerne le Centre Français. Chacun sait que depuis 2009 le Centre Français fait bande à part. 2009, c'était l'année de la session du Congrès des Peuples à Brasilia qui a souffert de l'action menée par Joël Luguern et Liliane Metz-Krencker. 2009 et 2010, c'était la préparation puis la course elle-même "la Route du Rhum", course de voiliers dans laquelle Didier Marchand et Joël Luguern ont investi plus de 11000 euros sans même avoir demandé l'avis du Conseil d'Administration. (A l'époque, j'étais membre de ce C.A.). 2010 a été la poursuite du travail de sape par les mêmes Joël et Liliane à Zagora. 2012 a été l'année de la rupture unilatérale par Didier Marchand de la convention qui liait le Centre Français et le Registre depuis 1949. Les raisons invoquées pour cette rupture n'avaient aucune justification. Ça aussi, c'est de la vieille histoire. Depuis 2012, avec Thierry Botétémé et avec Laurent, nous avons demandé au Centre Français qu'il nous communique la liste des nouveaux enregistrés. Les diverses demandes (de 2012 à 2017) sont restées sans réponse. La nouveauté est un article paru dans le site "officiel" du Centre Français, non signé. https://www.citoyensdumonde.net/demande-de-rescrit-fiscal-une-reponse-surprenante/ C'est une page très intéressante puisqu'elle contient plusieurs informations qui appellent notre réaction (à partir du 3ème alinéa) :
A méditer ! Daniel De la fausse identité Il n'y a pas eu de nouvelle contribution sur la question d'une fausse identité avec carte de Citoyen du Monde. Je fais donc ces réponses sans pour autant vouloir clore le débat. La relation d'une personne avec sa propre identité est une question personnelle, d'ordre philosophique. De même la relation d'une personne avec tous documents dépend de son état d'esprit. Il en est qui sont fiers de leurs liens ou de leurs adhésions. Il en est d'autres qui puisent la dignité de leur être dans leur for intérieur. Pour certains donc, la carte est le symbole concret de leur choix d'appartenance sur le plan social. Pour d'autres, la carte est inutile. Ceux qui ont choisi d'avoir la carte ont cette chance de posséder une sorte de viatique, qui même mis dans un portefeuille, leur rappellera leur choix et leur engagement à chaque ouverture de ce portefeuille. Beaucoup de militants citoyens du monde qui ont tenu des stands d'information ont eu la surprise d'être interpellés par des gens qui ont sorti de leur portefeuille cette carte possédée depuis plus de 50 ans parfois. il faut considérer la durée de vie d'un portefeuille : 10 ans ? 15 ans ? Donc ces personnes là ont transféré leur carte de citoyen du monde d'un portefeuille à l'autre une fois, deux fois, trois fois ou plus. On peut imaginer donc que la possession de cette carte a influencé son détenteur dans bien des choix de sa vie. Une fausse identité n'aurait pas cet effet. Les racistes et les va-t-en-guerre n'ont sûrement pas cette carte dans leur portefeuille. Le Registre des Citoyens du Monde a voulu proposer cette simple possession afin de nous dénombrer à travers les frontières. Ce moyen imaginé en 1949 est la réponse exacte à la question la plus fréquente qui nous parvient : combien de cartes ont été délivrées ? Réponse : plus de 160 000. On peut donner ce nombre approximatif car les cartes ont été numérotées en continu depuis 1949. Le nombre de citoyens du monde qui le sont dans leur esprit mais qui n'ont pas fait cette démarche est beaucoup plus élevé : de l'ordre de 20 millions. Mais pour commencer à construire les institutions supranationales dont le monde a besoin, on peut compter sur les 160000 plus sûrement que sur les 20 millions. Laurent dit que le nombre de fausses identités est infime. Personnellement, en 40 ans de participation au Registre des Citoyens du Monde, je n'ai connu qu'un seul cas. Dans les pays où la distribution du courrier se fait à domicile, la pratique que nous avons nous protège contre les cas de fausse identité : toute carte est envoyée par la Poste. C'est donc le facteur qui identifie le destinataire, et, pour nous, c'est une garantie qui n'est, bien sûr, ni totale ni universelle. Daniel
Retard de communication ? Il faut distinguer les besoins du Registre des Citoyens du Monde (local Paris-13 et niveau fédéral) des besoins relatifs aux événements en préparation (colloques, Pangée, concert). Pour le fonctionnement du Registre (service d'état civil mondial), pour l'animation et la communication liées à la citoyenneté mondiale, il y a besoin d'un centre pilote bien équipé. Nous sommes tous d'accord que le matériel actuel doit être renouvelé. C'est la décision que nous avons prise en plusieurs étapes depuis 17 avril et conclue le 21 avril. Le local sera donc équipé d'un matériel assez performant à la disposition de l'association de Paris-13 agissant pour le service de l'ensemble des Citoyens du Monde : les individus et les structures à travers tous les pays. Je précise que l'association Paris-13 ne peut financer que du matériel associatif. Elle ne finance pas le matériel personnel. CDM70 et Pangée sont relatifs à un projet global indépendant du Registre. Néanmoins, les moyens techniques dont sera équipé le local pourront servir à promouvoir ce projet. Il y aura sans doute besoin d'investissements supplémentaires. C'est ce qui est prévu dans les demandes de financement déposées auprès des fondations. La communication est-elle en retard ? J'observe qu'effectivement les réunions des 30 janvier, 6 mars et 21 avril n'apportent pas suffisamment de réponses à ce sujet. On sait qu'il y a besoin de communication, mais ces réunions n'ont pas décidé clairement du contenu de cette communication, des opérateurs, des destinataires, des modes opératoires, et donc la stratégie de communication relative à cet événement n'est pas encore consistante. Daniel
Sommes-nous un "mouvement" ? Jean-Claude B. Daniel dit tjrs qu'il ne s'agit pas d'un mouvement : que faut-il dire alors, quelle dénomination proposes-tu Daniel ?
Se déclarer citoyen du monde, c'est reconnaître publiquement son identité personnelle et affirmer la nécessité du niveau mondial de la démocratie. Vous n'avez pas vu de banderolles "citoyens du monde" lors des manifestations ... c'est que l'enregistrement d'un citoyen du monde est un engagement individuel que chacun traduit à sa façon. Les sensibilités parmi les Citoyens du Monde sont diverses, Jean Rostand avait coutume de dire : "ils sont de tous partis, ils sont de toutes opinions, les Citoyens du Monde". Nombreux, certes, sont ceux qui, individuellement, ou au sein de l'un ou l'autre des manifestations, ont participé soit aux manifestations, soit aux réunions. Mais vous devez savoir que
chez les Citoyens du Monde, personne ne parlera en votre nom
(excepté la nécessité d'Institutions
Mondiales), personne ne vous donnera de mot d'ordre". Alors,
agissez selon ce que vous croyez juste. Cela est maintenu, notamment page : http://www.recim.org/cdm/sens-fr.htm En la recevant, il ne devient pas MEMBRE d'une ORGANISATION ou d'un MOUVEMENT. Il devient simplement électeur mondial Cette neutralité promue par le Registre des Citoyens du Monde est en exergue de la page "Registre" : Le Registre des Citoyens du Monde est une institution indépendante des États et de tous pouvoirs. Ce discours "ni-ni" est une nécessité au niveau du Registre des Citoyens du Monde, et seulement à ce niveau, puisqu'il s'agit d'un outil technique d'état civil. Si on veut cataloguer la citoyenneté mondiale en tant que mouvement, il faut alors parler de "mondialisme". http://www.recim.org/cdm/difin-fr.htm En 2003, le Congrès des Peuples s'est adjoint une Assemblée (ASCOP) - Assemblée des Citoyens du Monde qui accueille la diversité des préoccupations et des opinions (plus de 150 organisations) . Alors que le Registre est contraignant, à l'intérieur de l'Assemblée, la parole est libre pourvu qu'elle participe à l'élaboration d'un monde pacifique et civilisé. Jean-Claude B. :alors Daniel que dire à la place de mouvement ?
Du Comité pour le Congrès des Peuples Historiquement le secrétariat du Congrès des Peuples avait été tenu d'abord par Guy, puis par Renée Marchand. L'adresse était donc à Paris-15. Après le décès de Renée, aucun membre du Centre Français des Citoyens du Monde n'a souhaité prendre la suite. Et donc, à Dabo (Moselle) en septembre 2002, sous l'instigation de Henri Cainaud nous avons reconstitué un "Comité pour le Congrès des Peuples" qui s'est réuni ensuite en mars 2003, à Dijon, et qui a convoqué une réunion plénière (ainsi appelée à l'époque) du Congrès des Peuples. Cette réunion a eu lieu à Paris en octobre 2003. Les sessions du Congrès des Peuples se sont ensuite déroulées à Liège en 2007, à Brasilia en 2009 puis à Zagora en 2010. A Brasilia, le Congrès des Peuples a décidé d'officialiser le "Comité pour le Congrès des Peuples" comme étant la suite de celui créé à Bruxelles en mai 1963. Ce Comité a laborieusement pu faire valoir cette position à la Préfecture de Police de Paris. Il a son siège à Paris-13, 66 boulevard Vincent Auriol. Les membres sont ceux qui sont ici en copie, moi-même et Roger Winterhalter (actuellement absent de France) qui en est le président. J'en assure des tâches de secrétariat. Sous l'influence de Joël Luguern, plusieurs délégués actifs se sont fait piéger dans une direction qui n'était pas souhaitable et qui a abouti à un fiasco en deux actes à Bergerac en 2012 et à Nancy en 2014. Joël Luguern et Liliane Metz-Krencker ont maintenant terminé leur mandat. Le Comité pour le Congrès des Peuples va pouvoir reprendre les affaires sereinement. Nous avons reconsidéré l'histoire du Congrès des Peuples, et notamment la réunion de Paris en 2003 afin de mettre en perspective la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et le Congrès des Peuples. Nous avons retravaillé l'organigramme et la cohérence des institutions du Congrès des Peuples : les organes internes et les organisations qui lui sont liées. Structurellement, le Comité pour le Congrès des Peuples est maintenant prêt à développer le processus des élections. Cependant, les perturbations de ces dernières années ont rendu impossible l'édition des bulletins d'information (format papier) si bien qu'un grand nombre de citoyens du monde ne sont pas suffisamment informés. Il y a un travail de communication et d'information important à faire alors que le nombre de bénévoles est insuffisant. Le premier pas a été fait au début de cette année avec l'écriture et l'adoption du Règlement fédéral du Registre des Citoyens du Monde. Le deuxième pas a été la création du diaporama auquel vous avez contribué pour la partie anglophone. Ce diaporama qui existe en power-point (ppt), également au format html, et enfin au format de livret pourra servir de référence pendant assez longtemps. Le troisième pas est celui actuellement en développement : nous essayons de créer un événement important autour des 70 ans de l'action de Garry Davis et du Front Humain des Citoyens du Monde : www.cdm70.com 18/04/2018
De l'unité dans la diversité du mouvement mondialiste Le mouvement mondialiste n'est pas univoque, loin de là. J'ai passé beaucoup de temps à essayer de dénombrer les organisations mondialistes. Sans tout connaître, et sans avoir fait les vérifications nécessaires, j'en ai totalisé environ 800. Depuis le début, les Citoyens du Monde ont essayé de rassembler autour de quelques textes essentiels. Les résultats sont intéressants, mais toujours insuffisants. En 1963, ce sont un peu plus de 40 organisations qui se sont regroupées à Bruxelles pour lancer le projet de Congrès des Peuples. Une vingtaine de ces organisations étaient encore présentes lors des premières élections en 1969, mais seulement 13 ont participé par l'apport d'électeurs et, parfois, de candidats. En 2003, nous avons lancé l'Assemblée des Citoyens du Monde autour de la charte dite de "Mulhouse". De 10 organisations au départ cette assemblée se compose maintenant de 155 organisations. En nombre, c'est le plus gros nombre jamais atteint par une coalition mondialiste, mais cette assemblée est faible. Il y a des organisations qui naissent "spontanément" ; d'autres qui sont issues de la dissidence ; il y a des organisations qui suivent un meneur, une philosophie, certaines ont un caractère religieux ; il y en a qui se comportent de manière sectaire, d'autres qui existent pour la simple satisfaction d'exister, sans but bien défini, sans stratégie. Il y a des organisations dont les noms ne correspondent ni à leur objectif ni à leurs pratiques ; il y en a d'autres qui se fondent sur la fanfaronnade, le mensonge, l'ambiguïté, la roublardise ... Quelque part dans cette foule d'organisations, il y a WSA. Faut-il, dans l'urgence entreprendre des manuvres d'approche afin de l'inclure dans l'événement cdm70, et la contrôler ? Je ne le crois pas. Le mondialisme, embryonnaire depuis les philosophes de l'antiquité, a vu le jour grâce à quelques personnes du 19ème (Bertha Von Suttner) et du début du 20ème siècles (Lola Lloyd, Rosika Schwimer). Les 800 organisations mondialistes d'aujourd'hui doivent beaucoup de leur existence à ces pionnières. Ces organisations se situent à travers presque toute la Terre. Pour les rassembler, certes l'éthique est nécessaire, mais c'est surtout les projets qui pourront en attirer certaines. Je pense que notre éthique est assez bien exprimée dans la charte de l'Assemblée des Citoyens du Monde qui prône des valeur de fraternité, de solidarité, de dépassement face aux problèmes qui mettent en jeu l'avenir de l'humanité et de la biosphère. Daniel
Deux jours après le dépouillement Du fait de quelques individus à l'esprit destructeur, le Registre des Citoyens du Monde a traversé des turbulences de 2011 à 2016, si bien que les échanges nécessaires entre responsables de l'enregistrement se sont amoindris, et même quelques uns se sont retirés après avoir reçu des lettres et messages inamicaux ou troublants. 2018 marque un renouveau. Des élections ont pu être organisées dans un cadre fédéral désormais bien défini. Certes les élus ne sont pas des "jeunes capables de prendre la relève", et il est vrai que 7 parmi nous sont des européens. La démonstration de l'engagement transgénérationnel et transcontinental reste à venir. L'équipe sortante accueille quatre nouveaux conseillers. Quatre nouveaux dans une équipe de huit, c'est un renouvellement parfaitement équilibré de ce point de vue. Notre équipe va se trouver renforcée en 2020 par un nouveau collège de 8 ou 9 conseillers qui seront nécessairement tous "nouveaux". Seront-ils des jeunes ? Seront-ils de tous continents ? cela fait partie du défi que nous avons à relever. Nous avons deux ans. Je relève un fait nouveau particulièrement significatif : Pour la première fois je constate que tous les membres du Conseil du Registre sont espérantistes : 4 le parlent couramment, tandis que les autres se sont montrés, en différentes occasions, favorables à l'Espéranto et en ont même entrepris l'étude. Cela survient juste au moment où, par l'adoption du Règlement fédéral, le Registre des Citoyens du Monde se déclare avec force "indépendant de tous pouvoirs". Les relations de pouvoir ou de domination des langues nationales ou coloniales ne sont plus à démontrer. L'Esperanto est une langue de fraternité. Nous sommes sur la bonne voie. Lors du dépouillement des élections, Laurent et moi, avec l'accord de Josiane et Odile, avons opté pour ne pas publier les scores détaillés de chacun de nous. - Ils sont cependant bien archivés et disponibles à la consultation- Nous avons ainsi voulu favoriser l'esprit de collégialité, de fraternité active au service du plus haut concept de l'humanité (selon Gandhi) : la citoyenneté mondiale. La légende des 750000 et l'initiative pour le Congrès des Peuples Bravo à Richard pour cet article qui est très intéressant, y compris par cette traduction automatique qui est proche de la perfection. Cependant je relève une affirmation qui tient de la légende, et une autre qui n'est pas exacte. La légende : Il a été écrit dans de multiples journaux, revues, livres et maintenant dans les sites Internet qu'en deux ans 750 000 personnes se sont inscrites en tant que Citoyens du Monde. Deux ans, cela signifie : du la fin de 1948 à la fin de 1950. Or, dans le local des Citoyens du Monde (66 Boulevard Vincent Auriol, Paris 13), il y a un cahier des délibérations mensuelles du Secrétariat des Citoyens du Monde. De ce cahier, on relève des chiffres beaucoup plus modestes : de mémoire, (je ne suis pas à Paris), le nombre de courriers reçus atteint 68 000 au mois de mai 1949. C'est en mai 1949 que la carte de Citoyen du Monde a été créée dans sa version définitive. Cette carte a été imprimée par série de 5000 dans chacune des langues en usage à l'époque. La numérotation a été faite en continu, et en 2002, nous avons imprimé jusqu'à la carte n° 188 000. Dans le sous-sol de ce même local, à Paris, il y a un stock de cartes vierges principalement en suédois, en allemand et en japonais que l'on peut évaluer au total à 20.000. On voit que le compte n'y est pas. C'est pourquoi à la page http://www.recim.org/cdm/edito-fr.htm j'ai avancé le chiffre approximatif de 160 000 Citoyens du Monde enregistrés et qui ont reçu une carte. Par ailleurs, le nombre de pays ne peut pas être 150 en 1950. Ou alors la notion de "pays" recouvre une réalité qui dépasse le nombre d'États-nations pour englober également un bon nombre de territoires "sous tutelle, non autonomes ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté", selon l'expression de l'article 2 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Actuellement les Citoyens du Monde enregistrés sont ressortissants de 114 pays. L'inexactitude concerne l'origine de la Déclaration des 13. L'élan créé par cette déclaration ne tient pas de linitiative de Jean Rostand, mais de celle d'Alfred Rodrigues-Brent, journaliste néerlandais, qui, après l'échec du Congrès de Genève (du 30 décembre 1950 au 5 janvier 1951) avait imaginé une étape intermédiaire qui permettrait d'atteindre le but manqué de ce Congrès de Genève : un Congrès des Peuples comme étape préparatoire à la convocation d'une Assemblée Constituante Mondiale. Alfred Rodrigues-Brent a présenté son projet au Registre International des Citoyens du Monde en 1957, puis au Commonwealth of World Citizens et au Mouvement Universel pour une Fédération Mondiale. C'est Maurice Cosyn (Belgique) en lien avec ce MUFM qui a convoqué un congrès extraordinaire qui s'est tenu à Bruxelles du 30 avril au 5 mai 1963. 60 participants représentant 47 organisations de 12 pays différents. Les premiers jours ont été consacrés au MUFM, puis les 3, 4 et 5 mai ont été consacrés au projet de Congrès des Peuples. Cette rencontre de Bruxelles a mis en place un "Comité pour le Congrès des Peuples" qui a tenu sa première réunion à Paris le 23 mai 1963. Jacques Savary a ensuite été l'un des piliers d'animation de ce Comité. C'est lui qui a rédigé l'Appel des 13. C'est lui aussi, avec l'aide de quelques membres du Comité, dont Jean Prédine et Guy Marchand, qui a contacté les personnalités les plus éminentes de l'époque pour leur proposer de cosigner cet Appel. C'est ainsi que Jean Rostand, déjà engagé à l'Union Pacifiste de France, a été contacté et s'est intéressé au projet au point d'en devenir ensuite l'un des principaux porte-parole aux côtés de Josué de Castro et de l'Abbé Pierre. L'Appel des 13 a été publié dans le journal "Le Monde" le 3 mars 1966, à titre de publicité payante dans ce journal. Cet appel a ensuite été repris gratuitement par une centaine de journaux à travers le monde. Enfin, en ce qui concerne les "mondialisations". Le mouvement de mondialisation des territoires a été beaucoup plus important que ne le laissent voir nos archives. Ce mouvement a rapidement dépassé toutes les espérances, et ce sont certainement des milliers de Territoires qui ont suivi l'exemple de Cahors et de Bad Kissingen. Le recensement des Territoires citoyens du monde (communes ou territoires "mondialisés" selon l'expression créée pour cette occasion) a été commencé par Roger et Renée Volpellière qui ont sillonné les routes des départements du Sud de la France, principalement le Lot et le Gard, pour y consulter les registres des délibérations municipales. Ils se sont également mis en lien avec des mondialistes Espérantistes de différents pays et ont ainsi constitué une liste partielle des communautés territoriales mondialisées. Roger est décédé avant de terminer son travail. La liste qu'il avait constituée a alors été publiée dans un livre appelé "Mondialisations". Je suis persuadé qu'en Allemagne les Territoires mondialisés sont beaucoup plus nombreux que les 4 qui ont été retenus, mais le recensement n'y a pas été fait.
WSA dans la Chronologie et élections au Conseil fédéral Dans ce message Alain Noël, par ailleurs candidat aux élections en cours, dénonce une ligne présente dans un document incomplet intitulé "Chronologie du mondialisme et de la citoyenneté mondiale". Le fait qu'Alain Noël en parle témoigne de l'importance de ce document pour ceux qui entreprennent d'étudier l'histoire du mondialisme démocratique. J'avais personnellement entrepris l'écriture de cette chronologie en 2005. Depuis, beaucoup de choses se sont passées, et j'ai par ailleurs rassemblé plusieurs documents comprenant des informations importantes mais peu connues. Cependant, faute de temps, le document "chronologie" n'a pas été complété. Ce travail sera sans doute relayé par Nathalie Kesler qui envisage de créer un document universitaire à ce sujet. Dans cette document, une ligne pose problème à Alain Noël, qui est la suivante : 4 septembre 1953 : Garry Davis fonde " World Service Authority ", entreprise indépendante d'état civil. Cette ligne est complétée par cette mise en garde : Attention ! Certaines activités de cette organisation sont illicites. ! Alain Noël souhaite que toute mention de WSA soit supprimée de ce document. A mon avis, l'histoire du mondialisme perdrait de sa neutralité, de son impartialité, si elle cachait toutes les erreurs et tous les obstacles rencontrés. Les mauvais choix et les difficultés font partie de l'histoire tout autant que les choix plus heureux et que les progrès. WSA fait partie de l'histoire du mondialisme, qu'on le veuille ou non. Cependant, les pages du Registre des Citoyens du Monde mettent le lecteur ou le postulant à la citoyenneté mondiale en garde contre WSA, notamment : http://www.recim.org/cdm/atent-fr.htm et http://www.recim.org/cdm/faq-fr.htm#passeport Sans oublier l'important travail fait pour défendre Alain Noël contre WSA : http://www.recim.org/15/ A tout cela j'ajoute que les élections en cours n'ont pas pour objet de plébisciter le travail fait, mais de choisir parmi les personnes actives au Registre des Citoyens du Monde ceux et celles qui paraissent capables de maintenir l'unité, d'affronter les difficultés, et de permettre à tous de progresser vers un monde où la personne humaine sera enfin reconnue dans sa dignité, vers un monde de civilisation et de paix. 25/02/18 Si le site "recim.org" est le site officiel du Registre des Citoyens du Monde, cette "officialité" ne concerne qu'un petit nombre de pages : structures, textes élaborés dans le cadre strict du Registre, comptes-rendus de réunion, procès-verbal d'élections et quelques autres. Pour le reste, il s'agit d'informations qui nécessitent souvent des mises à jour. Ainsi en est-il du document "chronologie". Je m'étais lancé dans cette chronologie lorsque j'avais constaté que Jean-Michel Richard, qui assurait alors des permanences au local parisien, diffusait abondamment un historique qui datait de plus 50 ans, tout à la gloire de Garry Davis avant qu'il ne fonde WSA. Le document que j'ai produit alors était un essai de compilation d'informations telles que je les avais trouvées. Il y avait donc nécessairement des erreurs ou des approximations. Correspondant d'un Territoire Le travail des Correspondants des Territoires est de faciliter le lien entre les Territoires Citoyens du Monde. Pour cela, ils sont responsables des informations mises à la disposition de tous à partir de ce tableau ( à développer et compléter) : http://www.recim.org/tcm/tcmliste.htm En lien avec les responsables des Territoires et avec les associations d'animation citoyenne (s'il y en a), il leur appartient de communiquer les informations (quotidiennes, hebdomadaires, mensuelles ....) aux autres Correspondants et, bien sûr, au Conseil des Territoires Citoyens du Monde. Si rien ne bouge, c'est que ces "correspondants" ne bougent pas. Là est le problème. Lorsqu'un Territoire se reconnaît "territoire mondial lié à la communauté mondiale", rien ne lui est promis, mais au contraire, il s'engage dans une démarche de fraternité et de solidarité avec les autres territoires mondiaux, et il met en avant l'objectif que la Communauté Mondiale doit être reconnue en tant que telle par les États, par les Organisations internationales (dont l'ONU) et que cette reconnaissance implique des changements jusque dans la Charte des Nations Unies. Mais cette revendication commence par des explications qui doivent être données aux citoyens de ces Territoires. Il appartient aux Correspondants de veiller à ce que l'information mondialiste ne reste pas confisquée au niveau des personnes qui oublient de communiquer, ou qui n'en ont plus la capacité. 22/02/18
De la communication : l'esprit, le rythme et la pertinence En toute amitié et dans un esprit coopératif, j'aimerais présenter le travail de communication que dont j'essaie de maintenir l'esprit, le rythme et la pertinence. Les actualités mondialistes du site citoyensdumonde.fr revêtent une forme assez percutante de ce qui a été voulu par le Congrès des Peuples à Brasilia en 2009 concernant l'Agence Mondialiste d'Information et de Presse, à savoir : "fédérer toutes les informations mondialistes, les provoquer et en assurer la diffusion". (AMIP) L'AMIP a pour vocation d'être une plate-forme coopérative d'échange, de partage de l'information citoyenne. Elle fonctionne (ou est sensée fonctionner) en équipe avec un petit comité de validation ... ("fonctionnement") L'idéal ainsi défini se heurte aux réalités, et il faut faire avec. En 2014, Thierry Botétémé s'était dit intéressé d'animer une telle équipe, puisque, jusqu'alors, c'est lui qui était propriétaire du domaine citoyensdumonde.fr. Malheureusement, peu de temps après les attentats de janvier 2015, Thierry a changé d'orientation et s'est trouvé empêché de poursuivre son militantisme chez les Citoyens du Monde. En 2016, Sunga Kénéné, fort d'une expérience de communication dans un domaine non-mondialiste, s'est dit prêt à servir la cause. ... Mais il a disparu ... avec la camera ! Autre animateur potentiel : Tahar Houhou, investi par la session de Zagora (en 2010) pour animer l'AMIP, mais suite à un accident domestique il séjourne dans différents milieux hospitaliers. Fin 2016, Thierry Botétémé a cédé au Registre des Citoyens du Monde le domaine citoyensdumonde.fr. Suite à une rencontre avec Roger Winterhalter, le 2 mars 2017, et suite au refus renouvelé du Centre Français de travailler avec nous, j'ai entrepris cette rubrique des actualités mondialistes. En moyenne 2 mises à jour par semaine. Chaque information reste visible 2 mois ou jusqu'à la date indiquée, puis archivée. Les Brèves que je diffuse par listes de diffusion ne font en fait que renforcer la convergence vers citoyensdumonde.fr . Il y a maintenant une trentaine de partenaires "de fait" de ce site, http://www.citoyensdumonde.fr/font.htm#ccmcdm De plus en plus, ces partenaires m'envoient les brèves qu'ils souhaitent communiquer, ainsi en est-il de Jean-Francis Billion, Marie-Claude Thibaud, Jean-Marc Bruneel, Michel Lablanquie, René Wadlow ... bref c'est l'esprit coopératif qui se met pratiquement en place. Tout cela pour dire que si une information mondialiste est publiée ou pas, ce n'est pas lié à mon "bon-jugement" qui cacherait quelque stratégie malsaine, mais à des limites internes à l'Assemblée des CDM (ASCOP) qu'il nous faudra dépasser dans un esprit de partage. (La création d'un site participatif fait partie du travail dont Laurent s'est chargé). Donc concrètement, si une information manque, et tant qu'aucun besogneux ne se trouve prêt à prendre cette suite, il faut m'envoyer les brèves à publier : une date, un titre, 3 à 5 lignes, un lien externe. Daniel
Rédaction du Règlement fédéral Merci Bernard pour ces propositions, ces observations et les points de droit qu'elles comportent. Je note comme point d'avancement, que le Registre des Citoyens du Monde doit être régi par un règlement, et non par des statuts. Cependant, il doit y avoir discussion, car une partie des propositions apparaît plus théorique que résultant de l'expérience de ces décennies passées et des nécessités qui se sont faites jour. Dès le mois de novembre 1948, il avait été créé un "Secrétariat des Citoyens du Monde". Ce "secrétariat" a produit, un mois plus tard, le "Registre (international) des Citoyens du Monde", puis le secrétariat s'est peu à peu éclipsé, et à partir de fin 1949 on n'en parle plus du tout. S'il avait continué à exister - et c'était là le vu de quelques citoyens du monde dont Henri Cainaud - c'est certainement ce "secrétariat" qui aurait pu être transformé en "Fédération Internationale des Citoyens du Monde". Pourquoi pas ? Cependant, en 2003 a eu lieu une refondation majeure du Congrès des Peuples, notre organe de tutelle, notamment par la création de l'Assemblée consultative auprès du Congrès des Peuples (ASCOP) destinée à rassembler dans une même structure fédérale le plus grand nombre possible d'organisations et de citoyens qui uvrent pour la démocratie mondiale. Cette ASCOP a partiellement changé de nom en 2011 pour s'appeler en langage courant "Assemblée des Citoyens du Monde". Cette ASCOP est actuellement, mais plus en potentiel qu'en réalité, la plus grosse organisation mondialiste au monde. En juin 2013, nous avons mené un débat intense pour étudier la possibilité d'une réorganisation qui allait faire du Registre des Citoyens du Monde l'organe technique d'entrée dans l'ASCOP. Je m'y suis fermement opposé essentiellement pour deux raisons : la première est que l'ASCOP est conçue comme un forum, une tribune des citoyens pour ceux qui veulent crier leur angoisse pour l'avenir de l'homme et de la planète, une tribune aussi pour les organisations qui ont démontré leur volonté de servir l'humanité. Autrement dit, l'ASCOP n'est pas neutre. Comment concilier alors la neutralité du Registre affichée dès l'origine et la non-neutralité de l'organisation dont il serait la porte d'entrée ? La deuxième raison est que les structures mondialistes peuvent évoluer, car notre mouvance historiquement née en France en 1946-1949 n'est pas la seule au monde - et c'est tant mieux ! Auprès de nous, il y a les "Fédéralistes mondiaux" qui ont la même vision que nous mais avec une approche plus institutionnelle et beaucoup moins "citoyenne". Dans le passé les Fédéralistes mondiaux et les Citoyens du Monde ont réalisé beaucoup de choses en commun, et l'avenir est ouvert à de nouvelles collaborations. Il faut donc laisser ouverte la possibilité que le Registre des Citoyens du Monde serve à la fois la démarche purement citoyenne (l'ASCOP) et la démarche institutionnelle du fédéralisme, par exemple dans le cadre de la campagne actuelle pour un parlement mondial au sein des Nations Unies (APNU). Il y a bien d'autres initiatives de la société civile mondialiste qui pourraient souhaiter notre collaboration. Voilà pourquoi je prône l'autonomie d'un Registre des Citoyens du Monde transnational et sans siège mais s'appuyant concrètement sur des organisations fédérées à statuts nationaux. C'est dans ce sens là que nous travaillons depuis 2008. Parmi les nécessités qui se sont faites jour, la question de la formation au mondialisme et de l'information est centrale. On pourrait bien sûr compter sur des organisations partenaires, telles que l'Institut d'Études Mondialistes, mais jusqu'à présent, il n'y a pas de concordance entre l'offre de l'IEM et notre demande qui est de disposer d'un corps de bénévoles bien formés. Le Registre et les Centres d'enregistrement sont donc amenés à organiser l'information et la formation afin que le message de la citoyenneté mondiale soit bien transmis et que le travail d'enregistrement soit correctement accompli. En tout cas, merci pour cette réponse qui est une contribution à la discussion et permet ainsi d'expliquer plus clairement les enjeux de notre démarche actuelle. Je vais en tenir compte pour nuancer le projet de Règlement que je vais soumettre à partir de samedi. Daniel Après avoir pris connaissance des divers documents, il me semble que, dun point de vue juridique, il serait opportun de bien distinguer :
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