le Professeur
Paul BOULET nous a discrètement quittés
en Juillet dernier. Ancien Maire de Montpellier, dont
il avait obtenu la mondialisation il y a plus de 30
ans, ancien député, professeur à
la Faculté de Médecine de Montpellier,
il resta fidèle jusqu'à ses derniers
jours aux idéaux mondialistes, membre du
comité directeur des Citoyens du Monde,
il ne manque jamais une occasion de souligner la
solution mondialiste qui s'imposait pour
résoudre les grands problèmes qui
mettent en cause le destin de
l'humanité.
Pour lui rendre l'hommage
qu'a omis de lui témoigner la gent politique,
nous diffusions aujourd'hui ce texte qu'il avait
rédigé à l'intention de la "
Somme Mondialiste ".
De la logique
du système des Nations souveraines à la
nécessité du
mondialisme
Considérons la structure politique du monde
actuel, elle est faite de multiples " unités "
appelées États ou Nations qui tiennent
à affirmer et à faire respecter
l'intégrité de leur
souveraineté.
C'est cette notion de souveraineté nationale
qui caractérise ces unités.
Ceci veut dire que chaque unité s'entoure de "
frontières inviolables ". A l'intérieur de
ce cloisonnement, elle entend rester absolument
maîtresse de son organisation politique
intérieure (moyens de défense
vis-à-vis des autres unités, armements,
diplomatie, alliances).
L'expérience de l'Histoire a montré que
cette souveraineté de toutes les nations a
régulièrement abouti à la course aux
armements officiellement destinée à
éviter les guerres qui, pourtant, se sont
répétées, toujours plus
étendues et meurtrières.
Tout ceci est dans la logique du Système. En
effet, dans ce système, il est logique que chaque
Nation, ou bloc de Nations alliées, craigne de se
trouver moins armé que les autres Nations ou
blocs. Il est également logique que chaque Nation
entende voir sa Souveraineté respecter par les
autres Nations souveraines.
Des tentatives d'organisation en vue d'assurer la
Paix, telles que la Société des
Nations ou l'Organisation des Nations Unies
n'ont pu atteindre leur but : il s'agissait
d'associations de nations restées souveraines qui
ne pouvaient échapper à la logique du
système, pas plus que n'y échapperait une
Europe des Nations restées souveraines, ou bien
une Nation Européenne elle aussi souveraine.
Des précurseurs avaient déjà
compris qu'il ne suffisait pas de condamner le
nationalisme ou l'impérialisme,
conséquences extrêmes du système,
mais que c'était le système lui-même
qui était condamnable. Ils annonçaient la
nécessité d'organisation le monde sur des
bases nouvelles. L'essentiel était
d'établir, selon des modalités qui
restaient à préciser, un système
mondialiste dans lequel les Unités (quelque nom
qu'on leur donne) verraient leur souveraineté
limitée, freinée, par une Autorité
et une Législation supranationales s'imposant
à la communauté mondiale tout
entière, dans les domaines où il s'agirait
de conjurer des périls menaçant la
liberté, la santé, la vie même d'un
groupe humain ou, à la plus forte raison, de
l'humanité tout entière ".
Paul Boulet
L'incarcération
du Dr Philippe Augoyard et la souveraineté
nationale
Les Citoyens du Monde constatent, qu'une fois de plus
la personne humaine est bafouée par la loi des
États.
Le Dr Philippe AUGOYARD dont le forfait a
consisté à porter aide et assistance aux
victimes de la guerre qu'engendrent les États pour
la défense (ou l'extension) de leur sacro-sainte
souveraineté nationale, se voit condamner à
la prison pour avoir voulu protéger le droit de
l'homme le plus élémentaire : le droit
à la vie.
Les Citoyens du Monde se déclarent solidaires
du Dr Augoyard et demandent sa libération.
Ils souhaitent que des Associations du type Aide
Médicale Internationale ", " Médecins du
Monde ", " Médecins sans Frontières ", "
Amnesty International ", ... constituent la
préfiguration d'une véritable Institution
Mondiale pour le respect des Droits de l'Homme, jouissant
d'un statut supranational dégagé de
l'impérialisme des États.