En cette fin
d'année troublée par une vague d'attentats,
d'interventions militaires, de guerres locales,
d'affrontements entre ethnies différentes dans
toutes les parties du monde, il nous paraît sain de
reproduire l'éditorial diffusé par le
Directeur du Registre International des Citoyens du
Monde, Roger WELLHOFF
INTOLERANCE
Faire cohabiter des peuples ou des groupes ethniques
de traditions, coutumes, idéaux différents
est un des problèmes cruciaux qui se posent aux
hommes politiques contemporains. Qu'il s'agisse à
l'échelle d'un pays, du Liban ou du Tchad ou,
à l'échelle de la planète, de
l'U.R.S.S. et des Etats-Unis par exemple, il est
très difficile d'obtenir la tolérance
envers " l'autre ", le respect de l'adversaire actuel et
la confiance qui, seuls, pourraient ramener la paix
après une guerre chaude ou froide. Face à
la violence, le besoin naturel d'appartenir à un
groupe pousse les gens qui le composent, fût-il
ethnique, partisan ou national, à
considérer ce groupe, et ce groupe seul, comme un
absolu qui mérite tous les sacrifices. C'est la
défense de tous ces absolus adversaires les uns
des autres qui entretien la violence.
Les mondialistes ont la prétention de croire
qu'il pourrait exister des moyens, sans doute
d'application difficile, permettant une cohabitation
pacifique à petite échelle ou à
échelle de la Terre. Ces moyens seraient le
respect des différences en particulier des droits
des minorités, le regroupement par des principes
fédéralistes pour aboutir finalement
à des Institutions Mondiales démocratiques
fédérales et supranationales, car la
nation, comme absolue est la principale cause de
guerre.
Roger Wellhoff